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Sonic Mania



Editeur
Sega
Genre
Plateformes
Statut
Disponible
Date de sortie
  15.08.2017
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Prix de lancement
19,99 €
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Quand on évoque Sonic, on se rappelle forcément les années 90 et cette Megadrive qui nous a permis de passer des heures merveilleuses. Le discours fait un peu fanboy mais il faut bien avouer que la licence a connu des hauts mais surtout des bas par la suite. Le simple fait de repenser à un Sonic Unleashed ou aux Sonic Boom laisse un goût amer dans la bouche, surtout quand on se dit que les derniers bons Sonic sont assurément le Colours (DS/Wii) et le Generations (PC/PS3/360). On peut également évoquer le Sonic the Hedgehog 4, vendu à la découpe à un prix trop élevé qui, loin d’être mauvais, au contraire, offrait un rendu visuel assez spécial et une inertie incompréhensible. Du coup, beaucoup d’espoirs reposent sur Sonic Mania, un opus qui est censé combiner rétro et modernité. Pari réussi ?

Un jeu fait par un fan pour des fans



En attendant Sonic Forces, le nouveau jeu de la Sonic Team, Sega nous propose un petit coup de nostalgie avec un Sonic Mania issu de la collaboration entre le développeur australien Christian Whitehead et les studios PagodaWest et Headcannon. On se lance dans le mode Mania, sorte de mode Histoire au scénario qui se résume en quelques lignes : il faut botter les fesses du Docteur Robotnik et récupérer les émeraudes du chaos. Pour cela, il faut traverser douze stages, sans compter les bonus stages en 3D à compléter pour récupérer lesdites émeraudes (ce ne sont pas les passages les plus fameux, mais ça permet de changer de la 2D) et le « vrai » boss une fois qu’on les a récupérées. Un « Super » bonus est alors à découvrir avant de l’affronter (à méditer pour les connaisseurs). Il faut un peu moins de quatre heures pour un premier run (juste pour les 12 stages donc), du moins pour un joueur qui connaît bien la licence, à quoi on rajoute d’une demi-heure à une heure pour récupérer les émeraudes qui manquent et affronter le boss final. Autant dire que pour 19,99 euros, le prix est plus que correct, surtout qu’il y a encore de quoi faire une fois le mode Mania terminé. En effet, on peut déjà commencer par inviter un ami à la maison et lui offrir le choix : soit (re)parcourir le mode principal en coopération (les deux héros évoluent sur le même écran), ce que l’on peut aussi faire directement pour le premier run, soit l’affronter sur les stages débloqués en mode compétition.

Dans ce dernier cas, l’écran est scindé en deux horizontalement, avec un effet étiré, qui demande d’avoir un écran suffisamment grand pour ne pas entacher la lisibilité de l’action, et deux réglages, à savoir la durée du match (de 1 à 10 rounds) et la configuration des objets (aléatoires, fixes ou des téléporteurs). Ceci fait, il reste toujours le mode contre-la-montre pour se surpasser en battant ses chronos. D’autres surprises se cachent ci et là, notamment pour ceux qui parcourront les niveaux Get Blue Sphere et qui se lanceront dans une partie sans sauvegarde… Bref, nous vous laissons découvrir tout ceci, nous en avons déjà presque trop dit. Parmi les zones, huit reprennent des environnements bien connus des joueurs de Sonic the Hedgehog, Sonic the Hedgehog 2, Sonic & Knuckles, Sonic CD et même Sonic the Hedgehog 3. Généralement, le premier acte reprend ce que les fans connaissent, avec quelques petits placements différents, voire des chemins alternatifs supplémentaires pour créer un peu la surprise. Le deuxième acte, quant à lui, reprend les codes mais les modernise. On gagne parfois en dynamisme, on découvre bien souvent un level design soigné et on obtient des actes dans lesquels on se régale. Les quatre autres zones sont totalement inédites. Nous avons eu un vrai coup de cœur pour Studiopolis et Mirage Saloon, l’une nous plongeant avec délice dans l’univers du cinéma et de la télévision et l’autre nous offrant un côté Far-West bien venu. Press Garden se laisse découvrir avec plaisir également.

Shut up and take my money!



En revanche, nous avons eu plus de mal avec Titanic Monarch, dont le rythme nous a semblé plus haché. Dommage que ce soit justement cette dernière zone qui termine le jeu, laissant un petit goût d’amertume, surtout que le « vrai » boss est loin d’être un modèle du genre. Il est plus embêtant qu’autre chose à affronter. D’ailleurs, le titre multiplie les boss puisqu’il y en a un à chaque acte, avec certains qui sont relativement classiques et d’autres plus originaux. Les moins patients pesteront parfois contre certains patterns à analyser pour comprendre comment battre le boss, tandis que les autres salueront les efforts des développeurs pour diversifier ces affrontements. On a une pensé d’ailleurs pour le boss façon Tetris, un vrai régal pour notre âme d’enfant. D’ailleurs, les références et hommages sont légion. Nous vous laissons le plaisir de la découverte. En définitive, Sonic Mania est plus complexe et complet qu’il n’y paraît, surtout que le gameplay, aussi bon qu’à l’époque de la Medgadrive notamment, a été enrichi. On découvre avec plaisir la possibilité de préparer un dash lors d’un saut pour l’enclencher en touchant le sol ou encore celle d’utiliser des boucliers élémentaires… Et si cela ne suffit pas, il est toujours possible de jouer avec Sonic, Tails ou Knuckles, ce qui modifie quelque peu les cut-scenes mais également la manière de jouer (surtout avec Knuckles) et certains passages dans les niveaux. Les petits nouveaux seront peut-être surpris par le gameplay de l’époque, même si on est loin de l’inertie d’un Sonic the Hedgehog 4, mais il a un dosage proche de ce que les fans de la première heure connaissent et c’est tout ce qui compte.

