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Vanquish



Editeur
Sega
Développeur
PlatinumGames
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  22.10.2010
  20.10.2010
  21.10.2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Futuriste
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Depuis sa création, PlatinumGames s’est illustré sur Nintendo Wii grâce à un MadWorld fort sympathique, sur Nintendo DS avec un Infinite Space appréciable et, il y a quelques mois, sur les consoles de nouvelle génération avec un

Bayonetta

très intéressant pour les fans de beat them all. Pour terminer son contrat avec Sega (qui sera peut-être renouvelé…), le studio japonais a tenu à nous offrir un

Vanquish

censé bousculer quelque peu les codes qui régissent les TPS actuels. Pari réussi ?

Une dose d’adrénaline




L’histoire de

Vanquish

, des plus simples, n’est assurément pas le point fort du jeu. Dans les grandes lignes, les méchants russes prennent le contrôle d’une station spatiale et se servent d’un dispositif d’énergie à micro-ondes pour déclarer la guerre aux Etats-Unis en s’attaquant en premier lieu à San Francisco. Les Américains n’ont pas d’autres choix que de se soumettre pour éviter qu’ils détruisent New York dix heures plus tard. Mais c’est sans compter sur la Présidente qui ne tient pas à céder. Cette dernière envoie donc des soldats pour une frappe militaire visant à reprendre le contrôle de la colonie, tout en essayant de sauver le Professeur Candide. Ca ne vole pas bien haut, et ce même si quelques rebondissements sont de la partie, au même titre que certains clichés et autres clins d’oeil, mais ça offre un bon prétexte pour tirer sur tout ce qui bouge. Les développeurs ont même essayé d’apporter une dose d’humour à laquelle tous ne seront pas sensibles de la même manière. Dans cette aventure, le joueur incarne Sam Gideon, un agent de la DARPA équipé d’une armure spéciale nommée ARS pour Augmented Reaction Suit (Armure à Réaction Surdéveloppée pour les francophones). Il est accompagné du Lieutenant Colonel Burns, un vétéran aux gros bras, et soutenu à distance par Elena, avec laquelle il est en contact radio, pour la logistique.

L’un des points forts du titre, c’est assurément l’utilisation de l’armure qui apporte une nervosité sans précédent au soft. En effet, celle-ci permet une mobilité très appréciable avec des accélérations qui donnent l’impression de glisser sur le terrain. On se déplace ainsi d’un point de couverture à un autre (certains sont destructibles, ce qui évite de camper), on zigzague entre les balles et autres missiles qui pleuvent, on contourne les ennemis, on effectue quelques roulades pour esquiver une attaque et on tente coûte que coûte de rester en vie. Hormis Burns, les alliés étant plutôt inefficaces (ils servent surtout de cibles aux ennemis), on se retrouve en plus à devoir tout faire tout seul ou presque. On n’a donc pas vraiment le temps de se reposer, surtout que le rythme est très soutenu. Les gunfights s’enchaînent, les chargeurs se vident, les armes s’alternent et l’adrénaline monte. Il faut bien l’avouer, ce

Vanquish

est extrêmement jouissif. Les développeurs ont fait de l’excellent travail pour nous proposer un gameplay aux petits oignons saupoudré de phases RS (sorte de bullet time maîtrisé et bien intégré), d’objectifs un peu variés même si le but reste toujours de tirer sur les ennemis, et d’un système d’évolution des armes pour améliorer certaines de leurs caractéristiques comme la visée (appréciable de base), la capacité des chargeurs, etc.

Style, vitesse et puissance




Pour éviter toute lourdeur ou temps mort, l’armure matérialise les armes (tantôt classiques, tantôt un poil plus originales, mais toujours efficaces), ce qui permet au joueur d’en changer en quelques secondes en se servant de la croix directionnelle ou en les ramassant dans le niveau. Outre cet aspect, le titre propose aussi une attaque au corps à corps bien pratique dans certaines situations, quelques interactions avec des terminaux, bidons à exploser, alliés mal en point à remettre sur pied, actions contextuelles et autres séquences spéciales comme des contre-attaques automatisées, sans compter la possibilité de prendre le contrôle de certaines tourelles et autres méchas pour des phases de tir toujours plus jouissives. La sensation de puissance et de brutalité qui en ressort est délicieuse et on se régale de chaque minute passée. On regrette toutefois que les développeurs recyclent divers éléments de jeu, à commencer par les boss. Cette redondance est d’autant plus désagréable que le soft se boucle en cinq heures en normal pour une première partie et entre six à huit heures en difficile selon son habileté, plus pour les amateurs et autres néophytes. Ces derniers n’ont pas été oubliés puisqu’ils peuvent profiter de l’aventure en modes Relax auto et Relax (très facile et facile).

