Test - HITMAN 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
IO Interactive
Genre
Action / Infiltration
Statut
Disponible
Date de sortie
  14.11.2018
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
69,99 €
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Test - HITMAN 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneAprès un opus faisant office de reboot en 2016, sorti au format épisodique sous le giron de Square Enix, le studio danois IO Interactive a réussi à conserver la licence Hitman pour offrir un nouveau volet, le deuxième depuis le reboot. Petit fait marquant, c’est Warner Bros. Interactive Entertainment qui s’occupe de l’édition de ce HITMAN 2. Avec un retour à un format plus traditionnel, ce HITMAN 2 s’apparente-t-il à une vraie suite ou plus à une « saison 2 » disponible en un seul bloc ?

Il était une fois… Un assassin maîtrisant son sujet…



Comme énoncé, l’histoire prend place juste après celle du premier. Notre Agent 47 « travaille » donc pour le client de l’ombre, assisté par Diana, son contact de l’ICA. Le scénario n’est clairement pas le point fort du jeu. Notre assassin a un vrai but à chaque mission et l’ensemble se laisse suivre mais il ne faut pas s’attendre à plus. Adieu les cut-scenes, nous avons quelque chose de plus figé. Heureusement, le véritable intérêt du titre n’est pas à chercher là mais plutôt du côté du gameplay et des possibilités offertes aux joueurs. Le soft offre divers environnements (une villa sur une plage à l’écart de toute vie en guise d’intro, un paddock à Miami, un village en pleine jungle colombienne…). Avec une orientation bac à sable, chaque environnement permet de découvrir une ambiance particulière, des situations variées et la possibilité de faire preuve d’imagination en ce qui concerne l’infiltration et les meurtres. En bref, Hitman 2 reprend l’efficace formule de l’opus de 2016 permettant d’éliminer une cible avec une liberté presque totale. A nous de choisir comment l’abattre !

Pas de couloir, pas de sensation d’être pris par la main, on démarre à un endroit de la map (d’autres points sont à débloquer via des succès et défis) et un ou plusieurs objectifs apparaissent. Petit plus, la map dispose de plusieurs étages pour assurer une certaine verticalité. Il ne reste plus qu’à choisir, planifier et calculer comment mener à bien notre mission. L’amusement et le dépaysement sont garantis d’une mission à l’autre. Il est toujours aussi plaisant de se promener sur la carte, de repérer la faille dans la sécurité pour passer, de trouver le bon déguisement pour accéder à une zone restreinte (une tenue X ouvrira un accès mais en fermera un autre par exemple) et de ramasser des objets qui peuvent servir d’armes ou de leurres. Bien entendu, on peut également utiliser l’empoissonnement d’un buffet, le sabotage d’une roue de secours, faire tomber un lustre pour simuler un accident, créer des leurres, etc., tout est bon pour arriver à ses fins. Comme si cela ne suffisait pas, il y a également un bel arsenal à portée de mains, et ce que ce soit des armes à feu ou armes blanches traditionnelles, sans parler d’une clé à molette, d’une paire de ciseaux et de tout ce qui traîne dans l’environnement, les armes pouvant être utilisées comme telles ou lancées.

Au lancement de la mission, on a tendance à croire que l’objectif va être vite plié, mais on se prend tellement au jeu de l’infiltration, des coups dans l’ombre, d’assurer sa couverture et de réussir son objectif sans être démasqué (via les gardes, les caméras ou notre reflet dans les miroirs - une des nouveautés -), de maquiller notre assassinat en accident, etc., que les heures passent sans qu’on ne s’en rende compte. Bien sûr, une très bonne partie de l’environnement vivant est scripté, à nous donc de bien appréhender et analyser la situation. Manette dans les mains, on se retrouve avec un sentiment de déjà joué si on a fait le précédent. La prise en main est rapide même si l’Agent 47 reste un peu raide parfois. Par exemple, il ne veut pas sauter une barrière pourtant accessible ou escalader une paroi facile d’accès, sans parler de la présence de quelques murs invisibles. Cela ne gêne pas trop l’expérience mais il y a des améliorations à apporter à ce niveau. Au rayon des nouveautés, on note le petit encart en haut à droite qui donne un visuel de la situation quand on est repéré ou qu’une personne détecte quelque chose de suspect, un système de dissimulation dans la foule ou encore une interface retouchée pour gagner un peu en ergonomie.

