Test - Monster Hunter : World - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Capcom
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.01.2018
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Test - Monster Hunter : World - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneTout débuta en 2005 quand j’ouvris mon Devil May Cry 3, fraichement acheté sur PlayStation 2. J’y découvris un CD de démo : « tiens, Monster Hunter, c’est quoi cela ? On va tester pour voir ». C’est un jeu de type ARPG dans lequel il faut dézinguer des dinos et remplir des quêtes. C’était en quelques sortes les prémices de l’ARPG semi ouvert sur console. La claque fut directe, le jeu accroche rapidement, mon côté farmer hardcore gamer découvert auparavant sur WoW rempile directement ! Cette démo annonce clairement une tuerie. Quatorze ans après la sortie du premier opus au Japon, Capcom veut renouveler sa formule en commençant par un retour sur consoles de salon : après quelques exclusivités PS2/PSP, avant un passage principalement chez Nintendo (Wii, Wii U, Switch au Japon mais surtout 3DS), voici que la licence débarque sur PS4 et Xbox One. Pas de sortie décalée de plus d’un an entre le Japon et l’Occident, exit les limitations techniques inhérentes aux consoles de Nintendo, bonjour le renouveau ! Pour cela, la firme retravaille la formule pour sortir du jeu de niche. Avec un gameplay assez atypique et un jeu bien axé farming, la tâche était d’envergure : garder les aficionados tout en attirant de nouveaux joueurs. Pari gagnant ?

Monster Hunter ? Kezako ?



Avant de parler du jeu en lui-même, nous tenons à préciser que le titre a été testé sur Xbox One X (quasi intégralement) avec une TV 4K HDR, aussi bien sur le solo que le multi, durant un peu plus de 120 heures. Ceci dit, vous incarnez un chasseur évoluant dans un monde découpé en plusieurs régions. Vous êtes à la recherche de proies, de composants pour vos crafts, ce qui vous oppose à une faune particulièrement agressive et violente. Accompagné de votre Palico, vous devez mener à bien votre quête en analysant ce milieu hostile à tout moment. Chaque ennemi évolue différemment, a ses forces et faiblesses (à vous de les trouver). C’est à vous de comprendre l’état de votre ennemi « grâce à des émotes visuelles » afin de savoir où vous en êtes de vos affrontements, en notant que vous ne voyez pas la barre de vie des adversaires. Accompagné d’une forte composante multijoueur, cet action-RPG vous donnera de quoi vous occuper de très longues heures. En plus de son gameplay différent de ce qu’on voit tous les jours mais tellement solide, il propose une histoire conséquente et pléthore de contenus secondaires différents (il est limite inhumain de tartiner le jeu à 100% tellement il y a de choses à faire).

Avant de vous lancer dans votre aventure, il conviendra de créer votre avatar via le module de personnalisation. Ce dernier se montre, tout comme l’environnement du titre, des plus riches : sexe du personnage, coupe/couleur des cheveux et de la pilosité, voix et hauteur du timbre, ainsi qu’une personnalisation poussée du visage et des éléments qui le composent (emplacement, orientation, taille, couleur des yeux, sourcils, du maquillage, des tatouages, des cicatrices, etc. Mais ce n’est pas tout, il vous faudra également customiser de la même façon votre Palico, votre chat-compagnon durant toute votre aventure, avec des éléments à modifier comme son pelage (couleur, intensité, épaisseur, longueur), la forme des oreilles, de la queue, etc. Une fois cela finalisé, c’est parti pour l’aventure !

