Test - Hot Wheels Unleashed - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Koch Media
Développeur
Milestone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  30.09.2021
Nombre de joueurs
1
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Test - Hot Wheels Unleashed - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneQuelques jours avant la sortie de Hot Wheels Unleashed, Koch Media nous a fourni un code pour nous permettre d’assurer la critique du jeu. Votre serviteurs, Vincent / onizukadante a donc rendu un avis complet sur le solo, le multijoueur en local et les outils de créations à lire ici. Celui-ci ayant été rédigé après avoir bouclé le solo, il était suffisamment complet pour qu’il n’y ait pas à le retoucher. Vous pouvez donc le (re)lire dans son intégralité dans notre critique. En revanche, nous avons ajouté quelques lignes au sujet de la partie multijoueur en ligne que nous avons pu tester après la sortie du jeu dans des conditions dites normales d’utilisation. Bonne lecture !

Pour le multi, c’est minimum syndical

Tout est dans le titre de ce paragraphe, Milestone a vraiment fait le minimum syndical au niveau du multijoueur en ligne. On peut bien entendu créer sa partie avec quelques filtres (limiter l’utilisation d’une classe de véhicules, gérer ou non les collisions, opter pour un circuit imposé ou laisser les joueurs de la partie voter…) ou se lancer dans une partie rapide qui n’est rien de plus qu’un simple matchmaking permettant d’obtenir quelques pièces supplémentaires pour entre autres acheter des lootboxes ou des véhicules via les offres limitées pour compléter sa collection. Une fois la recherche lancée, le joueur est propulsé en plein milieu d’une partie, ce qui fait qu’on arrive souvent en tant que spectateur le temps que la session en cours se termine. Ensuite, on participe au vote pour choisir le circuit parmi ceux proposés et on se lance dans la course. Le réseau s’avère plus ou moins stable mais nous avons surtout constaté que les soucis de collisions évoqués dans l’avis complet sont ici totalement accentués. De fait, avec les collisions activées, les parties peuvent vite devenir frustrantes. En plus, pour rejoindre une partie, si le chargement arrive assez rapidement à 100%, il bloque parfois pendant une minute ou plus, tournant sur la recherche des joueurs qui se déconnectent / reconnectent et ainsi de suite jusqu’à la finalisation de la liste des participants. Loin d’être catastrophique, ce multijoueur en ligne peut s’avérer agréable lorsque la partie se déroule bien ou complètement frustrant quand on subit les soucis de connexion et/ou les collisions hasardeuses. Dans tous les cas, avec seulement la possibilité de faire des courses classiques, le contenu reste vite limité. Ca manque de tournois, de modes à élimination, etc.


Texte initialement publié dans l'avis pré-Day 1 à partir d'ici

Introduction



Difficile de ne pas connaître les Hot Wheels, ces petites voitures miniatures avec lesquelles nous jouions déjà enfants. En effet, la marque américaine a été fondée en 1968 et elle continue à produire bon nombre de modèles, que ce soient des véhicules reprenant des modèles de marques bien connues (comme Ford, Fiat…) ou d’autres issus de collaborations avec des licences célèbres comme Bob l’Eponge, les Tortues Ninja, K2000, Batman, Mario Kart, etc. Bien entendu, comme tout ce qui fonctionne commercialement, certains essaient d’exploiter le filon en le déclinant… Avec la matière qui existe, il y a de quoi largement faire un jeu Hot Wheels. Rassurez-vous, beaucoup ont déjà eu l’idée par le passé et c’est comme ça que nous avons pu voir entre autres des titres complètement loupés comme Hot Wheels : Beat That ! ou Hot Wheels – Le Meilleur Pilote Mondial pour ne citer que ceux-là, ou encore d’autres plutôt corrects comme Hot Wheels : Turbo Racing, et ce sans parler du DLC intégré à Forza Horizon 3. Mais cette fois, c’est Milestone, célèbre studio italien spécialisé dans les jeux de course, qui s’attaque à la licence avec un Hot Wheels Unleashed développé sous Unreal Engine. Reste à voir si la licence arrive à reprendre de la vitesse ou si elle se crashe au premier virage…

De la Mustang au Skull Crusher, tous dans le bus !