Le challenge n’est pas de la partie mais le plaisir reste intact pour ceux qui ne cherchent pas la difficulté. A l’inverse, les habitués du genre seront ravis de savoir qu’il est possible de débloquer le mode difficulté Légendaire dès lors que l’on a terminé une fois le titre. Ce dernier offre une dose de challenge supplémentaire, surtout contre les boss et autres unités bien équipées, les ennemis de base ne posant pas forcément beaucoup de problèmes. Le soft devient alors plus exigeant et certains s’arracheront peut-être les cheveux sur quelques passages, même s’il reste parfaitement faisable. D’ailleurs, la replay value du bébé de PlatinumGames dépend énormément de l’intérêt pour les joueurs d’améliorer leurs scores. En effet, les amateurs de High Scores pourront toujours refaire les missions pour les terminer plus rapidement ou encore passer par le mode Défi pour affronter diverses vagues d’ennemis et tenter de faire partie des meilleurs dans les classements. Le titre étant vendu au prix fort, ceux qui ne désirent que le parcourir sans plus, ferait mieux d’attendre de le trouver à moitié prix pour en profiter, sans quoi la courte durée de vie les rebutera assurément. Enfin, il est toujours possible d’augmenter (légèrement) artificiellement celle-là en recherchant les statues Pangloss.

Enfin, côté technique, le titre est très agréable à l’œil malgré quelques bugs de collisions et autres textures ci et là en deçà. Malgré tout, il est difficile de vraiment en vouloir aux développeurs pour ces ‘détails’ puisqu’ils ont réussi à nous offrir un jeu survolté dans lequel la fluidité est le mot d’ordre. En sus, le tout est vraiment détaillé et les effets graphiques s’affichent par dizaine à chaque instant.

Vanquish

a un style incomparable qui ne séduira peut-être pas tout le monde, mais il représente un excellent TPS bien animé de surcroît, les mouvements étant des plus appréciables. Reste que certains pourraient être déçus par les décors assez ternes, ce qui est dû à l’homogénéité logique de l’environnement constitué majoritairement par la station spatiale. Côté sonore, les musiques sont énergiques et collent parfaitement à l’ambiance et à l’action soutenue. En revanche, les doublages français ne sont pas des plus réussis, sans compter la synchronisation labiale à côté de la plaque. Le bon côté, c’est qu’il est toujours possible de passer par les options pour changer la langue en optant pour de l’anglais ou du japonais.

Point complet
Vanquish n’est pas dénué de défauts mais les fans de TPS passeront sûrement outre pour profiter de l’essentiel : l’expérience de jeu. Le gameplay aux petits oignons, l’armure bien pensée, la mobilité, la vitesse, le style, l’action non-stop, la fluidité de l’ensemble, les multiples effets graphiques, le challenge, etc., voilà tout autant d’éléments qui font du dernier bébé de PlatinumGames un titre accrocheur, nerveux et jouissif. Toutefois, les points faibles ne sont pas à négliger et certains pourraient bien être rebutés par la courte durée de vie (s’ils ne veulent que le parcourir une fois), les décors ternes (c’est très gris) ou encore le fait qu’un bon paquet d’éléments sont recyclés tout au long du jeu, à commencer par les boss. Mieux vaut alors attendre de trouver le soft à bas prix pour en profiter. Les habitués du genre qui accrocheront au style pourraient en revanche passer quelques très bonnes heures dessus, à essayer d’établir les meilleurs High Scores, à tirer avec frénésie sur les ennemis dans le mode défi ou à relever le challenge du mode Légendaire à débloquer. Dans tous les cas, les développeurs ont fait du très bon travail, prouvant par la même occasion que les japonais sont encore capables de faire des titres intéressants qui savent bousculer les codes déjà en place.

On a adoré :
+ Accessible à tous
+ Mode Légendaire à débloquer
+ Gameplay aux petits oignons
+ Nerveux et jouissif
+ Rejouabilité (fans de challenges)
+ Amélioration des armes
+ L’armure
+ Un certain style
+ Fluide
+ Quelques clins d’oeil
+ Choix de la langue
+ De l’action non-stop
On n'a pas aimé :
- Globalement assez terne
- I.A. alliée
- Scénario et clichés
- Des éléments recyclés
- Très court
- La version française…
- Et la synchro labiale


Consulter les commentaires Article publié le 30/10/2010 par Vincent P.


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