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Madden NFL 15



Développeur
EA Tiburon
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.08.2014
  26.08.2014
Nombre de joueurs
1 à 6
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Thème
Football US
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Après un

Madden NFL 25

faisant office d’épisode de transition sans grande ambition sur les consoles de nouvelle génération,

Madden NFL 15

arrive avec pour ambition de réconcilier la licence avec la communauté. Et pour cause, les promesses sont nombreuses : d’abord via l’annonce d’un gameplay défensif entièrement repensé, en passant par un nouveau play calling, sans oublier une réalisation technique se voulant plus en accord avec les possibilités offertes par nos machines. Reste à voir si cet opus mérite sa place sur le disque dur des fans de football américain…

La parole est à la défense




Tous les amateurs de la simulation de football d’EA Sports vous le diront, les séquences défensives n’étaient jusqu’alors qu’un laborieux passage obligé avant de reprendre le ballon en quête d’un touchdown retentissant. Une sombre réalité appartenant désormais au passé, suite au travail de titan abattu par les concepteurs du soft. Avant tout, sachez que la caméra peut maintenant se placer derrière nos joueurs et qu’il est ainsi bien plus simple de lire les séquences de jeu, en plus de souffler un vent immersif salvateur sur ces phases trop longtemps boudées par les développeurs. En sus, nous avons la possibilité, via la D-Pad, de sélectionner les différentes caméras proposées directement pendant le jeu, alors qu’il fallait jusqu’à présent passer par plusieurs menus. Un petit regret néanmoins, le passage de la caméra dans le dos de la défense n’est pas disponible pendant le jeu multi en local et même si cela paraît tout à fait logique, reste que l’attaque est encore privilégiée lorsque l’on joue avec un ami à nos côtés. Rassurez-vous, si vous jouez seulement en ligne ou contre l’intelligence artificielle, ces nouveautés sont bel et bien présentes.

Quoi qu’il en soit, de cette nouvelle gestion des angles de vue, découle une fantastique impression d’avoir plus d’impact sur le jeu. Comprenez qu’en sélectionnant n’importe quel poste (via une pression sur le bouton B) avant la mise en jeu, on a aussi bien la possibilité de garder sa ligne en attendant une passe adverse afin d’intercepter le cuir, ou même de rentrer dans une lutte acharnée pour se défaire du marquage et tenter un sack sur le quaterback après le snap. D’ailleurs, ce dernier exemple reflète particulièrement bien le nouveau système défensif. En clair, on engage la lutte avec notre opposant via RT après l’engagement, puis vient le moment d’essayer de se mouvoir hors de son marquage via une pression sur A ou X en plus d’orienter le stick gauche. C’est bien simple, jamais nous avons eu autant l’impression de nous battre lors des phases défensives jusqu’à ce

Madden NFL 15

. Cela ne s’arrête pas en si bon chemin puisque lorsqu’un joueur adverse arrive vers nous avec le ballon, plusieurs options sont possibles par le biais du nouvel indicateur de tacle qui se modélise devant notre personnage. Effectivement, via une pression sur LT, on a maintenant une meilleure vision du timing durant lequel tacler, tout en sachant que nous avons le choix de procéder à un mouvement haut ou bas tout en déterminant si on est assez bien positionné pour pousser l’adversaire hors des limites du terrain.

Une fois encore, cet ajout bien senti au jeu défensif laisse entrevoir l’importance cruciale que notre timing aura sur l’action ; car en optant pour un plaquage puissant (X) il se peut que nous appuyons trop tôt et donc que le joueur passe au travers des mailles de nos filets. Second cas de figure : en choisissant le placage plus haut, plutôt que de se ruer sur l’attaquant, il risque de ne pas stopper sa course suffisamment à temps pour gagner quelques mètres parfois si précieux pour notre équipe. Ainsi, à chaque fois que l’on change de joueur, il faut tenir compte de son poste, de la stratégie de l’adversaire et de ses capacités physiques histoire de jouer la sécurité avec un puissant DT par exemple, ou de la jouer roublard en se ruant sur le QB pour effectuer un sack. On ressent donc aujourd’hui un pur plaisir de jouer en défense, chose que l’on s’était pourtant résigné à croire il y a bien longtemps. Néanmoins, tout n’est pas rose avec l’arrivée du nouveau gameplay défensive : il arrive trop souvent, lorsque nous sommes en phase offensive, que les linebackers interceptent le cuir et que de son côté, l’intelligence artificielle de nos partenaires ne se batte pas suffisamment pour reprendre le contrôle du jeu. La conséquence étant à terme qu’on a l’impression de devoir absolument sélectionner le joueur pour faire le travail nous-même, plutôt que de se sentir épaulé pas nos coéquipiers.