Pour pouvoir jouer dans de bonnes conditions, il faut se lancer dans le mode solo, le Hot Wheels City Rumble qui demande de participer à une cinquantaine de courses, à une trentaine de défis contre-la-montre et à cinq combats de boss. Si la petite phrase de bienvenue peut laisser à penser qu’il y aura un minimum d’efforts au niveau de la scénarisation, on déchante vite, ledit mode n’étant qu’une succession d’épreuves visant à progresser dans la campagne et à débloquer des éléments. Des chemins tout tracés indiquent ainsi la route à suivre pour progresser, en sachant que certains sont bloqués par des défis secrets (neuf en tout) qu’il faut débloquer en remplissant une condition particulière (comme finir sur le podium d’une course avec un certain véhicule, la petite phrase du défi faisant référence au nom de la course en question). Pour chaque défi de course, il y a deux objectifs. Le premier, qui est de finir sur le podium, permet de valider l’événement et de débloquer la suite. Le second, qui est de finir premier, permet de considérer l’événement comme terminé, on parle donc de défi Unleashed. Pour le contre-la-montre, c’est exactement la même idée mais avec deux objectifs de temps différents. Autrement dit, il n’y a rien d’autre, pas de niveau avec des éliminations, pas de tournoi.

La seule particularité, ce sont les courses de boss qui ajoutent des pièges supplémentaires (l’araignée et ses toiles, qu’on retrouve ensuite dans plusieurs circuits, le ptérodactyle et ses tornades, le fantôme et ses apparitions qui masquent une partie de l’écran, le yéti et ses plaques verglacées qui bloquent les roues ou encore le scorpion et son poison qui empêche d’utiliser le turbo). La progression manque un peu de saveur, surtout quand on refait deux ou trois fois exactement le même tracé (au moins une fois en course et une fois en contre-la-montre) mais elle permet de débloquer des véhicules, de l’argent virtuel et des écrous. En plus des véhicules prédéfinis à débloquer, on arrive également à obtenir des lootboxes, soit à l’issue d’une course, soit en arrivant sur une case de récompense, qu’il faut ensuite aller ouvrir. Le bon côté, comme toujours avec le système, c’est qu’on est comme un enfant à Noël devant la surprise à découvrir. Le mauvais côté, c’est qu’on se tape également des doublons, à tel point qu’on préfère finalement se rendre dans les offres spéciales qui permettent de choisir le véhicule à s’offrir moyennant finances. Certes, cela ne nous a pas empêché de claquer 500 unités de notre monnaie locale pour nous offrir de temps en temps une lootbox supplémentaire.

Quant aux écrous, ils permettent de se rendre dans sa collection et d’améliorer ses véhicules pour leur faire gagner un niveau. Ainsi, un commun va devenir rare, puis légendaire, sans parler des véhicules secrets qui ne peuvent pas être améliorés. Chaque véhicule a ses propres caractéristiques niveau vitesse, accélération ou encore maniabilité, en plus de son système de boost. Ainsi, un véhicule comme le bus est lent et lourd à manipuler (il faut anticiper chaque virage) mais son système de boost lui permet de compenser ça. A contrario, la F1 améliorée au niveau Légendaire a la vitesse et l’accélération à fond mais elle n’a plus qu’une petite dose de boost (ce qui la rend moins efficace lorsqu’on enchaîne trois loopings par exemple). Bref, si certains véhicules sont clairement à privilégier pour les contre-la-montre (comme la 24 Ours ou la F1), tous arrivent à s’en sortir lors des courses pour peu que l’on maîtrise le gameplay. Ultra simple et accessible celui-ci ne demande de maîtriser que trois touches, celle de l’accélération, celle du frein pour déraper et le A pour lancer le boost. Le Y reste également un bon ami pour se remettre dans la course tant les errances de la physique et la mauvaise gestion des collisions peuvent amener à des accidents de parcours, à des voitures qui se retournent ou pire qui font n’importe quoi après un contact avec un mur.

