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Sacred 2 : Fallen Angel



Editeur
Deep Silver
Développeur
Ascaron
Distributeur
Deepsilver
Genre
Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.05.2009
  12.05.2009
Nombre de joueurs
1 à 2
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
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Bien connue des possesseurs de PC, la série Sacred a fait le bonheur des amateurs d’action-RPG et de hack&slash. Véritable Diablo-like en open world, proposant une durée de vie énorme et un univers graphique chatoyant, le second opus était parvenu à attirer l’attention de la presse lors de sa sortie sur PC. Il n’en fallait pas moins pour qu’Ascaron décide de porter ce volet sur consoles de salon dans une édition intégrant quelques petites nouveautés…

Une expérience unique en son genre




Comme nous l’avons déjà dit dans l’introduction, Sacred 2 ne s’apparente à aucun autre jeu. Il s’agit plutôt d’un rassemblement d’idées et de concepts pour créer « l’action-RPG ultime ». Si on passe rapidement sur le scénario du jeu qui se contente de reprendre les standards du genre, avec une grande menace qui pèse sur le monde d’Ancaria, on ne peut que s’attarder sur tout ce qui constitue l’univers du jeu. Première statistique marquante : la carte que vous parcourez fait environ 70 kilomètres carrés. Elle se compose de contrées désertiques, dévastées, de montagnes, de plaines, de gigantesques villes, de villages, de palais et de gouffres. La diversité de la flore et de la faune sont deux atouts essentiels du jeu qui parvient à proposer un univers, riche et cohérent, peuplé de centaines de PNJ qui vous donnent des missions, d’animaux qui vivent en pleine nature et de créatures et brigands qui vous attaquent à la moindre occasion. Ne comptez donc pas faire le tour du monde d’Ancaria en quelques heures… En effet, pour finir la quête principale, il vous faut compter plus de 50 heures, et bien plus encore si vous prenez votre temps ou n’évoluez pas de la bonne manière puisque Sacred 2 est un jeu exigeant.

Au début de l’aventure, on peut foncer tête baissée dans la quête principale en reliant villages et villes à une vitesse très rapide. Les premiers objectifs sont clairs et simples. Mais plus on avance dans l’aventure et plus on se rend compte qu’on n’a peut-être pas fait les bons choix au niveau des personnages. Au total, six classes vous sont proposées : la haute elfe, la dryade, la séraphine, l’inquisiteur et le guerrier noir. Chacune dispose de ses caractéristiques propres et de son système de combats. Mais les héros sont loin de se limiter à quelques statistiques. Certains sont plus efficaces au corps à corps et d’autres à distance. Certains sont spécialisés dans les combats et d’autres dans les invocations. En outre, il est important de préciser que le choix de votre divinité vous attribuera un pouvoir particulier, tel qu’un sort qui vous permettra d’éliminer des ennemis ou d’invoquer un démon. La diversité est donc de mise, d’autant qu’une fois l’aventure entamée, vous pouvez faire évoluer vos personnages comme bon vous semble, que ce soit en leur attribuant des points de compétences gagnés pour certaines caractéristiques ou en les parant d’armes, d’amulettes et d’équipements spéciaux. Pour progresser dans l’aventure, il est essentiel de réaliser les quêtes secondaires, que les PNJ vous donnent dans chaque ville et parfois même en pleine nature. Cela va de la recherche d’une poule perdue au sauvetage d’un rescapé, en passant par le massacre d’un gang de voleurs, la quête d’ingrédients ou encore la recherche d’une arme magique. Au total, vous pouvez découvrir plus de 500 quêtes, ce qui assure une solide durée de vie au soft. Pour toutes les compléter, il vous faut bien plus que 50 heures…

Notez d’ailleurs qu’il devient vite impossible d’avancer dans l’aventure sans réaliser ces quêtes secondaires qui vous permettent de vous améliorer. Résultat, en fonction de vos choix, vous êtes pratiquement certains de devoir faire du level up avant de vous lancer dans la mission suivante. Inutile de dire que ceux qui termineront le jeu en moins de 50 heures ont lu tous les guides d’apprentissage avant de se lancer dans l’aventure ! Cela dit, il est important de préciser que les quêtes secondaires ne sont ni répétitives ni ennuyeuses. Et c’est sans doute la grande force de ce Sacred 2 qui parvient à être passionnant de bout en bout, qui dispose d’un univers au charme ravageur et qui propose une aventure unique. Au niveau de l’aventure en elle-même, il est important de préciser que les choses s’accélèrent plutôt vite. Vous ne tardez pas à rencontrer des esprits, des trolls, des orques (par dizaines !), des dragons, des loups garous et autres monstruosités. Si le scénario n’est pas très intéressant, l’aventure l’est particulièrement ! La transition du monde des humains au monde des orques est par exemple un grand moment que vous découvrez après seulement dix heures de jeu.

Sacré jeu !