Call me The Beast, bit**




A côté des améliorations significatives apportées au jeu défensif, on trouve également une refonte importante du play calling, qui permet d’avoir un rapide tour d’horizon des stratégies les mieux adaptées à la situation que l’on est en train de vivre. Une chose rendue possible par le fait que les développeurs ont conçu un système analysant le comportement de la communauté du jeu, pour chaque formation, le nombre de yards remportés en moyenne. Aussi, même si les stratégies proposées s’accordent avec le mouvement à jouer, on bénéficie d’un choix toujours bien fourni qui n’ôte jamais la liberté de sélectionner un autre système ; un changement qui permet au rythme du jeu de se montrer bien plus fluide et surtout être davantage proche de la réalité ! De son côté, le moteur Ignite, introduit lors de l’épisode précédent, continue son petit bonhomme de chemin… Si on voit encore des joueurs se traverser (surtout entre nos joueurs et ceux modélisés hors du terrain puis souvent pendant le replacement des vingt-deux acteurs) ou des tackles à la physique étrange, il faut bien reconnaître qu’un grand pas a été fait au sujet des collisions. Plus question de voir une jambe se tordre dans tous les sens après un placage, ou d’apercevoir un bras se retourner lorsqu’il rencontre un casque sur sa trajectoire ! Nous sommes sur la bonne voie pour un rendu très proche de la réalité ! Puis, d’un point de vue global, la réalisation technique fait désormais honneur à la puissance de nos machines de nouvelle génération.

En effet, les textures sont significativement plus fines que dans le précédent, les maillots se plient presque naturellement et les stades sont solidement modélisés. Toutefois, le public est encore peuplé de clones et il ne faut pas imaginer revivre les ambiances survoltées que l’on aime tant regarder (presque autant que les actions des joueurs, d’ailleurs) les soirs de matchs. Aussi, il apparaît que le travail réalisé sur la diversité des célébrations ne se vérifie pas outre mesure pendant les matchs et on aimerait clairement profiter de plus d’échanges verbaux entre les joueurs pendant les rencontres (à l’image du match d’ouverture à la réalisation particulièrement soignée sur ce point). Vous l’aurez compris, il reste de nombreuses pistes d’améliorations pour le futur de la licence et ce ne sont pas les différents modes de jeu qui peuvent nous convaincre du contraire. Ce n’est un secret pour personne, le mode Connected Franchise est devenu, au fil des années, une expérience peu séduisante et boudée par les innovations des développeurs. L’un des principaux attraits ici n’est autre que le choix d’embrasser la carrière de joueur, entraîneur ou, comme l’année dernière, de propriétaire de club (avec peu d’options supplémentaires pour l’entraîneur et surtout un intérêt discutable sauf si vous aspirez à une carrière dans les relations publiques). Puis, les ajouts du Game Prep et du bonus de confiance permettent de faire varier un peu l’expérience en vous offrant des points de compétences et/ou confiances pour vos joueurs, mais les défis à réaliser sont trop redondants pour espérer offrir à ce mode un regain d’intérêt.

D’un autre côté, le mode Ultimate Team est moins ergonomique que dans un FIFA par exemple et nécessite une solide connaissance des joueurs et de leur poste pour en tirer un réel plaisir. Concernant son fonctionnement, on doit toujours créer l’équipe de ses rêves en gagnant de l’argent suite à nos résultats ; mais que l’on soit bien d’accord, on fait face à une progression au rythme particulièrement lent. Est-ce que ceci est dû à un souci d’équilibrage du système économique imputable au développeur, ou à une manoeuvre marketing imaginée pour pousser le joueur à utiliser sa monnaie sonnante et trébuchante pour accéder plus rapidement à des packs de joueurs avancés ? Pour conclure, notons que ce titre dispose d’un tutoriel extrêmement pointu qui permettra aussi bien aux novices d’apprendre les mouvements de base, qu’aux habitués de parfaire leurs compétences avec des défis avancés coriaces. En bref, tout le monde peut trouver son compte dans ce

Madden NFL 15

plus accessible que jamais, tout en ne faisant aucune concession pour ne pas froisser les fans du genre. Dernier élément à noter, il nous est possible de mettre à jour la base de données des joueurs de façon hebdomadaire avec des notes qui varient en fonction des performances du dernier week-end de compétition, soit une parfaite façon de coller à la réalité et a fortiori l’immersion déjà solide offerte lors des rencontres.

Point complet
Avec ce nouvel épisode, la franchise Madden NFL propose assez d’améliorations significatives pour contenter ses aficionados et ne pas décourager les nouveaux venus ! Entre le nouveau gameplay défensif et un play calling à l’ergonomie quasi-parfaite, les raisons de s’enthousiasmer sont nombreuses et permettent de faire oublier à tout un chacun la débâcle de Madden NFL 25. Néanmoins, tout n’est pas rose dans ce Madden NFL 15 avec par exemple une intelligence artificielle adverse trop sujette aux interceptions pendant nos phases offensives, en passant par quelques problèmes de collisions et un public de « clones » ne favorisant pas l’immersion… Et surtout, le titre ne rend pas hommage à l’ambiance survoltée que l’on voit dans les stades les soirs de matchs. Cependant, ce que l’on retient de cet épisode, c’est sa faculté à nous propulser dans de violents combats où chaque mouvement et chaque décision ont une importance cruciale sur le score… Et c’est tout ce dont on pouvait s’attendre à la sortie de ce nouvel opus.

On a adoré :
+ Le nouveau système défensif
+ Play calling intuitif
+ Tuto extrêmement complet
+ Gestion de la caméra dynamique
+ Réalisation graphique jolie
+ Le foot US comme si on y était
On n'a pas aimé :
- Modes de jeu fades
- Moteur physique à optimiser
- Tendance à l’interception (I.A.)
- Système éco de l’UT discutable
- Intégralement en Anglais
- Public sans âme


Consulter les commentaires Article publié le 13/09/2014 par Kévin F.


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