Du fun en intraveineuse ?

Pour le reste, c’est du tout bon avec un système de jeu à base de dérapages pour prendre les virages et charger son boost et, par conséquent, de boost pour gagner encore en vitesse. C’est fun, ultra accessible et même addictif. A cela, il faut ajouter plusieurs modules qui pimentent les parties, comme des accélérateurs, des bandes permettant de charger plus vite sa jauge de boost ou de donner un peu plus de vitesse au bolide, sans parler des pièges, comme les barrières pouvant nous ralentir, celles qui déterminent le chemin à prendre entre les deux possibles, les toiles d’araignée qui nous ralentissent et, bien entendu, tous les endroits où l’on peut faire une sortie de route ou louper un checkpoint parce qu’on dérape en dehors des plots dans les rares endroits qui ne sont pas sur les pièces oranges, jaunes ou bleues des célèbres circuits de la marque. A part lorsqu’on se tape trois fois d’affilée l’araignée qui prend un malin plaisir à nous cracher sa toile dessus, il faut bien avouer qu’on prend un malin plaisir à découvrir les différents tracés, en sachant qu’il y en a plus d’une cinquantaine. Le track design est vraiment réussi et plus on avance dans le solo, plus les niveaux sont tortueux.

Avec une soixantaine de véhicules à débloquer en plus, le contenu est plutôt agréable. Mais ce n’est pas tout car le jeu intègre un éditeur de livrées plutôt bine foutu. Intuitif, il permet de choisir son bolide et de le personnaliser comme bon nous semble avec plusieurs calques à appliquer, les couleurs à modifier et même la possibilité de choisir la matière pour le rendu visuel. Vous en voulez encore ? Il est possible de passer par un éditeur de tracés qui permet de faire exactement ce que l’on souhaite comme parcours. Même s’il faut un petit temps d’adaptation pour le maîtriser, on se rend bien compte qu’il reste assez souple et complet, d’autant plus lorsqu’on a débloqué toutes les pièces via le mode solo, dont les modules spéciaux comme la tête de dinosaure, le dragon qui crache du feu, le fantôme, etc. Si la communauté suit, grâce au partage des tracés, il y a de quoi offrir une durée de vie quasi infinie, en sachant que nous avons passé une bonne quinzaine d’heures au total pour parcourir tout le mode solo, faire quelques livrées, éditer des circuits, participer à des courses et contre-la-montre en partie rapide et faire quelques courses en local en écran splitté. C’est le petit plus pour jouer contre un ami dans le canapé. L’écran est splitté verticalement et le titre reste fluide, un bon point pour se mesurer à un autre humain plutôt qu’à l’I.A.

Pour autant, celle-ci est assez honorable, avec quatre niveaux de difficulté qui permettent à tout un chacun de trouver un challenge à sa hauteur, du Facile pour les débutants (mais encore trop dur pour les jeunes enfants) à Extrême pour ceux qui cherchent les trajectoires parfaites et une tension extrême. Le mode Normal offre un défi déjà très correct pour le commun des mortels, tandis que le mode Difficile est déjà pas mal pimenté avec une I.A. qui bourrine, notamment dans les virages. Reste le mode multijoueur en ligne qui offre la possibilité de créer sa session ou d’en rejoindre une rapidement. Nous reviendrons sur celui-ci dans quelques jours lorsque nous aurons pu tester sa stabilité dans des conditions normales avec un plus gros afflux de joueurs. Petit plus au sujet du contenu, le jeu est doté d’un mode photo accessible via le menu pause lors des courses. Bien foutu, il permet de régler la caméra, le focus et plusieurs autres options, en plus de la possibilité d’ajouter des filtres. Il est très agréable et permet de faire quelques beaux clichés, d’autant que le jeu a une « belle gueule ». Carburant sous Unreal Engine, sur Xbox Series X (support utilisé pour le test du jeu), il est vraiment joli à l’œil. Les voitures sont parfaitement modélisées, les textures sont travaillées et il y a plusieurs beaux effets, à commencer par les reflets. Milestone fait honneur à la marque. La bande sonore sied également à l’ensemble, notamment grâce à des bruitages très corrects. Les musiques, dans le ton, s’avèrent assez vite répétitives, au point que nous avons préféré en baisser le volume.

