Test - Jump King - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
Nexile
Genre
Plateforme
Statut
Disponible
Date de sortie
  09.06.2020
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
12,99 €
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Test - Jump King - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneVous êtes avide d’aventures épiques et d’histoires aux nombreux rebondissements ? Vous aimez être pris aux tripes par une belle narration, vous sentir puissant et utile à la fois lorsque vous jouez aux jeux vidéo ? Vous voulez avoir un impact direct sur l’univers dans lequel vous vous plongez chaque fois que vous allumez votre console ? Alors venez voir, le studio Nexile vient avec son Jump King… et il n’est rien de tout ça… Mais ne partez pas, au risque de passer à côté d’un bon jeu. Explications.

« La légende raconte qu’une nana canon se trouve au sommet »



C’est comme ça que l’écran d’accueil du jeu vous présente le titre. Oui, avec cette belle phrase accrocheuse, vous êtes plongé en plein cœur de Jump King. Si vous attendez un quelconque autre trait scénaristique, vous n’êtes pas au bon endroit. Il y aura bien ce vieux, emmitouflé dans son long pardessus au bord du ravin où vous commencez l’aventure, qui vous aiguillera un peu sur le projet de votre chevalier téméraire mais c’est tout. Après tout, n’y a-t-il pas toujours un vieux dans ce genre d’histoire ? Notre vieux barbu nous présentera donc la situation en ces termes : « Vous aussi vous avez entendu parler de la légende ? Alors vous comptez rejoindre cette nana, c’est ça ? Allez-y, montez si vous en avez le courage. Hehehehe.» Puis, sans plus de cérémonie, ce dernier s’endormira et vous laissera à votre quête héroïque. Enfin, héroïque pour votre personnage, car vous vous rendrez compte qu’en fait le but du jeu est simplement d’atteindre effectivement le sommet de cette tour immense pour s’enfuir avec la nana canon qui s’y trouve possiblement. On a dit simplement, oui, mais alors, vous allez très rapidement vous rendre compte qu’en fin de compte, un jeu aux mécaniques hyper simples peut très vite devenir un calvaire.

Getting over it, par exemple, ça vous parle ? On peut comparer les deux titres aisément. Car, pour atteindre votre but, vous n’aurez besoin que de la touche A, qui vous permettra de sauter, et des touches directionnelles droite et gauche (ou du joystick selon votre préférence). Et c’est tout. Facile non ? Trois touches et on y est… Sauf que non, les gars de chez Nexile sont malins et doivent surtout avoir des nerfs d’acier pour proposer un titre au demeurant si simpliste qui pourtant est l’un des titres les plus punitifs sortis ces derniers temps. Si l’ascension semble bête et méchante au premier abord, il n’existe aucune sauvegarde, si ce n’est celle qui vous permettra de revenir au point où vous avez laissé le jeu la dernière fois que vous avez eu assez de folie pour vous plonger dedans. Tout ce fait donc à la volonté et chaque étage de cette tour est un challenge spécifique. Le concept du jeu se joue en effet sur un savant dosage de la touche A, pour ne pas heurter une plateforme en plein saut et se retrouver quelques étages plus bas. Voir, retourner voir notre vieux personnage (le début du jeu donc) plein de bons conseils qui ne cessera de se moquer de vous, pour finir par retourner à sa sieste... Tout se joue lorsque vous êtes les deux pieds au sol et que vous vous préparez à sauter sur la plateforme suivante. Qu’elle soit au-dessus, à côté, éloignée… Une fois dans les airs, vous ne contrôlerez plus rien, et ce sera alors « advienne que pourra ». Cela signifie un nombre de chutes considérable. Faramineux. Prestigieux. Remarquable. Incalculable. Bref, vous l’aurez compris, beaucoup. Et tout cela, sans aucune aide extérieure.

Lorsque vous chargerez votre saut, aucune jauge ne viendra vous aider, vous indiquer quoi que ce soit. Tout se fait au feeling et c’est éprouvant, très éprouvant. Il faudra apprendre les patterns de chaque plateforme. En louper une car on a trop chargé notre saut ou se cogner contre une autre faute d’avoir mis assez d’élan, là sera l’essentiel de vos actions. On pourrait donc qualifier Jump King de Die & Retry, un genre qui s’épanouit de plus en plus ces dernières années. Mais ici il n’est ni question de combat, de barre de vie ou de quoi que ce soit. L’intelligence du titre se résume dans sa simplicité paroxystique. Le joueur ne meurt jamais, pire, il échoue. Encore, et encore, et sans cesse. Un échec qui est d’autant plus frustrant qu’il n y a aucun ennemi direct, c’est Jump King contre la tour. Ah, si, tout de même, il y a bien les éléments. Le vent, qui vous pousse à un certain niveau (il faut donc prendre en compte sa force et sa direction), la glace qui vous fait glisser sur les plateformes. Oui, vous avez bel et bien du souci à vous faire. Plus vous grimpez, plus la difficulté sera accrue. Mais sachez d’ores et déjà que dès le premier niveau, elle est déjà présente, bien présente. On pourrait alors s’arrêter très rapidement et se dire que le jeu n’en vaut pas la chandelle... Mais une grosse fierté, combinée à la curiosité de savoir si cette nana nous attend bel et bien au sommet de la tour, poussera la plupart des téméraires à s’infliger cette peine. Et tant mieux, car le jeu est travaillé. Le level design notamment est riche et varié, basé sur un travail de pixel-art maîtrisé, et accompagné d’une bande-son de circonstance en bit, qui varie de belle manière en fonction du niveau et de l’ambiance de celui-ci. Les différentes étapes de cette tour se suivent et diffèrent. On retiendra donc cette phrase : « Ce n’est pas l’arrivée l’important, c’est le trajet ».

Point complet
Chaque nouvelle plateforme atteinte représente une douce et minuscule victoire. Mais de poser les deux pieds sur l’une d’entre elles après quelques dizaines (voire centaines) de tentatives procure un effet certain. Tout ça pour se retrouver à chasser la prochaine en sachant pertinemment que la chute est inévitable. C’est ce qui fait le charme général du titre. Aucun ennemi, si ce n’est soi-même, et pourtant, un challenge de chaque instant. Pour la durée de vie du titre, elle varie, de l’un à l’autre. On peut déjà voir les speedrunners s’en donner à cœur joie sur Internet et terminer le titre en cinq malheureuses minutes. Pour le commun des mortels, la première tentative se conte en quelques… heures. Et ce qu’il y a de bien avec ce genre de titres, c’est qu’on peut le recommencer à souhait pour améliorer sa performance. On pourra trouver au fur et à mesure de nos ascensions quelques passages secrets qui permettront de se faciliter la tâche, ou du moins de trouver un autre chemin.

On a adoré :
Challenge constant
Direction artistique réussie
L’humour dans la douleur
La simplicité
On n'a pas aimé :
A ne pas mettre entre toutes les mains
Pas de jauge (mode facile pour certains ?)


Consulter les commentaires Article publié le 24/06/2020 par Manuel-Ange A.


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