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Colin McRae DIRT



Editeur
Codemasters
Développeur
Codemasters
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  15.06.2007
  19.06.2007
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Son
5.1
Prix de lancement
69,00 €
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Après deux ans et demi d’absence, la célèbre série de Codemasters revient rouler des mécaniques dans un tout nouveau jeu destiné aux consoles de nouvelle génération. Tout ce temps a permis aux développeurs de réfléchir à l’avenir de la série pour finalement prendre un virage à 180 degré. Avec un changement radical de gameplay, il reste maintenant à savoir si ce nouvel opus agrémenté de la notion DIRT réussira à tenir la route. Attachez bien vos ceintures, le test complet ci-dessous ira jusqu’à la ligne d’arrivée et ce, sans aucune escale.


[XG TV] Test vidéo

64.22 Mo

Record battu




Le moteur commence à chauffer, la cinématique du début a fait son effet pour nous immerger directement et on est là, manette en main, dans son fauteuil en attendant plus qu’une seule chose : le moment de passer la première vitesse. Celui-ci arrive très vite puisqu’en quelques instants on arrive sur un menu en pseudo 3D qui nous propose d’entamer une carrière. Pas besoin de demander l’avis à notre copilote, on accélère et on se lance à corps perdu dans ce mode qui constitue l’essentiel du jeu et dont voici les trois piliers : onze niveaux à passer, quarante-six voitures à débloquer et un titre à conquérir. Tout ceci est présenté comme une sorte de pyramide. Ainsi on débute au niveau 1 avec onze épreuves à passer. On évolue jusqu’au dernier niveau en en diminuant le nombre de courses pour terminer avec une seule et unique épreuve. Chacune d’elles propose une ou plusieurs courses durant lesquelles il faut absolument garder le même bolide. Il faut donc prendre soin de son véhicule pour éviter d’avoir de trop lourdes réparations à faire et pas assez de temps pour le remettre à neuf. Même si cette carrière ne dispose pas d’un fil rouge conducteur, comme aurait pu l’être un classement mondial par exemple, elle demande un minimum de stratégie pour aborder chaque course dans les meilleures conditions. Malheureusement, les courses s’enchaînent bien vite et on arrive rapidement au dernier niveau après seulement quelques petites heures de jeu. Que les joueurs se rassurent, Colin McRae n’a pas encore sorti toutes les roues de secours de son coffre…

Même s’il sera rapide d’accéder au titre de champion des champions, il faudra consacrer un peu plus de temps à débloquer l’ensemble des véhicules avec toutes leurs peintures. De plus, une fois que notre carrière s’est terminée avec brio, nous pouvons nous diriger sur le championnat pour tenter de remporter des courses se déroulant dans six pays différents (Royaume Uni, Japon, Italie, Allemagne, Australie et Espagne). Cela permet de rallonger un peu la durée de vie et de débloquer quelques succès supplémentaires avant de pouvoir se faire plaisir avec le rallye mondial qui propose différentes disciplines : super spéciales, rallye raid, rallye cross et CORR (Championship Off Road Racing). De quoi ravir un large panel d’amateurs de sports automobiles. Le mode solo se révèle au final bien fichu et suffisamment prenant pour y passer quelques heures. Certes c’est bien, mais les possesseurs d’un compte Xbox Live Gold s’attendent à plus. Sur le papier, Colin McRae DIRT offre un multijoueur exceptionnel avec plus de cent adversaires en même temps. Dans la réalité, il convient de mettre les choses au clair. En effet, les développeurs ont oublié de préciser que chacun courrait seul. Les adversaires sont justes matérialisés par une petite flèche sur une droite qui indique leur position par comparaison à notre temps. Vraiment décevant, surtout quand on sait qu’on ne peut même pas affronter un de ses amis chez soi en partageant son écran. En somme, DIRT nous offre un très bon solo bien qu’un peu court et un multijoueur qu’il vaut mieux oublier. Le jeu ne met pas tous les atouts de son côté et il cale pour repartir de plus belle.

Dérapage incontrôlé ?




Avouons-le dès à présent, cet épisode appelé DIRT est résolument arcade. Les joueurs seront ainsi partagés et les réels amateurs de la série qui appréciaient le côté simulation qui se dégageait des précédents opus seront extrêmement déçus là où les amateurs d’arcade seront aux anges. Malgré tous les réglages que l’ont peut faire sur son bolide et les différentes classes de véhicules, allant de la voiture de rallye au camion en passant par le 4x4 et les buggies, on se retrouve à chaque fois à piloter de la même façon. Ils ne se distinguent que par leur puissance puisqu’au niveau de la conduite c’est toujours plus ou moins la même chose : on braque, puis on contre-braque tout en essayant d’éviter de terminer dans le décor. Le tout se prend rapidement en main et on s’amuse en quelques secondes. Pour peu qu’on se mette à rouler comme un chauffard en prenant les virages à la dernière seconde tout en essayant de faire glisser sa voiture, on se sent vite immergé, voire même on en devient accroc. La sensation de vitesse est alors bien présente, on n’est plus un joueur mais bel et bien un pilote. Ce sentiment est d’autant plus renforcer que l’intelligence artificielle est agressive et n’hésite pas à payer de sa carrosserie pour nous ralentir. Un vrai bonheur. Notons toutefois que les pilotes du dimanche jouant dans un niveau amateur ou inférieur progresseront tout en remportant des courses bien facilement, au risque de perdre tout le côté immersif du titre.

