Test - Chivalry II - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
Torn Banner
Genre
Jeu de tir à la premième personne (FPS)
Statut
Disponible
Date de sortie
  08.06.2021
Nombre de joueurs
1
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Voilà déjà neuf ans que Chivalry premier du nom est sorti. Le studio canadien Torn Banner Studios est de retour avec une suite et compte bien reprendre sa place de leader ! Nous sommes revenus vivants de cette grande guerre et nous allons vous expliquer notre dure vie de chevaliers… Ca va trancher !

Maîtrise ton épée



Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est de notre devoir de vous avertir que nous n’avons jamais joué au premier Chivalry. Ne vous attendez donc pas à des comparaisons entre les deux titres, cet avis se destine plutôt à ceux qui voudraient découvrir la licence par l’intermédiaire de cette suite. Chivalry 2 propose un gameplay intéressant, et ce malgré un premier contact qui laisse à penser qu’il suffit de spammer une touche afin de massacrer ses adversaires. Détrompez-vous car Chivalry 2 a beau être fun, il offre un aspect technique assez prononcé. En effet vous pouvez parer et défendre avec la touche LT, donner un coup de pied servant à déstabiliser ou briser la garde avec la touche B, et les touches LB, RB et RT offrent trois types d’attaques différentes (verticale, horizontale, coup d’estoc). Plus vous restez appuyé sur une touche, plus le coup est fort, ce qui coûte bien entendu en endurance. Ne négligez pas cette dernière. Spammez un ennemi en position de garde et vous verrez que sa contre-attaque sera terrible. En appuyant sur Y, une frappe spéciale / coup puissant se déclenche. Vous aurez également la possibilité de plaquer au sol un ennemi ou déclencher un assaut chargé lors d’un sprint.

Du côté du maniement des armes, Chivalry 2 propose une particularité assez intéressante. Avant de frapper un ennemi avec votre arme, il faudra « accompagner le geste » avec le joystick droit (celui de la caméra). Ainsi vous gagnerez en précision et élargirez la zone d’attaque. C’est efficace mais il faut un petit temps d’adaptation avant de le maîtriser. Rassurez-vous, un tutoriel très complet est proposé au premier lancement. Un conseil : lancez-le ! Un autre point que nous avons trouvé fort agréable, c’est la possibilité de ramasser n’importe quel type d’objets et de s’en servir d’armes. Cela peut aller d’un banc à un lustre, en passant par une enclume, un tonneau, une roue de charrette, de la nourriture et même des animaux ! De plus, rien n’empêche de balancer toutes les parties de son arsenal pour faire tomber l’adversaire : épée, hache, massue, lance, bouclier… De quoi varier les situations de combat !

Champ de bataille

Pour le début de vie du jeu il n’y a que 8 maps, ce qui fait un poil léger. Heureusement, exception faite de deux arènes, les cartes sont grandes et bénéficient d’un level design parfaitement maîtrisé. Elles sont très agréables à parcourir, alternant petits couloirs et zones ouvertes, donnant une certaine crédibilité à nos affrontements entre chevaliers, que ce soit en groupe ou en face à face. A chaque début de partie, il y a une mini mise en scène pour vous mettre en situation, histoire de fournir un contexte. Par exemple l’ennemi vient de débarquer par surprise à l’entrée du château, vous incarnez des paysans essayant comme ils peuvent de tenir tête face aux envahisseurs, avant de sélectionner la classe de votre choix. En prime chaque map a ses propres objectifs, nombreux et variés. On n’a pas la sensation de toujours faire la même chose : protéger le Roi, mettre le feu à des tentes de soldats, attaquer un château, voler de l’or, etc.