Il y en a dans la mallette !

La durée de vie dépend fortement de la difficulté choisie et de la volonté de compléter ou non tous les défis proposés. Même pour un néophyte, nous déconseillons fortement le mode Facile, les ennemis étant peu nombreux et peu vigilants, sans compter que les alertes se déclenchent bien moins vite. Cela gâche quelque peu le plaisir du jeu et son but premier : travailler dans l’ombre ! De cette difficulté dépend également les sauvegardes auto ou non et la possibilité de sauvegarder ou non au cours de notre mission. Le mode de difficulté le plus élevé propose un réel gros challenge. Le mode par défaut est plutôt bien équilibré pour offrir une expérience de bonne facture, des fois assez punitives mais de façon juste. Nous vous conseillons donc de commencer avec la difficulté par défaut et, selon votre aisance, de monter d’un cran. Chaque mission dispose de son lot d’intrigues (opportunités dans le premier opus). Totalement optionnelles, elles viennent compléter le contexte de la mission en donnant surtout des pistes sur comment avancer. Même si cet aspect « guidage » va un peu à l’encontre de la liberté d’action laissée, il faut avouer que cela ne reste qu’une indication de direction qui n’est pas trop intrusive.

A la fin de chaque mission, l’interface indique ce qu’il reste à découvrir, ce qui donne une indication du taux de complétion du contenu disponible pour la mission en question, de notre niveau, des items et bonus à débloquer, etc. A noter que remplir ces défis débloquera de nouveaux points de départ dans les missions, de nouveaux gadgets et autres contenus du genre. Pour venir à bout de la campagne, sans chercher à remplir autre chose que l’objectif principal, il faut compter une dizaine d’heures… Mais, vous l’aurez compris, il y a une rejouabilité très importante. La durée de vie peut facilement être doublée pour celui qui vise le 100% ! En plus de cette campagne, le mode contrat est toujours présent, avec des contrats placés sur des cibles éphémères, comme dans l’épisode de 2016 (la première cible apparaitra dans quelques jours !). Il y a également des contrats générés et partagés par la communauté. Autant dire que le contenu disponible devrait être quasi illimité entre le contenu fourni par l’éditeur et celui créé et partagé par les joueurs.

Un vrai fantôme cet assassin !



A cela s’ajoute la possibilité de rejouer les missions du Hitman de 2016 (à condition de le posséder) avec les modifications de ce nouvel opus et deux modes supplémentaires : le mode Sniper Assassin (qui a fait office de bonus de précommande en stand-alone) et le mode Ghost. Le premier, le mode sniper, est un mode jouable en solo ou en coop dans lequel les deux joueurs doivent assassiner leur cible sans bouger de leur perchoir. On dispose de quinze minutes pour abattre les cibles prioritaires et les cibles bonus. L’aspect scoring y est très important : un headshot apporte un bonus, le fait de cacher le corps un autre et, bien entendu, ce mode propose des défis qui apportent un multiplicateur de score une fois la mission finie (par exemple : n’assassiner les cibles qu’avec un tir dans la tête, cacher tous les corps cachés…). Le second mode est un mode compétitif dans lequel deux joueurs s’affrontent dans une compétition demandant de mener rapidement la mission, mais surtout de le faire bien, en gardant un œil sur le mode « parallèle » : une map, deux assassins, chacun a cinq cibles aléatoires, que le meilleur gagne ! Quand un assassin atteint sa cible, l’autre joueur reçoit une alerte avec un timer pour remplir lui aussi son objectif ! Ce mode est sympa et propose quelque chose d’un peu différent de ce que la licence connaît, ajoutant une petite pression sur les joueurs en partie. L’ajout de ces deux modes est un bon point mais il est dommage que le titre ne propose qu’une seule map par mode de jeu pour la sortie. Nous espérons que d’autres cartes seront prochainement proposées !