C’est fun, rapide, y a des jumps, des loopings, des tuyaux, des accélérateurs, etc., bref c’est du Sonic comme on l’aime, avec son petit côté à l’ancienne… Même s’il y a une sauvegarde automatique bienvenue, il ne faut pas oublier que le concept reste surtout, un ring, une chance. On perd ses rings, on faute, on perd une vie. On perd toutes les vies, on recommence au début de l’acte 1 de la zone en cours. Niveau technique, il n’y a pas grand-chose à redire mais nous nous devons de signaler deux petits bémols. Le premier, c’est deux ou trois sections durant lesquelles nous avons subi des ralentissements. Rien de méchant ou qui empêche de jouer correctement, mais nous devions le dire même si c’est pour chipoter. Le deuxième, plus gênant, c’est un plantage avec retour au menu de la One juste après avoir battu le boss de l’acte 2 d’Hydrocity, ce qui n’est arrivé qu’une fois à la décharge du jeu. Enfin, nous ne pouvons vous quitter sans vous parler de l’enrobage. Musicalement, on est loin des quelques samples qui tournent en boucle. Les musiques sont bien dans le style rétro, mais elles sont plus nombreuses. Elles s’écoutent avec un plaisir certain. Quant aux graphismes, avec leurs gros pixels, tous les détails placés avec soin et leurs couleurs chatoyantes, ils donnent toutes leurs lettres de noblesse au Pixel Art. Les animations ont également bénéficié d’un véritable soin, ce qui donne un rendu rétro en HD d’excellente qualité. Une vraie réussite !

L’avis perso de Vincent // Une super expérience…

Je suis un fan de Sonic depuis la première heure puisqu’il faisait partie des premiers jeux auxquels j’ai joué, juste après Le Roi Lion. Je dois avouer que j’attendais vraiment un Sonic qui me fasse vibrer depuis un certain temps, surtout après le plaisir que j’avais pris en jouant à Sonic Generations. Je peux le dire, Sonic Mania est l’élu. Il a satisfait ma fibre nostalgique avec tous les éléments tirés des précédents opus et tout le fan-service intégré, tout en titillant mon attrait pour les nouveautés avec de nouvelles zones bien foutues et des actes 2 qui donnent encore plus de peps aux sessions. Beau, fun, jouable en coopération, avec plein de secrets et de références, franchement je tire mon chapeau à Christian Whitehead pour cet excellent Sonic… A tel point que j’en oublie volontairement les petits défauts que j’ai relevés.


Point complet
Sonic Mania n’est pas parfait, c’est vrai, mais on lui pardonne bien vite ses quelques impairs tant il a de qualités. Que ce soit seul ou en coopération, on prend un plaisir évident à le parcourir, à découvrir les différents chemins alternatifs, à se remémorer les plaisirs de l’époque tout en découvrant les nouveautés ajoutées, etc. C’est un jeu fait pour les fans, avec plein de références, avec un soin apporté à tous les détails ou presque. C’est vrai, la dernière zone n’est pas la meilleure à nos yeux et entache légèrement le tableau d’autant qu’on finit par celle-ci… Malgré tout, on y retourne souvent avec plaisir tant il y a de choses à découvrir. Les plus jeunes pesteront parfois contre certains boss aux patterns moins évidents à identifier au premier regard ou face à certaines situations qui leur sembleront incompréhensibles (notamment quand ils penseront ne pas pouvoir éviter un ennemi ou des pics par exemple) mais avec un peu de maîtrise, quelques runs au compteur ou juste un peu plus d’attention que ce qu’il faut dans les jeux plus récents, on arrive à déjouer les pièges et à prendre un malin plaisir à progresser. Le rythme est bon, c’est beau, c’est du Sonic comme on l’aime.

On a adoré :
Knuckles, Sonic et/ou Tails
Coopération et compétition
Le plaisir d’antan
Avec des nouveautés bienvenues
Studiopolis et Mirage Saloon
Musiques de qualité
Une rétro HD de qualité
Des animations soignées
Un prix très correct (19,99€)
Les Bonus Stages en 3D…
On n'a pas aimé :
Ce ne sont pas les meilleurs à faire
Deux légers soucis techniques
La dernière zone et le « vrai » boss
Les plus jeunes pesteront parfois


Consulter les commentaires Article publié le 23/09/2017 par Vincent P.


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