Destination le nouveau monde…



Vous voici en direction du nouveau monde à bord de votre navire. Vous êtes avec les membres de la cinquième flotte afin d’enquêter sur la grande traversée des anciens, un phénomène qui apparait tous les dix ans durant lequel les plus grandes et puissantes créatures entament cette traversée à destination du nouveau monde. Suite à une intro qui donne le ton, vous partez en traque du Zorah Magadaros. Vous découvrez alors ce qui bouleverse l’équilibre naturel de ce monde et ce qui pousse ces dragons anciens à migrer vers ce continent. Le premier changement se fait au niveau du scénario. Le nombre de quêtes composant la trame a été lissé et nivelé par le bas, tout en assurant un meilleur enchaînement permettant à l’histoire de prendre plus d’ampleur. Le démarrage est bien moins lourd que précédemment, surtout avec le retrait de la trame des quêtes (sans saveur) FEDEX. Dès les premières minutes, le ton est donné. Les intentions de Capcom sont claires : vous en mettre plein les mirettes, tout en cassant les codes et en donnant un coup de fraîcheur à la licence, sans pour autant en dénaturer le style. Surprise, cela fonctionne, à tel point qu’on peut d’ores et déjà dire qu’il s’agit de l’un des titres phares de cette année à peine entamée !

L’autre gros changement, et non des moindres, concerne le monde que vous allez traverser, avec la fin du morcellement de chaque niveau et des temps de chargement indigestes qui allaient avec. Ici, nous avons affaire à un semi open world. La map se divise en cinq niveaux où vous aurez à présent tout loisir de vous balader ! Cela paraît anodin comme cela mais pour ceux ayant joué aux anciens MH et à l’épisode World, cela leur parlera forcément ! Accessible depuis le hub central qu’est la ville d’Asteria, chaque zone a sa propose identité visuelle, allant de la forêt luxuriante, avec cascades et places en bord de mer, au désert aride composé de plateaux rocailleux, sables mouvants, canyons et autres marais, en passant par le plateau de corail. Ce dernier est une véritable zone en plein air où l’on peut observer le fond marin. On peut également évoquer le val putride, une zone désolée à l’air empoisonné jonchée de cadavres. Dépaysement garanti d’un monde à l’autre, notamment dans la zone de Corail où la verticalité est assez importante ! Que dire du dernier niveau, nous préférons vous laisser le découvrir par vous-même… Point d’affrontement en milieu aquatique ici, comme dans MH :Tri sorti sur Wii/WiiU, ou d’environnements enneigés mais la variété offerte dans cet opus est satisfaisante. Qui plus est, avec les mises à jour prévues, on aura de quoi faire…

La vie est également omniprésente partout, l’environnement fourmillant de bestioles qui font leur vie, s’affrontent entre elles dans des guerres de territoires, sans parler plus simplement d’un carnivore attaquant un omnivore… Insectes volants, poissons remplissant les points d’eau, objets à récolter partout, décors proposant des passages cachés dissimulés un peu partout... Votre environnement peut également vous servir de défense ou de point d’attaque : des lianes (auxquelles vous pouvez grimper pour atteindre un point en hauteur ou vous jeter sur un animal) peuvent se transformer en pièges immobilisant, des pierres en hauteur n’attendent que votre tir dessus pour tomber sur les ennemis présents en dessous, des sables mouvants attendront que vous y attiriez vos adversaires, etc. Le joueur devra analyser son environnement afin de pouvoir l’utiliser à bon escient. En plus, le jeu s’offre un cycle jour/nuit, des effets météorologiques dynamiques, des éléments destructibles dans le décor et bien d’autres choses. Le travail fourni par les développeurs est excellent, l’environnement est riche, détaillé, vivant et ouvert. Bref, un vrai régal ! Niveau interactions avec le décor, les possibilités sont très nombreuses au niveau de la traque, en sachant que vos Navicioles (des lucioles qui vous indiquent les items « vivants » et à ramasser) vous indiqueront la présence des Ecofacts à portée : griffures sur un arbre ou une pierre, traces sur le sol, mucus sur une carcasse, plume au sol... Vos Navicioles, grâce à l’odeur mémorisée, vous aideront donc à traquer plus efficacement votre proie.

