Test - The Coma 2 : Vicious Sisters - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Digerati
Développeur
Devespresso Games
Genre
Action / Survie
Statut
Disponible
Date de sortie
  04.09.2020
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
18,99 €
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Sur Xbox One, il a fallu attendre le 22 septembre 2017 pour découvrir The Coma : Recut, la version remasterisée d’un jeu d’horreur coréen qui a su séduire la presse et le public. Près de trois ans plus tard, les développeurs coréens de Devespresso remettent le couvert avec une suite baptisée The Coma 2 : Vicious Sisters. Ce nouvel opus donne-t-il les réponses attendues par les joueurs du premier ? Est-il accessible aux nouveaux venus ? De manière plus générale, arrive-t-il à proposer une expérience de qualité ?

Fallait pas énerver la prof principale…



Youngho, le personnage principal du premier volet, étant toujours dans le coma à l’hôpital, nous incarnons une amie proche et voisine de ce dernier, à savoir Mina Park. Petite parenthèse déjà pour signaler qu’il est possible, via la section skin du menu principal, de choisir l’apparence de notre héroïne parmi les neuf proposées (celle de base et huit autres proposées sous forme de DLC sur Steam). Ceci fait, on peut donc se lancer dans l’aventure et profiter dès les premières secondes d’une magnifique cinématique façon bande-dessinée qui pose les bases du scénario, avec quelques références au premier volet. Après une journée classique au lycée Sehwa (le lieu des événements du premier opus), Mina Park reste sur place pour des cours du soir, soir marqué par une lune de sang. Après s’être assoupie, elle se réveille dans la nuit mais son lycée n’est plus aussi hospitalier. Elle se retrouve dans le Coma, une sorte de monde situé de l’autre côté du miroir peuplé par des cadavres et autres créatures… Et surtout par la présence d’une version démoniaque de Ms. Song, la prof principale de Mina, qui n’a qu’un objectif : la tuer. Nous n’en dirons pas beaucoup plus sur le scénario car, s’il reste somme toute assez classique, il se laisse suivre avec plaisir, surtout que l’ensemble est sous-titré en français (il y a quelques fautes et coquilles cela dit).

Même s’il y a plusieurs références au premier volet et notamment des réponses à des questions qui restaient en suspens, il faut bien avouer que Devespresso a réussi à rendre The Coma 2 accessible aux nouveaux venus. Ce qui fait plaisir, c’est qu’il intègre des éléments de la culture sud-coréenne et qu’il traite de sujets très prisés dans les manhwa, dont l’adolescence, la période lycée, les amours de jeunesse, etc. Les différentes cinématiques sont très réussies mais pas seulement. Les arrière-plans et les sprites dessinés à la main qui composent cette aventure en 2D sont simplement superbes, tout comme les animations qui sont fluides. La musique n’est pas en reste avec un mixage audio excellent dont la précision permet de bien profiter de tous les bruitages, notamment les bruits des talons de Ms. Song, élément à ne pas négliger pour ne pas mourir. Les développeurs ont une nouvelle fois réussi à instaurer une véritable ambiance dont on profite encore plus avec un casque sur les oreilles. Autre bon point, contrairement au précédent, cette fois-ci on ne se contente pas d’arpenter le lycée. On est également amené à explorer d’autres lieux, dont un commissariat et un hôpital qui font penser à d’autres licences célèbres dans le genre horrifique. Pour le reste, on préfère vous laisser le plaisir de la découverte.

Côté gameplay, la formule reste assez similaire. Le joueur se déplace de gauche à droite de l’écran, il peut courir (ce qui consomme la barre d’endurance) ou esquiver. Les ennemis de base sont plus des pièges plus ou moins statiques à éviter pour ne pas faire baisser sa vie ou souffrir d’une affection, comme une hémorragie qu’il faudra stopper avec un bandage par exemple. Quand on ne court pas, notamment lorsque Ms. Song apparaît, il faut se cacher (sous une table, un bureau, un banc, dans les toilettes, dans un casier…) et exécuter un QTE pour retenir son souffle et ainsi éviter de se faire repérer. C’est clairement notre prof principale, sorte de Némésis, qui compliquera la donne. Pour le reste, il faut juste un peu de réflexe (pour esquiver les cadavres qui tombent du plafond ou les coups de griffes qui peuvent nous entailler) et faire attention de parfois se cacher, quitte à évoluer sans utiliser le briquet. Sinon, il y a beaucoup de points de sauvegarde, ce qui enlève un certain stress au niveau de la progression, des distributeurs pour avoir des éléments pour se soigner notamment ou encore des pages à collecter pour en apprendre plus sur l’univers.

Il y a même 25 artworks à débloquer (à visualiser dans la section bonus). Comme dans le premier volet, la mini-carte restera votre meilleure amie pour bien visualiser votre objectif et comment vous y rendre. Cela n’empêche pas pour autant de pousser un peu l’exploration, ce qui sera bénéfique pour profiter de la richesse de l’univers. Des dialogues de qualité à choix offrent également un peu de variété puisqu’ils permettent d’arriver à plusieurs fins, garantissant ainsi une certaine rejouabilité. C’est assez classique dans l’ensemble mais ça reste très efficace. Même si l’expérience n’est pas bien longue, on ne regrette clairement pas les 18,99€ demandés pour y jouer.

Point complet
Devespresso a réussi à améliorer la formule du premier Coma en ajoutant notamment plus d’environnements à explorer et en ajoutant quelques actions supplémentaires à un gameplay toutefois simpliste mais diablement efficace. Les développeurs proposent une aventure horrifique à la hauteur de nos espérances, apportant des réponses aux questions laissées en suspens à la fin du premier, en offrant la possibilité de découvrir plusieurs fins et en permettant de profiter d’un scénario classique mais soigné qui reprend les thèmes habituels des manhwa. Les cinématiques et les visuels in-game sont superbes, l’ambiance sonore est parfaitement maîtrisée et il est vraiment difficile de lâcher la manette avant au moins la fin du premier run. On se surprend même à se laisser aller à l’exploration pour retrouver les pages à collecter, et ce même si l’aventure se veut assez dirigiste, demandant simplement d’aller d’un point A à un point B. Après tout, ça reste un jeu avec une progression en 2D. On court, on se cache, on exécute un QTE pour retenir sa respiration et on repart… Y a bien quelques petites subtilités en plus, dont les éléments à utiliser pour se soigner, mais on ressent bien la fragilité de notre héroïne face à une Ms. Song représentant un danger omniprésent. Dommage que les autres ennemis ne représentent pas une grande menace, à moins d’une inattention. En tout cas, pour 18,99€, si vous aimez les jeux d’horreur et que vous n’êtes pas contre la culture coréenne, alors foncez, vous découvrirez une pépite !

On a adoré :
Ambiance très réussie
Histoire prenante
Pas mal de réponses
Références à la culture coréenne
Visuels superbes
Mixage audio très précis
Plusieurs environnements
Gameplay efficace
Skins bonus et artworks
Ms. Song, un danger omniprésent
Une certaine rejouabilité
Rapport prix/durée de vie
Des sous-titres français…
On n'a pas aimé :
Avec quelques fautes/coquilles
Gameplay simpliste pour pinailler
Seule Ms. Song est un vrai danger
Un poil trop facile et dirigiste


Consulter les commentaires Article publié le 17/09/2020 par Vincent P.


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