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Golden Axe : Beast Rider



Editeur
Sega
Développeur
Secret Level
Genre
Beat'em All
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.10.2008
  14.10.2008
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Heroic-fantasy
Mémoire
288 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Prix de lancement
64,00 €
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Véritable mythe dans l’histoire du jeu vidéo, Golden Axe est sans aucun doute l’un des beat them all les plus marquants de la Megadrive. Plusieurs dizaines d’années plus tard, Sega décide de produire un nouvel épisode en optant cette fois pour un beat them all tout en 3D et jouable uniquement en solitaire. Au programme de l’aventure : un jeu sanglant, avec une héroïne attachante, capable de chevaucher fièrement des créatures et d’esquiver avec une précision irréprochable les coups des ennemis. Mais ces quelques maigres atouts suffiront-ils à faire de cette suite un jeu culte ?

Changement de voie




Golden Axe est une véritable légende du jeu vidéo. L’un de ces jeux qui a marqué l’Histoire et qui est parvenu à laisser des souvenirs inoubliables dans l’esprit de millions de joueurs. Remettre au goût du jour une telle licence n’était donc pas une tâche aisée pour les développeurs de Secret Level qui ont opté pour une approche assez traditionnelle du genre tout en incluant pas mal de petites nouveautés plus ou moins originales… Avant d’aller plus loin, il est important de préciser que Beast Rider n’a pas grand-chose en commun avec le Golden Axe d’origine, si ce n’est peut-être l’univers, les décors, la violence et l’héroïne, terriblement sexy. Les développeurs ont fait table rase du passé et n’ont pas souhaité donner la possibilité au joueur d’incarner au choix leur personnage préféré. Dans Beast Rider, on ne peut en effet en jouer qu’un seul : une jeune et charmante femme qui se bat avec courage, que ce soit à pied ou sur le dos de ses montures. Seconde petite déception pour les fans : le mode coopératif du jeu d’origine a disparu pour laisser sa place à une aventure jouable uniquement en solitaire. Du coup, le titre s’adresse principalement aux amateurs solitaires du genre appréciant entre autres Conan ou God of War pour ne citer qu’eux…

Golden Axe : Beast Rider propose plusieurs modes de jeu. Mais lorsque vous le lancez pour la première fois, un seul mode est accessible : l’aventure solo. Avant de faire vos premières armes, vous devez donc choisir le niveau de difficulté parmi les deux proposés (normal et difficile). L’expérience nous amène à vous conseiller d’opter pour le mode normal, l’aventure étant assez longue et loin d’être évidente. Et c’est là que l’on découvre la première bonne surprise du jeu : contrairement à des tas de beat them all, Beast Rider ne se boucle pas en trois ou quatre heures mais bel et bien en douze, voire quinze heures. En sus, en avançant, vous gagnez de nouveaux sorts, de nouvelles capacités, mais débloquez aussi des cinématiques, accessibles depuis le menu principal, un mode Survie en Arène, plutôt amusant, et un mode Défi, histoire de rendre certains combats plus alléchants…

Plutôt long, le soft est aussi assez difficile pour les joueurs néophytes. Contrairement à Conan, le soft de Secret Level ne propose pas qu’une série de combats contre des petits groupes d’ennemis qu’il vous faut exploser en enchaînant les combos… D’ailleurs, Beast Rider ne propose aucun combo (ce qui est plutôt regrettable). En revanche, on ne peut qu’apprécier le fait que le gameplay soit loin de se limiter à quelques séries de combats dans des décors ultra-linéaires ! Pour vous aider dans votre tâche, vous avez en effet accès à plusieurs sorts (boules de feu, bouclier de feu…), que vous pouvez utiliser moyennant une certaine partie de votre barre de magie. A cela, on ajoute le fait que vous pouvez chevaucher diverses créatures, que vous trouverez sur votre chemin, qui disposent toutes d’attaques uniques (boules de feu, écrasement, invisibilité…). Face à vous : de petits groupes d’ennemis, souvent très différents les uns des autres, qui demandent tous des approches différentes. Si pour les plus faibles il est préférable de foncer dans le tas en évitant de se protéger, vous devrez apprendre à esquiver les autres ennemis, plus puissants. Pour ce faire, les développeurs n’ont pas inclus un système de bouclier, mais lui ont préféré des esquives. Pour « éviter » les coups des opposants, il faut observer l’aura de couleur qui entoure leur arme. Si elle est orangée, il faut appuyer sur la gâchette gauche au bon moment pour éviter le coup, tandis que si elle est bleue, il faut faire la même opération, mais avec la gâchette droite. Le système est plutôt simple à mémoriser, mais difficile à maîtriser lorsque vous devez faire face à plus de trois ennemis simultanément. Difficile en effet de n’encaisser aucun coup… D’autant que les ennemis ne vous attaquent pas tous au corps à corps. Dans votre longue chevauchée, vous devrez en effet affronter de puissants sorciers, mais aussi de gigantesques boss à attaquer au bon moment en évitant de se faire surprendre…

