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Prototype



Editeur
Activision
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  12.06.2009
  09.06.2009
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Super Héros
Mémoire
128 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Après un excellent Hulk sur les consoles de la précédente génération et avant un Spider-Man que l’on attend avec une certaine impatience, Radical Entertainment nous propose d’entrer de plain-pied dans un tout nouvel univers totalement original. Sans licence, la fête est plus folle pour les développeurs et Activision ? En tout cas, elle est bien plus violente !

Nom de code : Zeus




Alex Mercer nous raconte sa vie dès le lancement du jeu. Résultat d’une expérience mystérieuse, le jeune homme a des pouvoirs, de terribles pouvoirs. Son histoire commence lors d’une grande bataille contre l’armée et une race d’immondes mutants. Les civils courent partout dans les rues, les tanks assaillent le joueur ; heureusement, Alex Mercer a quelques spécificités surhumaines. Les attaques au corps à corps sont tranchantes, les coups de poings féroces et les attaques de zones dévastatrices. Alex Mercer était plein de bonnes intentions mais une expérience a fait de lui un nouvel homme, une nouvelle entité. Alors qu’une épidémie sans précédent touche désormais une ville de Manhattan sous quarantaine, un généticien donne un nouveau nom a ce qui semble être son expérience la plus complexe réalisée à ce jour. Alex Mercer n’existe plus, son nom de code est désormais Zeus.

La bataille fait rage quand le joueur s’apprête à donner le coup fatal à un monstre immonde. Soudain, le logo apparaît à l’écran. [Prototype] est lancé : les jeux sont faits, rien ne va plus. Ce qui choque au premier abord, c’est l’absence totale de style graphique. La ville est grisâtre, affublée quelquefois de filtres orangés, bleuâtres, mais jamais très lumineux. On jurerait avoir affaire à un moteur graphique ayant quelques années d’existence. Prototype ne vaut rien techniquement, c’est un fait. Les animations sont fluides, mais grossières dans certains cas, les civils se ressemblent tous et les explosions sont vieillottes. Malgré tout cela, le soft en a dans le ventre.

Fluides massacres corporels…




Voilà un jeu qui ne fait clairement pas dans la dentelle. Les humains sont déchiquetés, coupés en deux, broyés. Le sang est omniprésent et il est même impossible de ne pas être l’acteur principal d’un massacre total dans le coin d’une rue. Frôler un civil revenant même à lui mettre un violent coup pour le faire dégager de son passage. Au niveau des déplacements, la simplicité est de mise puisque, lorsque le joueur avance et court vers un objet, un rebord ou quoi que ce soit de solide, le personnage se met automatiquement à sauter par-dessus, un peu à la manière d’un Assassin’s Creed. Ainsi, les déplacements sont plus fluides et dynamisent le titre. Un concept qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais qui a le mérite d’être totalement maîtrisé.

A côté de cela, les combats sont violents et variés. A l’aide du stick analogique droit et du bon bouton, on peut choisir d’attribuer un pouvoir de différents types à chacune des flèches du pavé analogique. En sus des pouvoirs permettant d’utiliser des armes violentes (ou pratiques, telles qu’une sorte de grappin fouetteur permettant de découper des civils), on retrouve une vision nocturne ou bien encore un système de protection très original. Encore une fois, niveau gameplay, c’est du tout bon. Fluide, très efficace, le système fonctionne à merveille. Ce qui fait cependant la grande force de Prototype reste son aspect infiltration prononcé. Constamment recherché par une force spéciale de l’armée qui ne fait pas de quartier (n’hésitant pas à se débarrasser des civils qui gênent le passage), Alex Mercer peut faire preuve d’inventivité pour disparaître sans laisser de traces. En fuyant, pour la méthode classique, ou, plus original, en assimilant un ennemi pour prendre possession de son apparence, de son corps et de ses pensées. En plus d’offrir un système de jeu intelligent au joueur, l’assimilation entre totalement dans le concept scénaristique du titre. Un bon point !

« Je pense donc je suis… » assimilé ?




Pour entrer dans une base de l’armée, rien de tel qu’une bonne assimilation. On prend possession du corps du lieutenant et on entre par la porte principale. Sauf que ce système ne sert pas seulement à Alex Mercer de déguisement. Le jeune homme prend aussi possession des souvenirs de la cible qu’il a assimilée. Le scénario apocalyptique, qui met en avant les expériences ratées et incontrôlables d’une multinationale pharmaceutique sans foi ni loi, utilise totalement à bon escient ce concept d’assimilation. Elle permet au joueur de trouver une centaine de personnages parmi les civils et ceux des quêtes principales et secondaires dans le seul but de les assimiler et de récolter un petit souvenir (en vidéo) en rapport avec le scénario du jeu. La trame scénaristique, immense, est parsemée d’intersections et imagée par un schéma disponible d’une simple pression sur la touche Select. Mais l’assimilation procure encore plus de fun que l’on peut l’imaginer aux premiers abords. Par exemple, en assimilant un maximum de soldats d’un certain type, on apprend à maîtriser plusieurs armes (qui vont de la mitraillette au lance-roquettes) ou à conduire certains engins militaires. Tanks, hélicoptères, le joueur s’en donne à cœur joie. Même avec les véhicules, le jeu est fun, bourrin et ne manque jamais de distraire pour peu que l’on aime les Crackdown-like un peu plus raffinés.

Prototype est très amusant et reste une bonne surprise, mais son aspect technique est tel que l’expérience est quelque peu entachée par la réalisation technique. Avec une technologie à la mode, le jeu aurait été une véritable petite bombe autant visuelle que scénaristique (même si certaines mises en scène laissent à désirer). Quoi qu’il en soit, Prototype n’est clairement pas à ignorer, il faut l’essayer au moins une fois. En plus, la durée de vie est rallongée par une multitude de quêtes annexes à base de courses, de sauts gigantesques, d’assimilations en série ou de batailles royales franchement dynamiques malgré une certaine répétitivité des mécaniques de jeu. Reste une version originale sous-titrée en français qui pêche par quelques défauts assez rédhibitoires pour les plus jeunes : on remarque vite que les textes sont exclusivement dédiés aux téléviseurs HD (sur un cathodique, la police des caractères est beaucoup trop petite). Quant à la traduction, elle souffre d’un manque de synchronisations et de l’absence de sous-titres lors de l’énonciation de phrases marrantes et autres discours rapides à entendre en cours de partie.

Point complet

Radical nous propose un jeu cent pour cent fun avec un scénario très travaillé qui évolue au fil de l’aventure et des assimilations. Ces dernières permettent au héros de recouvrer la mémoire tout en complexifiant un gameplay bien pensé accompagné d’une solide durée de vie. Bien que ce Prototype soit vite répétitif et que la réalisation technique laisse à désirer, il faut bien avouer qu’il a de sérieux atouts. Certains l’apprécieront grandement en le savourant à petites doses, d’autres s’y plongeront des heures durant et d’autres encore abandonneront après quelques minutes de jeu. Nous vous conseillons donc d’impérativement l’essayer avant de vous le procurer mais, si vous accrochez au concept, nul doute que vous passerez de bonnes soirées en compagnie d’Alex Mercer.

On a adoré :
+ Un scénario travaillé
+ Très amusant
+ Aucun temps mort
+ Une vraie sensation de puissance
+ Une bonne durée de vie
On n'a pas aimé :
- Graphiquement très en retrait
- Musicalement pas inoubliable
- Forcément répétitif
- Une VOST défaillante


Consulter les commentaires Article publié le 02-07-09 par William B.


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