Test - MotoGP 09/10 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

MotoGP 09/10



Editeur
Capcom
Développeur
Monumental Games
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  19.03.2010
  23.03.2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Moto
Prix de lancement
59,00 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Lorsque Capcom et Monumental Games ont annoncé leur

MotoGP 09/10

, ils ont avancé un argument de poids qui a tout de suite suscité l’intérêt des fans de la discipline. En effet, ils ont voulu prendre un peu plus de temps que d’habitude pour travailler la version 2009 du titre tout en promettant une grosse mise à jour gratuite pour faire passer le jeu en version 2010, ce qui explique le nom de celui-ci. Reste donc à voir si les développeurs ont fait du bon travail pour rendre une copie capable de procurer toutes les sensations qu’un joueur amateur de motos recherche…

A l’attaque de l’asphalte




Comme le souligne l’introduction de cette critique, Monumental Games nous propose de découvrir son nouveau jeu avec toutes les licences officielles de 2009. Toutefois, pour éviter que les joueurs n’aient à débourser quelques dizaines d’euros supplémentaires dans un nouveau volet avec la mention 2010, ils ont décidé d’offrir aux acheteurs une mise à jour gratuite qui sera à récupérer cet été. Celle-ci permettra entre autres de mettre à jour les écuries et les pilotes pour la catégorie 800cc, sans compter l’intégration du circuit Balatonring. Si certains verront là une manière de proposer un jeu en kit, privant ceux qui n’ont pas Internet de la mise à jour, il faut reconnaître que le geste est plus qu’appréciable. Ceci dit, la galette ne manque pas de contenu, cet opus étant certainement le plus complet de la licence avec diverses motos réparties sur trois catégories : 125cc, 250cc et la catégorie reine, celle des MotoGP. Afin de faire ses premiers tours de roues, on se lance dans le mode Carrière. On commence donc avec les 125cc et on doit essayer de se classer au mieux, sans forcément viser le podium, afin de gagner de l’argent et ainsi continuer à évoluer jusqu’à passer à la catégorie supérieure (les 250cc) avant d’attaquer en fin de carrière les MotoGP.

Plutôt complet et bien pensé, ce mode introduit aussi une part de gestion puisqu’il faut impérativement se dégotter un attaché de presse, qui tentera de trouver des contrats alléchants avec les sponsors, et divers ingénieurs spécialisés qui vont chercher à améliorer certaines parties de la moto. Attention toutefois, certains d’entre eux ne sont pas des mieux qualifiés et il faut savoir jongler avec tout ceci afin d’avoir une équipe efficace. Plutôt sympathique et intéressant les premières heures, cet aspect gestion imposé devient vite lassant. On se dit alors que l’on aurait bien aimé une petite fonction pour le passer mais il n’en est rien, on doit composé avec et payer notre staff. Hormis cela, le début de carrière n’est pas des plus palpitants, les 125cc ne rendant quasiment aucune sensation de vitesse, tandis qu’une fois passé dans les catégories supérieures, on prend bien plus de plaisir à progresser. Le petit plus de ce mode, c’est assurément l’intégration de défis en pleine course, comme coller un adversaire pendant quelques secondes. Cela ajoute un peu de piment, au même titre que la gestion de la réputation. Dans la théorie, il s’agit d’un système simple basé sur l’ajout en temps réel de points positifs (frimer en cabrant, dépasser un concurrent, tenir une trajectoire parfaite, etc.) et négatifs (avoir une collision, se faire dépasser, avoir un accident…) en fonction de sa conduite. A la fin de la course, le tout donne une appréciation qui symbolise sa réputation.

Autant vous prévenir, mieux vaut éviter les collisions et les accidents pour ne pas voir celle-ci chuter drastiquement. Enfin, malgré des chargements longuets, il faut reconnaître que ce mode Carrière est plutôt bien pensé même s’il vaut mieux en profiter à petites doses, sous peine de se lasser de l’enchaînement courses/gestion/courses. Quant à ceux qui veulent profiter rapidement du titre sans prise de tête, il y a toujours la présence de modes comme l’Arcade et le Championnat. Classiques, ceux-ci ne surprennent pas mais restent assez efficaces pour une soirée. En revanche, nous sommes ravis de voir que les développeurs ont pensé à intégrer de l’écran splitté afin de courir contre un ami sur la même console. Comme pour tout bon jeu de course qui se respecte, les développeurs ont aussi ajouté du jeu en ligne. Le constat est en revanche plus mitigé puisque les longues attentes liées au temps de trouver une partie et de voter pour à peu près tous les paramètres, quand l’hôte ne quitte pas précipitamment la partie, obligeant à recommencer le processus, peut rebuter. Mais une fois dans la partie, le titre reste fluide et il n’y a pas grand-chose à signaler. Il n’y a rien d’extraordinaire mais ça rallonge un peu le plaisir de jeu pour les passionnés.