Complètement barbare ?




Passé le cap des six heures de jeu, l’aventure devient de plus en plus difficile et les néophytes risquent bien de lâcher prise sous le poids de la difficulté. Plutôt agréable à prendre en main, fun, varié, long et assez difficile, Golden Axe n’en demeure pas moins un jeu qui manque d’ambition et de profondeur. Le manque de variété dans les coups ou même de combos, n’est pas catastrophique en soi, vu la variété des affrontements et la présence de montures, mais il faut reconnaître qu’on aurait apprécié davantage de techniques. Pour le reste, les décors restent affreusement linéaires, à quelques exceptions près, les boss sont assez peu nombreux et le soft manque de piment. Comprenez par là que comparé à un God of War ou un Ninja Gaiden, Golden Axe fait peine à voir, la faute à des affrontements assez lents et parfois même ennuyants. Heureusement, il demeure agréable à parcourir et la variété des décors couplée à l’univers mature du jeu (nudité et violence sont au programme) poussent le joueur à découvrir le fin mot de l’histoire, aussi simple et ridicule puisse-t-il être.

D’un point de vue technique, le meilleur côtoie le pire. On sent qu’un gros effort a été fait pour nous immerger pleinement dans l’univers, avec une bande sonore mélangeant musiques héroïques, voix en version originale sous-titrée et bruitages très réalistes, mais d’un autre côté, la réalisation graphique s’avère globalement assez décevante. Si l’univers de Golden Axe est cohérent, que ce soit grâce aux mélodies qui accompagnent l’aventure ou tout simplement au design général du jeu, exceptionnel, il faut bien reconnaître que certains décors sont particulièrement pauvres en détails. Bien sûr, certains diront que la plus grosse partie du jeu se déroule dans le désert… Mais il n’empêche qu’on aurait apprécié des aires de jeu plus vastes, moins linéaires et plus travaillées. La végétation se fait rare dans Golden Axe, tout comme les habitations. Néanmoins, il faut bien reconnaître que le titre assure l’essentiel avec de beaux effets spéciaux, une modélisation des personnages plus que convaincante (l’héroïne est magnifique, a du style et est sexy, tandis que les ennemis sont terrifiants), de grosses bestioles effrayantes et des décors qui se perdent à l’horizon. C’est beau, mais cela manque cruellement de vie… A côté de cela, certaines textures s’avèrent tout simplement hideuses et risquent bien de vous rappeler certains softs sortis sur la précédente génération de consoles, rien que ça !

Point complet

Plutôt correct graphiquement, offrant une solide durée de vie, un univers soigné, une héroïne attachante et beaucoup d’excellentes idées au niveau de la jouabilité (montures, esquives, furies…), Golden Axe : Beast Rider souffre du manque d’inspiration des développeurs qui se sont contentés de copier la concurrence en n’apportant que quelques maigres nouveautés. Si le jeu est plutôt agréable à prendre en main, il faut reconnaître que l’absence de combos, de mode coopératif et le scénario bancal rendent malheureusement l’expérience assez éprouvante pour les adeptes du genre. Qui plus est, le titre n’a plus grand-chose à voir avec la licence d’origine. Mais pris indépendamment de la série, Beast Rider n’en demeure pas moins un beat them all honnête qui plaira aux amateurs de Conan et autres slashers sanglants.

On a adoré :
+ Une bonne durée de vie
+ Le système d’esquives
+ Les montures
+ L’héroïne
+ Un jeu sanglant
+ Des décors variés
+ L’univers du jeu
On n'a pas aimé :
- Pas de combos
- Pas de coopération
- Le scénario bancal
- Du beat them all old school
- Pas assez de boss
- Certains décors trop linéaires


Consulter les commentaires Article publié le 25-10-08 par Etienne F.


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