Test - GoldenEye : Au service du Mal - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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GoldenEye : Au service du Mal



Développeur
Electronic Arts
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  02.12.2004
  22.11.2004
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
- Réseau local
Classification PEGI
Thème
Espionnage
Son
5.1
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Après un premier épisode sur N64, Goldeneye est de retour mais cette fois-ci du côté des bad boys… Grosse différence par rapport au premier opus : le jeu est développé par Electronic Arts et non plus par Rare qui en aurait fait un titre très certainement plus acceptable que ce FPS médiocre sorti à une époque où les FPS foisonnent. Comme quoi, EA compte vraiment sur le nom pour faire des bénéfices, à l’insu du consommateur ! Le test pour vous faire ouvrir les yeux sur ce produit marketing…

Licence to kill… yourself !




Donnez une licence à Electronic Arts et vous obtiendrez un jeu grand public avec un nom bien commercial et une superbe jaquette mais hélas, avec un contenu bien souvent ultra décevant. Certes la qualité des James Bond commençait à croître avec Espion pour Cible, Nightfire et plus récemment Everything or Nothing mais avec ce Goldeneye 2 : Rogue Agent, c’est une véritable chute de plus de 10 points que s’offre Electronic Arts… Mais commençons par le commencement et parlons un peu du principe même de jeu de Goldeneye 2. EA comptait avant tout offrir une approche différente de l’épisode à travers un FPS au look plus sombre où l’on incarnerait l’agent 00, ex agent de sa majesté reconverti dans le terrorisme et la violence gratuite.

Ayant rejoint l’organisation criminelle d’Auric Goldfinger, il se lance donc dans une lutte intense contre les plus grands de ce monde. Là où on aurait pu s’attendre à un scénario développé et à tout un lot d’originalités on ne retrouve que quelques idées mal développées et des bribes d’histoire sans grand intérêt face à la concurrence. En fait le réel intérêt de Rogue Agent est assurément le nombre d’armes disponibles, toutes très fun à utiliser. Que ce soit balancer une grenade ou utiliser deux guns simultanément, être le méchant, ça fait parfois plaisir. Bien sûr vous pourrez aussi réaliser des headshots, prendre des otages en guise de boucliers ou utiliser les différents gadgets mis à votre disposition mais il faut avouer que de telles possibilités commencent à être disponibles dans n’importe quel jeu et Goldeneye 2 souffrira très certainement de la comparaison. En fait quand j’ai entendu dire qu’EA allait s’occuper d’un James Bond version Mad, je me suis dit ma foi pourquoi pas, ça peut être sympa.

Le problème est que certes on incarne le méchant mais on n’y trouve pas grand-chose de bien… méchant ! Et c’est ainsi qu’on traverse la vingtaine de niveaux du jeu, l’ensemble se situant dans huit zones, en shootant allégrement tout ce qui passe à l’écran et en se planquant ça et là histoire de récupérer avant de repartir à l’assaut des dizaines d’ennemis qui vous attendent. Là, le jeu nous montre ses limites par son gameplay peu inovant, une maniabilité loin d'être à toute épreuve… Du coup on avance et on tire et la lassitude s’empare vite de nous, nous obligeant de manière indirecte à lâcher progressivement le jeu pour vite aller le mettre en occase…

Bond s’en va en guerre !




Côté armement, comme je le disais, il constitue le point fort de ce jeu, alliant magnum, mitrailleuses en tous genres et lance roquettes. La possibilité d’en prendre deux en mains est plus que jouissive et prendre un otage en s’armant simultanément est une option plus qu’appréciable, dommage que le reste ne suive pas. Le détonateur MK est lui aussi une bonne surprise puisqu’il s’agit d’une bombe que vous pourrez envoyer sur vos ennemis en la contrôlant directement. Dommage que ce soit aussi du déjà vu. Toutes ces armes reflètent en fait un dynamisme à toute épreuve faisant sur le papier un FPS qui aurait pu être très fun. La réalité est toute autre. Plusieurs pouvoirs sont aussi disponibles, allant du bouclier magnétique à la vision MRI (une vision spéciale pas très intéressante) en passant par le Hack électromagnétique qui vous permettra d’ouvrir les portes. Dommage pour ces gadgets car eux aussi sont quasi inutiles…

En fait le plus gros regret à faire vis-à-vis de Goldeneye 2 est très certainement les niveaux ultra répétitifs qui le composent. Ceux-ci brillent par leur classicisme à toute épreuve et par leur réalisation puisque Goldeneye 2 se révèle être un titre graphiquement pauvre. Certes on traversera divers niveaux de la planète bleue mais ceux-ci sont tout le temps construits de la même manière et les surprises sont peu nombreuses voir carrément inexistantes, ce qui fait vite lâcher le pad. Pour l’IA là aussi EA ne s’est pas foulé en nous proposant des ennemis dignes du dernier Turok : ceux-ci vous fonceront dessus où vous shooteront sans trop tenter de vous piéger. Le tout étant ultra-scripté, la moindre de leurs réactions est prévisible. En un mot : décevant. Même constat pour le multi joueurs qui vous proposera vingt maps pour s’étriper joyeusement à quatre sur une console ou via le Live. C’est sympa mais sans plus et si il est clair que les options sont très nombreuses, le jeu fait tellement vieux jeu que les gamers lâcheront bien vite cette option.

Graphiquement, c’est l’hécatombe !




Si déjà dans l’ensemble Rogue Agent semble plutôt mauvais, c’est sans parler de ses graphismes qui font de lui un des plus mauvais FPS sur consoles, à peine un cran au dessus de Die Hard Vendetta et Robocop… Pas la moindre imagination côté level design, des textures horribles et des modélisations dignes d’une N64. Même constat pour les animations qui le plongent littéralement dans les plus mauvais jeux sur Xbox. Bref, c’est laid voir horrible et on sent qu’on est bel et bien face à un titre purement commercial. Pour ce qui est de la bande son, rien de terrible. Du James Bond, bien fichu mais sans plus avec des bruitages réalistes mais pas époustouflant comme dans les plus grosses productions. A se demander où est passé l’argent investi dans le développement ! Encore heureux qu’il supporte le Dolby Digital, sinon le titre serait tombé dans les profondeurs abyssales proches de Bruce Lee ! Enfin, niveau durée de vie, pas grand-chose à dire si ce n’est que le titre est vite lassant et que la durée de vie, pour les plus motivés, est loin d’être énorme. Un test qui prend une direction très négative certes mais qui montre Rogue Agent sous son vrai jour : un jeu à licence sans saveur et qui souffre de la comparaison avec les gros FPS du moment. Dommage.

Point complet
Un FPS ultra classique, censé être bad boy mais il n’en est rien. Laid, doté d’une maniabilité plus qu’approximative et d’un fun quasi absent, Goldeneye 2 détruit entièrement le mythe qui était né sur N64, conférant une fois de plus à EA le rôle d’éditeur de licences se nourrissant de la bétise des gamers.

On a adoré :
+ Bande son réussie mais sans plus
+ Le packshot
+ Le livret à l’intérieur
On n'a pas aimé :
- Le prix
- Les graphismes
- Maniabilité pas très réussie
- Peu jouissif
- Vite lassant
- Sans intérêt
- Licence détruite


Consulter les commentaires Article publié le 08-12-04 par Rédempteur


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