Simu ? Arcade ? Les deux en même temps !




MotoGP 09/10

n’est ni une simulation pointilleuse, ni un jeu arcade permissif. Il s’agit en fait d’un bon mélange entre les deux qui permet d’avoir un soft accessible, avec une maniabilité rapide à prendre en main et des freinages musclés, offrant tout de même quelques subtilités, comme la possibilité d’adopter une position d’attaque plus aérodynamique, mais aussi beaucoup plus rigide dans la maniabilité. Cette dernière s’enclenche à tout moment en pressant un bouton que l’on maintient appuyé pour gagner en vitesse et que l’on relâche en entrée de virage pour retrouver l’usage des jambes du pilote, celui-ci pouvant alors mieux se pencher pour prendre la courbe. Cette petite fonction est très utile et permet de faire la différence. Certains prendront tous les risques pour aller encore plus vite mais la moindre imprécision sera synonyme d’accident tandis que ceux qui joueront la sécurité iront moins vite mais profiteront d’une conduite plus souple. Dans le même ordre d’idées, le freinage est associé à deux boutons, une gâchette pour user du frein avant et un bouton pour utiliser l’arrière. Ce dernier sert plus en fait à glisser quelque peu dans les courbes afin de ne pas trop perdre en vitesse tout en gardant une trajectoire correcte. Quelques paramètres et autres réglages sont aussi de la partie afin que chacun puisse avoir un ressenti qui lui convienne mieux. Nous vous conseillons d’ailleurs de passer les rapports de vitesse manuellement… Au final, nous avons donc un gameplay nerveux, plus agressif que dans le passé et qui permet de prendre plus ou moins de risques selon son profil. Toutefois, les puristes de simulation ou d’arcade risquent bien de faire la grimace puisque le gameplay reste entre l’un et l’autre.

Niveau réalisation en revanche, on se demande vraiment si les développeurs ont fait leurs devoirs. En effet, la bande sonore ne va pas, les bruitages sont loupés avec certains bruits de tondeuses à gazon et certains moteurs saturent alors qu’il n’y a aucune raison. Visuellement parlant, la déception est aussi de mise puisque les décors sont pauvres, les circuits officiels, pourtant pas mal modélisés, sont fades, les dégâts sont abonnés absents et la vue casque est bourrée d’imperfections (mains non visibles sur le guidon, impossible de tourner la tête…). Plus généralement, les graphismes restent assez corrects mais le moteur graphique affiche quelques rides non dissimulées et une bonne partie des textures accusent le coup, et ce même si les modélisations des motos et pilotes sont très correctes. Les courses sous la pluie offrent d’ailleurs un rendu appréciable et le jeu est fluide avec un frame-rate élevé, ce qui lui confère un dynamisme des plus agréables. Dommage que l’équipe n’ait pas essayé d’améliorer de manière plus significative le moteur de l’opus 08. Derniers points et non des moindres, les collisions sont beaucoup trop mal gérées pour convaincre et l’intelligence artificielle, qui semble correcte de prime abord, ne suit que sa trajectoire sans même tenir compte de notre position. Ceci augmente les collisions, notamment après une aspiration, et baisse la réputation.

Point complet
Ni arcade, ni simulation, MotoGP 09/10 reste tout de même un bon mélange des deux à condition de passer par les paramètres et autres réglages afin d’adapter la conduite à son style. Si les 125cc sont peu intéressantes, il faut reconnaître que le plaisir de jeu est bien présent avec les 250cc et les MotoGP. Le jeu est accessible, le gameplay est nerveux mais il offre aussi quelques subtilités qui peuvent faire toute la différence, comme la position d’attaque. Au niveau du contenu, cet opus est certainement le plus complet de la licence et la mise à jour gratuite à venir est un plus non négligeable. En sus, même si les modes sont assez classiques, le multi tient la route malgré de longues attentes et la carrière reste suffisamment bien pensée pour faire passer quelques bonnes soirées. Dommage que la gestion du staff imposée lasse rapidement. Enfin, la réalisation est certainement le plus gros point noir du jeu puisque la vue casque n’a pas été suffisamment travaillée, le moteur graphique accuse le coup et la bande sonore est totalement à revoir. Le soft reste bon dans l’ensemble mais les développeurs auraient mieux fait de s’accorder quelques mois supplémentaires pour offrir une véritable suite travaillée…

On a adoré :
+ Carrière bien pensée
+ MaJ 2010 gratuite
+ Licences officielles
+ Ecran splitté bienvenu
+ Fonction attaque
+ Bon mélange simu-arcade
+ Gameplay nerveux avec des subtilités
+ Jeu en ligne fluide…
On n'a pas aimé :
- Mais longues attentes
- Temps de chargement longuets
- Les 125cc peu intéressantes
- Partie gestion de la carrière lassante
- Bande sonore
- Graphiquement daté
- Incohérences de la vue casque


Consulter les commentaires Article publié le 08/06/2010 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024