Du côté de la technique, le jeu est dans la lignée du précédent, avec pas mal de détails ci et là, dont les objets avec lesquels interagir. La direction artistique offre un rendu global plutôt joli, notamment sur Xbox One X, sans pour autant surpasser les standards actuels. On trouve parfois quelques détails assez pixélisés, comme par exemple les herbes et autres feuillages lorsqu’on se cache. Autre point, sur la mission qui fait officiel de tutoriel, nous avons eu quelques ralentissements lors d’une fusillade, sans trop impacter la séquence pour autant. A ce détail près, le framerate se montre majoritairement stable, et ce malgré la vie présente partout. Côté son, il faut compter sur des doublages anglais accompagnés de sous-titres en français. Les musiques se veulent discrètes et renforcent l’immersion. L’I.A., quant à elle, a quelques failles. Il arrive même de temps en temps qu’elle soit dans les choux. Par exemple, les ennemis arrivent à la queue leu-leu, certains sont déboussolés en deux secondes, perdent notre trace trop rapidement ou tirent carrément dans notre discrétion sans nous avoir vus. En revanche, en augmentant la difficulté, les ennemis sont plus agressifs et coriaces, ce qui gomme partiellement certains errements.

L’avis perso d’Hervé // Une suite fun à jouer !

Je vais la faire rapidement : si vous n’avez pas aimé le premier épisode ou que celui-ci ne vous attire pas du tout, vous pouvez passer votre chemin sans risque. La formule, bien que connue, est toujours aussi bien huilée et, dès lors que vous adhérez au concept, le fun est immédiat. La durée de vie de l’histoire est dans la lignée du premier, avec six (sept si on compte le tuto dans la villa) environnements variés et plus ou moins vastes, vivants et regorgeant de possibilités pour offrir un simulateur de meurtres des plus plaisants. Point de vue gameplay, on sent peu de différence, il reste du boulot sur l’IA et nous avons eu quelques légers accrocs sur One X, mais le reste fait tellement bien le boulot que le bilan global est positif. On a un contenu imposant, des possibilités énormes, une immersion de bonne facture, de nouveaux modes et quelques améliorations bienvenues. En plus, il faut rajouter le mode contrat et le plaisir de créer un plan bien ficelé dans l’ombre pour toucher le but… Cela n’a pas de prix ! Le passage au format standard pour le jeu bac à sable d’IO Interactive est un point positif également pour moi, afin d’avoir mon jeu dans son intégralité dans les mains une fois passé en caisse. Je peux le retourner quand je veux et comme bon me semble. Pour moi, nous avons donc affaire à un très bon opus Hitman, qui succède de belle manière à celui de 2016 qui était déjà réussi. Il conserve néanmoins les points faibles de celui-ci mais il se pare surtout de ses points forts et de quelques ajouts bien pensés !


Point complet
Malgré quelques défauts, dont un scénario très léger et un assassin parfois un peu trop raide, HITMAN 2 assure le job. Notre Agent 47 est de retour à son plus haut niveau, offrant des environnements variés et surtout une liberté d’action quasi-totale dans la façon d’approcher et éliminer ses cibles. On se surprend à jouer la carte de l’infiltration à fond et à essayer d’élaborer des plans plus ingénieux et originaux les uns que les autres. La rejouabilité est là, le contenu est bon, le plaisir est évidemment de la partie, bref, c’est une réussite. Ceux qui ont fait le premier pourront tout de même reprocher un gameplay très proche, même s’il est très bon, sans véritable grosse nouveauté qui viendrait justifier un peu plus le statut de suite vendue au prix fort. Enfin, ne chipotons pas, HITMAN 2 remplit parfaitement son contrat en ajoutant en prime deux modes de jeu, limités à une map chacun certes, qui apportent un peu de diversité et de challenge.

On a adoré :
Des environnements travaillés
Bonne rejouabilité
Plein de possibilités
Durée de vie importante
Les contrats
Rendu global très correct
Le 1er avec les améliorations du 2 (pour ceux qui l’ont)
Quelques ajouts
De nouveaux modes
Gameplay ultra efficace…
On n'a pas aimé :
Sans grosse nouveauté réelle
IA aux fraises parfois
Scénario assez léger
Un Agent 47 un peu raide parfois
Quelques (rares) loupés techniques
Une seule map par mode supplémentaire


Consulter les commentaires Article publié le 17/11/2018 par Hervé D.


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