D’un point de vue pratique, tout a été pensé pour vous faciliter la vie : les chargements sont longs mais très peu nombreux (une fois à chaque décès ou téléportation), la prise en main est simple et jouissive, les développeurs ayant intégré des outils de personnalisation des boutons et des menus ultra complets, les possibilités sont pratiquement infinies (modifications d’armements, achats, reventes, fontes), et vous ne tarderez pas à découvrir des possibilités que vous n’auriez jamais imaginées dans un autre jeu du même genre. On citera notamment la découverte de votre première monture qui est un grand moment de bonheur. Mais ce n’est rien comparé à celles que vous découvrez en progressant, ces dernières allant du tigre enragé au serpent géant. Difficile de faire plus classe. Enfin, côté nouveautés, on note tout d’abord le fait que cette version console est exemptée d’une bonne partie des bugs de la version PC d’origine, les développeurs ayant inclus toutes les mises à jour disponibles jusqu’à présent. Du coup le jeu est on ne peut plus stable malgré un peu de clipping après les chargements. Seconde grosse nouveauté : un mode coopératif online et offline sur un seul écran (handicapé cependant par une vue supérieure unique). Vous avez du mal à battre un énorme boss ? Aucun problème, faites appel à trois amis qui viendront vous seconder et massacrer du dragon en coopération !

Le titre semble avoir été conçu pour cela et s’avère on ne peut plus jouissif à plusieurs. Cela dit, la version PC permettait de jouer jusqu’à 16, ce qui était plutôt bien, même si à l’époque les affrontements étaient forcément plus confus. La version console a le mérite de proposer le jeu sur un seul écran et un online plus convivial mais également plus limité. On note d’ailleurs que le mode coopératif sur un seul écran permet le respawn quasi instantané à la mort. Bien sûr, au début de l’aventure cela rend les choses plus simples, mais croyez le ou non, après 20 heures de jeu, respawn automatique ou pas, on le sent vite passer… Et ce ne sont pas 15 potions d’énergie qui y changeront quelque chose ! Sacred 2 est en effet un jeu assez difficile pour peu que l’on dépasse le cap des six à sept heures de jeu. Les choses se corsent très vite et il est essentiel de faire les quêtes secondaires. Quant à ceux qui pensent avancer bêtement en respawnant à l’infini, il est important de leur expliquer ceci : à chaque décès, les statistiques de jeu changent. Cela implique que vous gagnez moins d’expérience par ennemi tué, vous avez moins de chances de trouver des objets/potions sur les cadavres de vos ennemis et vous avancez forcément beaucoup moins vite qu’un joueur prudent et efficace. En d’autres termes, les débuts sont peut-être plus simples, mais vous risquez de vous arracher très vite les cheveux ! Il est donc vraiment essentiel de ne pas sous-estimer ce système de jeu car un joueur qui meurt peu peut évoluer deux à trois fois plus vite qu’un joueur qui n’en finit plus de ressusciter, que ce soit en respawnant en coopération ou en ressuscitant en solo à un point de sauvegarde.

Du côté des regrets, on souligne les animations assez moyennes, avec des personnages qui ont une démarche assez ridicule parfois, et une caméra que l’on peut manipuler de haut en bas et tout autour du personnage, plutôt pratique en théorie, mais pas pleinement efficace en pratique. Sans être excessivement gênants, ces petits défauts entachent un poil l’aventure. C’est notamment ennuyant lorsqu’on souhaite voir à l’horizon ce qui nous attend ou éviter une patrouille d’orques. Mais peu importe puisque la réalisation globale est plus que satisfaisante, avec un univers vaste, riche et coloré, et que l’ambiance sonore est très soignée, avec des musiques sublimes et des bruitages qui nous plongent pleinement dans l’univers d’Ancaria. On note également la présence de voix françaises de qualité et d’un mini-concert du groupe Blind Guardian, heureux représentant musical du jeu ! Pas ou peu de regrets donc vis-à-vis de cette version console qui parvient à dépasser son homologue PC et à s’imposer comme un titre à ne manquer sous aucun prétexte, et surtout comme l’un des rares softs à pouvoir vous tenir en haleine plusieurs mois sans vous lasser. Si cela ne vous suffit pas, sachez qu’il y a plein de bonus secrets à découvrir, que la rejouabilité est énorme et que vous pouvez choisir entre la campagne du mal et du bien pour une expérience de jeu différente…

Point complet

Si vous aimez les action-RPG et les hack & slash en général, ne cherchez plus ! Sacred 2 est le jeu qu’il vous faut. Beau, gigantesque, proposant une durée de vie monstrueuse et même pratiquement infinie, sans compter un mode coopératif d’excellente facture, il s’impose comme une sorte d’Oblivion-like à la sauce hack & slash. Ses seuls petits défauts viennent d’un manque de finition au niveau de la réalisation, n’handicapant pas la prise en main du soft mais causant tout de même un petit désagrément tout au long de l’aventure. Inutile de dire que c’est peu cher payé pour l’expérience de jeu que ce titre a à vous offrir ! Quoi qu’il en soit, voilà un très bon hack & slash qu’il ne faut surtout pas manquer pour les joueurs possédant une console.

On a adoré :
+ Une durée de vie monstrueuse
+ Des graphismes fins et colorés
+ Des possibilités infinies
+ Des centaines de quêtes
+ Un gameplay archi-complet
+ De la coopération !
+ L’ambiance sonore
+ Version quasi sans bugs !
On n'a pas aimé :
- L’animation, assez moyenne
- Du clipping
- La caméra, pas au top
- Le scénario principal


Consulter les commentaires Article publié le 10-07-09 par Etienne F.


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