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Dragon Age : Origins



Développeur
BioWare Corp
Genre
Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  05.11.2009
  03.11.2009
Nombre de joueurs
1
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Thème
Heroic-fantasy
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Cela faisait longtemps que Bioware n’avait pas proposé un univers d’Heroic-Fantasy à ses nombreux fans…

Dragon Age Origins

est attendu comme le nouveau Baldur’s Gate sur la nouvelle génération de consoles et il semble prêt à affronter la concurrence avec vigueur. Néanmoins, le jeu en a-t-il assez dans les tripes pour s’imposer ?

Un souffle ardent




Dragon Age nous raconte l’histoire du royaume de Ferelden, en proie à une époque violente et sombre où de nouvelles entités maléfiques s’apprêtent à réduire à néant l’humanité. Auparavant sauvée par les Gardes des Ombres lors d’une menace équivalente, la cité d’Ostagar est préparée au combat et prête à se défendre. Mais il se dit en secret qu’un Archidémon dirige les créatures maléfiques et qu’un complot guette le royaume des hommes en son sein même. C’est pourquoi Duncan, Garde des Ombres, se met à la recherche de nouvelles recrues. Ainsi commence alors le jeu avec une création de personnage étonnante qui propose un (ou plusieurs) scénario(s) de départ pour chaque race disponible : Humain, Nain, Elfe, les stéréotypes de l’Heroic-Fantasy répondent donc présents. Heureusement, rien dans Dragon Age ne nous rappelle de près ou de loin le Seigneur des Anneaux et ses innombrables scènes cultes réduites au stade de clichés dans toute production d’Héroic-Fantasy qui se respecte. Les développeurs et scénaristes de Bioware sont parvenus à proposer des conflits entre races, des quêtes et des situations totalement originales qui sortent réellement de l’ordinaire. Les ennemis des Elfes sont, par exemple, des Loups-Garous. On est loin de l’éternel conflit des Elfes contre les Nains avec des Humains pour arbitrer le tout.

Après un

Mass Effect

en temps réel amplement réussi, les développeurs ont sans doute voulu revenir un peu aux origines de leurs jeux de rôle pour consoles en proposant un gameplay très ressemblant à celui du culte Star Wars : Knights of the Old Republic (Kotor pour les intimes). Si on a affaire à du temps réel, il n’empêche que les déplacements en combat sont, comme dans un MMORPG par exemple, totalement automatiques. On se sert de raccourcis (les boutons de la manette) pour sélectionner un type d’attaque et ses magies, alors que les gâchettes servent à changer de catégorie de pouvoirs et tactiques, débloqués tout au long de la progression. Niveau gameplay, le portage Xbox 360 n’est pas à maudire puisque le clavier et la souris des Pcistes ne manquent point. Néanmoins, c’est au niveau de la caméra que le bât blesse. En effet, on perd ici tout un pan de gameplay très utile qu’offre une caméra aérienne (type Baldur’s Gate). En plus d’être très pratique lors de combats fouillis, celle-ci permet des sorts de zone beaucoup plus efficaces, ce que l’on ne retrouve absolument pas sur Xbox 360. Ce n’est pas grave au demeurant, mais les hardcore gamers pesteront devant cette absence assez incompréhensible dans la version console.

Du neuf avec du vieux




En plus de s’inspirer beaucoup des précédentes productions de Bioware, allant de Baldur’s Gate à Mass Effect en passant même par Jade Empire, Kotor et Neverwinter Nights,

Dragon Age Origins

garantit un gameplay et un plaisir de jeu inégalés. Mais il faut saluer la présence de plusieurs petites différences qui viennent changer la donne et en faire autre chose qu’un « énième jeu Bioware ». On peut citer par exemple la cote de popularité désormais en « temps réel » du personnage avec ses alliés qui le suivent tout au long de la partie. Si le joueur fait ou dit quelque chose qui ne rentre pas dans le code de conduite ou dans la morale d’un des autres héros, alors celui-ci n’hésitera pas à le préciser et la jauge d’amitié (voire d’amour) chutera. Il en va de même pour les actions contraires. Auparavant, seuls quelques actes et discussions venaient changer la donne. Maintenant, les situations sont plus complexes et le joueur a plus de difficultés à envisager les réactions des alliés. En sus, l’histoire est complète et passionnante avec de bons dialogues et une certaine liberté encore et toujours repoussée dans les réponses et réactions possibles. Au rayon des bonnes idées, on note un principe de spécialisation dès le Niveau 7 atteint. Ceci permet d’accéder à plusieurs plans de carrières et de posséder des attributs spécifiques à la partie en cours. Les pouvoirs, la stratégie à adopter et plusieurs autres éléments du jeu en sont considérablement affectés.

Mais pour en profiter, il faut trouver le bon protagoniste ou acheter le bon livre chez le marchand du coin. C’est une bonne idée, simple, qui donne un réel intérêt à cet aspect que l’on pourrait presque qualifier de quête annexe. De surcroît, l’aventure est longue et bien écrite. Toutefois, un des aspects du jeu a profité de moins de soin que les autres : les graphismes. Textures grossières, visages « poupées » à l’ancienne, du gore exagéré (mais terriblement fun), un level design très « carré » et un tas de détails qui ne trompent pas, montrent que les développeurs travaillent depuis très (voire trop) longtemps sur ce projet. Cela n’enlève rien à ses qualités mais seuls les amateurs de baston lumineuse seront aux anges avec des effets de lumières réussis et des magies bien retranscrites à l’écran. Malgré tout, l’univers semble fade et sans vie, et ce même si cela colle avec l’ambiance. Les animations sont elles aussi touchées par une technique vieillotte. Mais cela n’empêchera pas les fans du genre de profiter de cette expérience. En revanche, ces derniers pesteront contre la politique des DLC multiples puisque plusieurs éléments de contenu ont été éparpillés entre les réservations et, pour compléter le journal des quêtes annexes, il faut parfois passer à la caisse pour récupérer un contenu téléchargeable qui se débloque en cours de jeu. Autant dire que pour tout voir et tout faire, il faut prévoir un certain budget…

Point complet
Dragon Age Origins n’est pas très beau et les animations ne sont pas au top, mais il est d’une grandeur digne d’un jeu signé Bioware. On y découvre un univers absolument merveilleux où les musiques envoûtantes subliment le travail scénaristique. Comme toujours, Bioware nous offre un univers enchanteur qui a ses défauts, mais qui a suffisamment de qualités pour les faire oublier. Il est par contre dommage de voir une version Xbox 360, sans vue aérienne, présentant des textures un poil plus grossières que celles de l’opus PC. Si on passe outre la politique sur les nombreux DLC éparpillés, voire bien souvent payants, il faut reconnaître qu’il y a déjà de quoi faire avec le jeu de base et que l’aventure vaut clairement le coup d’œil !

On a adoré :
+ Univers merveilleux, loin des clichés
+ Musicalement éblouissant
+ L’écriture du scénario
+ Durée de vie colossale
+ Plusieurs races dès le début
+ VF et VO toutes deux excellentes
+ C’est gore !
On n'a pas aimé :
- La réalisation laisse à désirer
- Pas de vue aérienne
- Politique des DLC éparpillés, voire payants


Consulter les commentaires Article publié le 03/01/2010 par William B.


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