Plus vous récolterez d’Ecofact sur la créature traquée, plus vos Navicioles seront visibles. Récolter un max d’Ecofact a un effet persistant : en effet, plus vous en disposez pour une bête donnée, plus votre niveau de connaissance sur cet ennemi augmente. Ajoutez à cela qu’à chaque nouveau palier vous découvrirez des informations sur son comportement, ses faiblesses élémentaires, les items récupérables sur ces ennemis via leurs zones dommageables, sans parler de la localisation de cet ennemi qui se fera plus rapidement. Votre compendium (votre Codex) prendra alors l’allure d’une véritable bible de la chasse ! Cette traque est des plus fluides tant les environnements labyrinthiques, tantôt ouverts tantôt cloisonnés, s’enchaînent à la perfection ! Votre personnage dispose de multiples outils, en plus de son arme, pour donner plus de profondeur à cette activité, comme le grappin qui vous permet de vous accrocher à de multiples points (dont l’ennemi) ou encore une fronde au poignet de votre protagoniste avec diverses munitions (allant du caillou standard à la charge éblouissante). Votre chasseur dispose également de capes spéciales à débloquer au fil de l’aventure. Celles-ci permettent par exemple de régénérer un peu de vie ou de supprimer des effets néfastes.

Qu’il est jouissif de voir notre personnage évoluer de cette façon en courant, sautant, glissant, s’accrochant, bondissant avec tant d’agilité, aisance et fluidité. On est bien loin des opus passés, d’autant plus que les équipements bonus dynamisent le jeu. Manette dans les mains, il ne faut que quelques secondes pour voir les petites nouveautés, subtiles, ci et là. Par exemple, à l’approche d’une pente, votre personnage commencera de lui-même une glissade si vous êtes en plein sprint. Par le passé, pour récolter un objet, il fallait scrupuleusement s’arrêter alors qu’ici il vous suffit d’appuyer sur B en passant sur une plante ou un champignon. Pour miner, forcément, il faut toujours s’arrêter, cela parait logique. Au niveau du gameplay, il faut à présent mentionner les armes, au nombre de quatorze. Chacune d’elles offre une façon différente de jouer, avec ses propres mécaniques et combos. Il y en a pour tous les styles : de l’espadon ou le marteau assez lents mais aux dégâts énormes, aux lames jumelles ultra dynamiques, en passant par le katana, l’insectoglaive... Il en va de même pour les armes à distance offrant le choix entre les armes mobiles et rapides à dégâts légers et les armes lentes aux dégâts bien plus gros.

Une arme, un style, cela conviendra même aux novices qui conservent ainsi une certaine courbe d’apprentissage. Le gros changement touche les armes à distance qui passent en mode TPS pour un rendu plus dynamique. Il vous sera également possible de changer d’équipement dans l’un des camps présents sur chacune des maps, afin d’optimiser votre personnage. Au niveau des affrontements, la formule, classique mais efficace de MH, reste inchangée : à aucun moment vous ne verrez de barre de vie chez vos ennemis. Il faut donc observer le comportement du monstre en face pour savoir où vous en êtes. A vous donc de découvrir comme les faiblesses de vos adversaires en les combattant et en ramassant les ecofacts. Attention toutefois, pour notre plus grand plaisir, l’environnement se montre particulièrement imprévisible. Quelques invités peuvent ainsi rejoindre l’affrontement. Avoir deux dragons sur soi et un Anjanath (un T-Rex qui crache du feu) simultanément, ça demande de la concentration ! La dimension épique de votre traque prend tout son sens tant ils paraissent puissants.