Attention à la facture…

Enfin, notons que le jeu est officiellement vendu à prix doux, à 49,99€… Mais c’est pour la version de base, puisque l’édition Collector monte à 69,99€ (deux DLC et le Season Pass 1) et la Stunt Edition tutoie les 90€… La différence, ces que ces deux éditions comportent du contenu supplémentaire, la plus chère intégrant plusieurs packs de véhicules mais également deux Season Pass qui ajouteront au total 2 expansions, 19 véhicules (dont certains sous licences qui ont une sacrée classe), 6 packs thématiques et 6 modules pour l’éditeur de tracés… Et il faut savoir qu’un troisième pass est déjà au programme, le tout allant permettre d’avoir des véhicules sous licences Barbie, DC, Les Maîtres de l’univers, Street Fighter, Les Tortues Ninja et OEM (Fabriquant d’équipement d’origine) avec Aston Martin, BMW, McLaren. La pratique commerciale a de quoi faire déglutir.

Point complet
En bref, Milestone a fait du bon boulot pour offrir un jeu agréable, fun et à la prise en main immédiate. Tout n’est pas parfait mais avec un prix doux (49,99€) appliqué, il est bien difficile de cracher dessus. On s’amuse bien, on rage parfois à cause des collisions ou des errances de la physique mais on prend un malin plaisir à débloquer de nouveaux bolides, à découvrir les modules qui pimentent les parties, à passer du temps sur la création des livrées et des circuits (avec cinq environnements distincts agréables). Le contenu est consistant même si on sait pertinemment d’avance que le prix doux est un trompe l’œil qui cache une arrivée massive de DLC payants qui risquent d’en faire craquer plus d’un et donc de faire grimper en flèche la facture… Après chacun est libre de céder à la tentation ou non… En tout cas, Hot Wheels Unleashed est un bon divertissement qui ravira les fans et assurément le meilleur jeu Hot Wheels à ce jour. Attention, même si tout n’est pas parfait, il est fun et vite addictif… A moins de ne pas accrocher aux soucis liés à la physique et aux collisions (accentués en ligne) ou de se lasser de ne faire que des courses à douze voitures et des contre-la-montre, le manque de diversité à ce niveau pouvant être pesant à la longue.

On a adoré :
Des Hot Wheels bien modélisées
Gameplay ultra accessible et fun
Mode Photo bien foutu
Réalisation très propre
Joli à l’œil
Track design réussi
L’éditeur de livrées
L’éditeur de tracés
Plein d’éléments à débloquer
Muli à 2 en écran splitté
Quatre difficultés
Améliorer son véhicule
Défis contre-la-montre exigeants
Plus d’une 50taine de tracés
Les modules pièges
Multi en ligne fonctionnel
Les offres limitées
Le côté découverte des lootboxes
On n'a pas aimé :
Et la frustration des doublons
Des errances dans la physique
La gestion des collisions…
Accentuée en ligne
Manque de variété dans les modes
Progression en solo fade
Multi en ligne minimaliste
Se taper l’araignée 3 fois d’affilée dans certains circuits


Consulter les commentaires Article publié le 06/10/2021 par Vincent P.


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