Une fois qu’on a accepté le fait de jouer à un titre 100% arcade, on se prend au jeu et on lance une course. C’est à ce moment là qu’on se rend bien compte du virage effectué par les développeurs lors de la conception du soft. Les voitures accélèrent, foncent à vive allure, le virage arrive, on se met à freiner un peu avant et on tourne le joystick de la manette ou de son volant, laissant notre véhicule faire le reste tout en essayant de le repositionner dans le droit chemin à la sortie du virage. Sur les six vues disponibles, deux d’intérieurs, une de capot, une placée sur le pare-choc et deux en poursuite, chacun trouvera celle qui lui correspond au mieux pour profiter pleinement du titre de Codemasters. Là où les vues intérieures sont extrêmement immersives de part leur réussite, celles placées en poursuite laissent entrevoir une désagréable sensation. La vitesse est un peu moins présente et on a l’impression que la voiture tourne sur un axe. Sentiment étrange qui disparaît lorsqu’on change la caméra. D’autres petits défauts sans grande importance sont tout de même à noter. Le jeu subit quelques baisses de frame rate, notamment lors des courses qui opposent plusieurs bolides. De plus, même s’ils représentent l’occasion de vérifier ses statistiques, les chargements traînent en longueur comme si le jeu patinait après un mauvais changement de rapport. Très arcade, très fun et très amusant, le titre offre une prise en main immédiate et un plaisir de jeu instantané. Mais la réalisation n’est pas parfaite et est entachée de quelques défauts mineurs. En définitive on n’aime ou on n’aime pas, il n’y a pas vraiment de juste milieu. Les joueurs seront simplement divisés pour finalement être unanimes sur l’esthétique.

Le casque dans les étoiles




Le premier constat que l’on puisse tirer c’est tout simplement que le jeu est beau. Dès la cinématique d’introduction, on s’en prend plein les mirettes. Lors des phases de jeu, la réalisation reste vraiment très bonne puisque les décors et les véhicules sont très détaillés, les jeux de lumière sont sublimes tout comme les reflets sur la carrosserie. Si on désire chipoter un peu, on pourra toujours critiquer les ombres et certains décors plus fades. Dans l’ensemble ça reste vraiment très satisfaisant, surtout que les dégâts sont de la partie. Que ce soit la voiture ou le décor qui se déforme, tout est assez réaliste et ne fait que renforcer l’immersion du jeu. Notre bolide subit même des modifications dans sa prise en main selon que le moteur, les pneus, le turbo ou les suspensions aient été plus ou moins touchées. Un aspect agréable qui compensera pour certains le manque cruel de météorologie. Certes les routes sont variées et on trouve aussi bien du gravier que du bitume mouillé ou de la terre, mais jamais on ne verra de circuits enneigés et encore moins la neige tomber. Un véritable handicap pour un jeu de rallye dit de nouvelle génération. Une fois de plus, certains joueurs seront scandalisés là où d’autres passeront totalement outre.

Le deuxième constat, c’est la volonté des développeurs d’immerger le pilote en herbe que nous sommes. Epreuve de rallye oblige, un copilote à la voix claire et aux phrases distinctes nous avertit des virages et autres bosses pour pouvoir conduire sans regarder le radar, ce qui au final nous rapprocherait de la réalité. Cependant, il lui arrive d’oublier certains pièges qui pourraient bien rendre un passage plus délicat alors qu’on s’attendait à une promenade de santé. Même si quelques uns s’en plaindront, cet aspect ne fait que rajouter une difficulté que les plus acharnés apprécieront. Toute la bande sonore a été travaillée et reste suffisamment convaincante pour finir à penser qu’on se trouve dans une voiture de rallye ou autre 4x4. Un bon point au service de l’immersion qui n’est nullement à critiquer.



Point complet

Pris à part, Colin McRae DIRT est un excellent jeu de rallye complètement arcade. Les sensations sont au rendez-vous dans les niveaux de difficulté les plus élevés, l’intelligence artificielle est vive et réagit bien et le jeu est tout ce qu’il y a de plus immersif. De plus le titre est vraiment beau et les jeux de lumières tout comme les reflets en raviront plus d’un. Le copilote a une très bonne élocution et il n’y a pratiquement rien à redire sur l’aspect audiovisuel. Cependant, même si le titre offre un solo convainquant qui, bien que légèrement court, saura captiver tous les amateurs d’arcade, le pseudo-mode multijoueur est, quant à lui, à oublier rapidement. L’orientation prise par les développeurs divisera les joueurs en deux clans : ceux qui aiment et les autres.

On a adoré :
+ L’aspect graphique
+ Le copilote
+ Facile à prendre en main
+ Différentes difficultés
+ La gestion des dégâts
+ Vite amusant
On n'a pas aimé :
- Absence de la météo
- Gameplay vite répétitif
- Presque aucune différence de conduite selon les réglages
- Le multijoueur ridicule


Consulter les commentaires Article publié le 01-07-07 par Vincent P.


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