Bestiaire, craft et contenu



Capcom garde toujours des classiques d’un épisode à l’autre mais cela n’empêche par l’arrivée de nouveaux monstres, surtout que dans cet opus ils représentent près de la moitié du casting. Ces nouveaux venus sont de belles réussites, montrant que la firme ne se repose pas sur ses acquis. Certains se feront une place parmi les plus populaires, dont la Rathian ! Par rapport aux derniers épisodes sortis chez nous, certains pointeront du doigt des manques au niveau du bestiaire mais il est bon de noter que les versions Ultimate sorties chez nous sont des rééditions des versions japonaises, sortes de GOTY. Or, cette fois, MH World est sorti en même temps au pays du soleil levant et en Occident. Du coup, rassurez-vous, la firme a promis d’ajouter gratuitement et régulièrement du contnu. Nous savons déjà qu’un nouveau monstre arrivera très prochainement (Deviljho), en plus du contenu d’arène, des événements spéciaux, etc. Ceci dit, notons que le craft occupe une place centrale dans cet opus. Le système a été totalement revu afin de gagner en lisibilité. Il se laisse ainsi appréhender plus aisément. L’interface gagne également en clarté grâce à une arborescence complète pour les améliorations disponibles. Vous aurez également la possibilité d’épingler certaines recettes afin d’être prévenu par une notification dès que les compos sont disponibles. La plupart de ces dernières sont à récolter directement sur les monstres en les tuant ou en les capturant. Dans ce dernier cas, elles s’avèreront plus abondantes. Le système de talent lié aux armes à lui aussi gagné en informations, se voulant plus didactique que par le passé.

Vous aurez également la possibilité de composer vos potions, pièges, munitions, etc. via les composants ramassés lors de vos missions. Pour les utiliser, vous vous servez d’un menu radial retouché. Nouveauté également, il est désormais possible, en maintenant LB, de naviguer dans l’intégralité de vos consommables lors des missions. Vous n’êtes plus obligé de naviguer entièrement dans le menu déroulant de gauche à droite ! Un vrai soulagement quand vous cherchez une potion spécifique en urgence lors d’un affrontement. Point de vue contenu, entre l’histoire principale qui occupe durant une cinquantaine d’heures, les contrats, les quêtes annexes, les quêtes d’arène, le farming pour vos crafts, le multijoueur, ce sont plusieurs centaines d’heures de jeu qui vous attendent ! Si vous accrochez, le temps de jeu va monter en flèche ! Tout se passe depuis Astera, la ville « hub centrale » où vous pouvez à loisir choisir des missions et contrats à l’intendance, vaquer dans votre chambre pour y lancer des safaris Palicos (qui vous donneront des compos), aller à la forge pour y préparer armes et armures, ou encore à la cantine pour prendre un repas boostant avant votre départ. En plus des différentes missions, vous pourrez aussi passer en exploration libre, sans contrainte de temps. Ces missions vous donneront de la monnaie, les Zennys, mais aussi des points de recherche nécessaires pour l’artisanat, votre jardin de plantations ou les safaris.

Et le multi dans tout ça ?



Il fallait évoquer ce point très lourd (dans le bon sens) du titre dont le contenu peut être en quasi-totalité joué en multijoueur (hormis certaines quêtes scénarisées de la trame). Mieux, on peut y jouer jusqu’à quatre joueurs sans la moindre restriction de zone ! Dès votre connexion, vous aurez le choix de créer un salon, d’en rejoindre un ou de créer un salon de guilde. Dès lors que vous serez dans un salon contenant plusieurs joueurs, vous verrez les missions en cours depuis le tableau des missions d’Astera, les fusées de détresse lancées par d’autres joueurs demandant de l’aide ainsi que des notifications dès qu’un joueur lance une nouvelle quête ! Il est simplement dommage de ne voir personne dans Astera se balader à vos côtés et de n’apercevoir du coup les autres joueurs que lorsque vous jouez ensemble, en mission. La difficulté en jeu s’adaptera au nombre de joueurs sur une quête, via un boost de la barre de vie de votre ennemi par exemple. Nous noterons la présence de clans, qu’il sera aisé de créer et de rejoindre. Vous pourrez être membre de huit clans maximum afin d’ouvrir plus d’opportunités de jeu en ligne et vous trouver des groupes de jeu plus rapidement. Il faudra noter que le jeu a connu quelques couacs à son lancement niveau matchmaking. Il était rapide de joindre un ami en ligne, même si ce n’était pas super intuitif au début, mais lors de la recherche de salon par exemple, il ressortait une erreur. Si vous alliez créer votre session perso elle n’était complétée par aucun autre joueur. Les soucis sont depuis résolus mais il état bon de les évoquer. On peut donc pardonner à Capcom cet impair.

