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Le Mech de classe combat devra plus évoluer en rentre-dedans et foncer à travers les lignes ennemies tout en faisant un maximum de dégâts tandis que le sniper devra se tenir à l’écart de la bataille. Outre ces classes de combattants très classiques, on retrouve l’éclaireur qui devra se contenter d’explorer la carte, en évitant l’ennemi, et le commandant qui effectuera des frappes tactiques. Nul doute qu’avec six types d’unités différentes, le gameplay du soft de From Software s’annonçait varié, et pourtant !
Le mode solo de Chromehounds est lent, ennuyant et répétitif à souhait. Sept missions pour chaque type de Mech, avec des objectifs similaires à chaque fois (détruire une base, explorer la carte, éloigner un ennemi trop puissant,…) et une vitesse de jeu particulièrement lente. Bon, d’accord nous sommes à bord de gros engins bien virils mais tout de même, il y a des limites ! 5km/h, on a déjà vu mieux comme sensations, et il suffit de laisser tourner notre regard vers le surprenant Mechassault 2 pour observer un titre nettement plus fun et varié que ce Chromehounds. Outre cette lenteur, le titre de From Software souffre également d’un manque de rythme évident. Chaque mission se boucle en maximum 5 minutes, avec un niveau de difficulté très mal géré qui passe du facile au difficile en deux temps trois mouvements. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, lors d’une mission, alors que le briefing continuait de se dérouler et que je m’avançais un peu en explosant un ennemi, j’ai vu apparaître l’écran : Mission réussie ! Où est l’intérêt ? Et quand la mission ne se boucle pas en 30 secondes chrono, on nous propose une petite balade dans d’immenses contrées vides et fades où notre unique objectif est d’éliminer cinq ennemis. Inutile de dire que l’adrénaline en prend un sacré coup, et c’est d’autant plus triste que le jeu de Sega était censé donner une impression de guerre totale, déception…
Par ailleurs, on soulignera tout de même l’effort du développeur qui nous propose de customiser nos Mechs, une manière intelligente de nous encourager à continuer l’aventure pour déverrouiller de nouvelles pièces mécaniques. Cependant, encore faudrait-il que cela ait de l’intérêt ! Hors, ce n’est pas le cas ici, du moins, en solo.
Pour ce qui est du multijoueurs, la conclusion est toute autre. Sega avait souligné l’intérêt que porteraient les joueurs aux divers modes de jeu mettant à contribution le Xbox Live, et preuve est de constater que l’éditeur japonais ne s’est pas trompé. D’ailleurs, le concept s’y prêtait, tout comme dans Return to Castle Wolfenstein. Six classes, avec des équipes de 4 contre 4, dans de grandes aires de jeu et avec des machines personnalisables, cela avait de quoi mettre l’eau à la bouche à n’importe quel otaku. Et heureusement d’ailleurs que Chromehounds possède ce mode en béton, sans quoi ce serait le zéro pointé ! Alors oui, c’est fun, et surtout très tactique à plusieurs mais encore faut-il disposer du Live, aimer les titres mettant en scène des robots et apprécier jouer à plusieurs. Dans ces conditions, Chromehounds mérite votre attention mais il faut tout de même souligner qu’on est très loin d’un Mechassault 2 ou d’un Steel Battalion ; vous voilà prévenus…
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Au niveau de la bande sonore, même constat. Les voix sont uniquement en anglais, sous-titrées en français et sans répétition des objectifs possible. Envie d’un rafraîchissement ? Il faudra attendre la fin du briefing, sans quoi vous risqueriez de louper quelques conseils… Et le pire dans tout cela, c’est que les voix anglaises sont ultra-stéréotypées, avec de beaux gros accents russes. Bien entendu, les bruitages et musiques vont de paire avec les voix : musiques endormantes, bruitages fades et répétitifs de tôle froissée. Pas de quoi nous procurer de véritables sensations. Pour tout vous avouer, j’ai très vite coupé ce son…
Point complet
On a adoré : + Amusant en multijoueurs + Plusieurs classes de robots + De jolies explosions |
On n'a pas aimé : - Graphismes moches - Mode solo inutile et ennuyant - Des robots très lents… - Court en solo - Scénario plat |
Consulter les commentaires | Article publié le 31-07-06 par Etienne F. |