Titre plus accessible ? Casualisation ?



On entend souvent parler de casualisation, de jeu plus simple mais c’est à mes yeux une notion à côté de la plaque. Pour la petite histoire, cela me fait penser à World of Warcraft dans lequel des amis vétérans ayant fait leur classe sur l’alpha du vanilla avec moi me disent des fois que le contenu est plus simple aujourd’hui… alors qu’ils n’ont jamais fini les raids dans le mode de difficulté qui propose un véritable défi. Pour la série MH, on peut plutôt voir cela comme une correction des lourdeurs inhérentes et inutiles que se trainait la série. On peut même parler d’une modernisation du titre. Depuis sa sortie en 2004, la série se reposait sur son modèle bien ancré et ne cherchait pas vraiment à évoluer. Quatorze ans après la sortie de l’épisode initial, il était grand temps que Capcom tape dans la fourmilière pour faire bouger les choses en y apportant du sang neuf. Tant qu’à changer le moteur graphique, autant en profiter pour tout remettre à plat et améliorer ce qui peut l’être ! Le jeu se veut donc plus accessible pour les néophytes ? Clairement oui ! Est-il casualisé ? Clairement non, il y a du contenu en masse et la difficulté va augmenter crescendo. On peut vous garantir que le soft propose son lot de défis bien hardcore. Les quêtes fonctionnent par système d’étoiles, les « une étoile » étant les plus simples. Dès la fin de l’arc scénaristique un, vous passerez aux quêtes du mode expert (cinq étoiles et plus). Vous rencontrerez donc les mêmes monstres que précédemment mais ils seront plus costauds (plus de dégâts, plus de points de vie, nouvelles attaques) ainsi qu’une pléthore de nouveaux monstres, dont des dragons anciens et des monstres alphas qui n’apparaitront qu’une fois l’histoire intégralement finie. Remplaçant en quelques sortes les quêtes de rang G, ces monstres alphas vous donneront du fil à retordre. Précisons juste qu’il faudra au préalable débloquer ces affrontement en ayant traqué la bestiole grâce à ses Ecofacts.

Technique et optimisation One X

Le passage sur les dernières consoles de salon a permis au titre de Capcom de franchir un nouveau gap technique grâce au gain de puissance notable. L’environnement, plaisant à explorer de fond en comble, regorge de détails vivants. Ce décor contient un nombre important de zones destructibles lors des affrontements. Il en est de même pour les monstres dont vous apercevez les plumes bouger au gré du vent, sans parler des écailles des dragons. En plus, le rendu visuel des ennemis est modifié au fil des combats, prenant en compte les nombreux coups qu’ils reçoivent. L’I.A. se montre plutôt convaincante, les défauts sont rares et le comportement reste assez imprévisible. Si la version One Standard reste bloquée à 30 fps (plutôt 20-25 peut-on dire), le jeu offre trois modes de rendu sur One X (en plus de chargements bien plus courts) : le mode 4k, le mode fluidité et le mode rendu. Si le mode fluidité permet sur le papier d’obtenir du 60fps, les chutes de framerate se font trop fréquentes à certains moments pour qu’on puisse réellement profiter de l’expérience.

Après avoir testé le mode 4k et le mode rendu, nous avons privilégié ce dernier qui offre notamment plus de détails à l’écran et une meilleure gestion des lumières, d’autant que le framerate reste stable. Tout n’est pas parfait pour autant techniquement parlant puisque la gestion de la caméra, une fois l’ennemi ciblé, est un peu désordonnée et la gestion des collisions laisse apparaître quelques bugs. Néanmoins, ces quelques détails ne viennent pas entacher votre expérience de chasseur. Côté son, on note la présence de tout un tas de langues dont le français, le japonais mais surtout la langue de Monster Hunter, le Wyverien ! Il y a quelques soucis de synchronisation labiale, sans qu’ils ne soient trop violents, et certains regretteront que notre personnage reste muet comme une carpe du début à la fin de l’aventure. Reste que la bande-son est riche et colle parfaitement bien à l’ambiance et aux affrontements, avec en prime la reprise de certains thèmes bien connus de la licence.
Article rédigé par Hervé / Aeons

L’avis perso d’Hervé // Le GOTY de janvier 2018 ?!

On ne va pas tourner autour du pot longtemps : MH World a été un vrai coup de cœur. Pour moi, il s’impose déjà comme un must have de ce début d’année ! Exit les défauts inhérents au passé, comme le gameplay statique des armes distantes, l’absence d’info en jeu sur les talents, l’artisanat pas super clair, et place au renouveau avec un jeu plus accessible, sans tomber pour autant dans la facilité, avec un rendu technique enfin digne de nos machines. L’optimisation sur la One X est un vrai plus. Capcom a bien fait de garder les solides bases de la licence et de renouveler le reste pour moderniser l’expérience, cela fonctionne à merveille. Pour preuve ? Le titre a été en rupture un peu partout la semaine de la sortie, les chiffres d’exemplaires livrés (certes) sont super encourageants. Le casting des monstres est au top, proposant en sus une majorité de nouvelles rencontres. La jouabilité a gagné en dynamisme et en fluidité. L’artisanat gagne en profondeur et en lisibilité. Le multijoueur est addictif au possible. Le contenu de base est juste gigantesque et Capcom nous promet des ajouts réguliers et surtout gratuits ! Après avoir chamboulé RE7 l’an passé, Capcom récidive aujourd’hui avec Monster Hunter et de la plus belle des façons : en faisant de ce jeu une véritable bombe sur nos consoles de salon ! De là à dire que le nom de l’opus « World » (au lieu du numéro 5) est là pour le démarquer des précédents opus, marquer la fracture et son ouverture, il n’y qu’un pas… Que je franchis ! Un GOTY ? À voir ce qui sortira plus tard dans l’année. Un prétendant tout du moins ? Clairement oui ! Si vous voulez vous faire une idée, voici plusieurs vidéos de mon cru.


Point complet
Inutile d’y aller par quatre chemins, avec Monster Hunter World, Capcom réalise un véritable coup de maître. Les développeurs ont réussi à garder tout ce qui fait l’âme de la licence en se débarrassant des lourdeurs et des contraintes qui plombaient les précédents opus. Modernisé, plus accessible mais pas forcément plus facile, ce nouvel opus offre un dynamisme sans précédent, un contenu conséquent, un multijoueur addictif et bien des nouveautés qui justifient son achat. Difficile de trouver de véritables points noirs tant les qualités s’accumulent. Il y a bien quelques détails et il est préférable d’en profiter sur Xbox One X pour gagner en fluidité mais une chose est sûre : Monster Hunter World est un jeu important de 2018, un jeu que tout fan de la licence se doit de faire tant c’est agréable de se promener dans l’univers sans des chargements incessants, tant c’est jouissif de crafter des éléments, de partir chasser les monstres et de toujours avoir quelque chose à faire, et durant bien plus d’une centaine d’heures…

On a adoré :
Bye les chargements à foison
Monde vivant fourmillant de détails
Bien plus accessible…
Sans tomber dans la facilité
Affrontements épiques
Gameplay bien plus dynamique
Bestiaire travaillé
Le craft, revu et amélioré
Contenu ultra conséquent
Quasi entièrement jouable en multi
Bande-son au top
Mise en scène plus travaillée que par le passé
On n'a pas aimé :
Quelques loupés dans la caméra et les collisions
Synchro labiale à revoir


Consulter les commentaires Article publié le 20/02/2018 par Vincent P.


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