Outre les batailles basées sur les objectifs, le soft dispose aussi d’un mode match à mort un peu plus « classique » dans sa formule mais qui reste néanmoins efficace ! Le jeu comporte aussi un troisième mode intitulé chacun pour soi, dans lequel, classiquement, le joueur avec le plus de frags gagne la partie. Nous aurions bien aimé avoir un mode 1vs1… Peut-être plus tard. Du côté des serveurs, nous n’avons pas eu de problèmes majeurs, pas de perte de connexion ou de lag. Mieux, le rendu global est très fluide et stable ! Sachant que le jeu propose un mode 40 ou 64 joueurs, nous sommes ravis de voir que Torn Banner a assuré l’expérience, et ce aussi bien sur Series X que sur One Fat. Vous pouvez bien sûr inviter des amis à rejoindre le champ de bataille mais le titre limite le groupe créé à quatre joueurs.
Les classes

Il y a en tout et pour tout quatre types de classes dans le jeu, chacune ayant trois sous-branches, ce qui fait un total de douze soldats différents. Voici un petit aperçu de huit d’entre eux…
    ARCHER :
  • Archer long : Un éclaireur classique parfait pour tuer les ennemis à longue distance à l’aide d’un grand nombre de flèches. Celui-ci pourra enflammer ses flèches grâce à sa capacité spéciale.
  • Arbalétrier : Un tireur d’élite anti armure capable de déployer un bouclier mobile. Il dispose en plus d’une bannière lui permettant de guérir ses alliés.
    AVANT-GARDE :
  • Dévastateur : Une brute disposant d’une puissance et d’une portée d’attaques dévastatrices. Ce dernier dispose de haches, de gourdins mais aussi d’une jarre d’huile permettant de brûler les ennemis.
  • Pillard : Ses deux armes principales lui permettent de se spécialiser contre de multiples classes et réduisent ses chances de perdre ses armes. Grâce à sa trompette vous pouvez augmenter la régénération de la santé de vos alliés.
    FANTASSIN :
  • Piquier : Un soutien pour les mêlées qui tient ses adversaires à distance avec des lances longues, notamment la Hallebarde. Celui-ci est le médecin de la troupe.
  • Hommes d’armes : Un combattant agile et équilibré, qui manie une arme à une main combinée à un bouclier.
    CHEVALIER :
  • Officier : Un vétéran chevronné qui dispose d’un équipement combinant vitesse et puissance grâce à ses nombreuses épées. Il dispose aussi d’une trompette.
  • Gardien : Rempart de fer et d’acier, le mastodonte de l’équipe. Disposant d’armes lourdes et d’une bannière.
Il y a quelques classes que nous vous laissons découvrir vous-même mais force est de constater que la coopération a une importance capitale pour décrocher la victoire. Les classes sont variées et plaisantes à jouer, il y en a pour tous les goûts ! Bien évidemment vous pouvez changer de classe à tout moment de la partie ou équiper les classes comme bon vous semble. Il y a pas mal de choses à débloquer en gagnant de l’EXP. Par contre le système de pénalité a beau partir d’une bonne idée, il devient vite agaçant lorsqu’on touche un coéquipier par inadvertance : -10 points à chaque coup donné, autant vous dire que dans une grande mêlée à 64 joueurs, les coups « perdus » ne se font pas rares… Pour tenter de les différencier dans le feu de l’action, vous pouvez aller à l’armurerie afin de personnaliser vos personnages : type de tête, couleur des cheveux, barbe, maquillage, voix, etc. Il en va de même pour vos équipements à acheter avec de l’argent in-game ou des microtransactions pour gagner du temps. Heureusement, ces transactions qui font grincer des dents ne concernant que des éléments purement cosmétiques, seuls les skins étant impactés, sans ne jamais donner un avantage au niveau des attributs.

C’est beau, c’est gore et c’est débile !

La réalisation de Chivalry 2 donne souvent le sentiment de prendre part à une véritable guerre médiévale, l’ensemble est très joli et détaillé, notamment au niveau des environnements. En intérieur comme en extérieur, les maps sont agréables et il en va de même pour la modélisation des personnages, des tenues et des équipements. Les effets du vent, des flammes, de la pluie, de la brume viennent appuyer l’immersion tandis que nous avons eu un véritable coup de cœur pour les démembrements aussi gores que réalistes. Chivalry 2 ne fait clairement pas dans la dentelle, attendez-vous à voir des soldats sans bras continuant à se battre ou des soldats ramper sur le sol car ces derniers ont perdu leurs jambes. Il y a des giclées de sang sur l’écran, du sang qui coule sur les armes et, ce qui nous a plu, des décapitations qui permettent de ramasser la tête d’un ennemi et de la balancer sur la tronche d’un autre.

En parlant de rire, il faut savoir que le jeu a un côté ultra débile totalement assumé ! Certains dialogues pendant les combats (le jeu est en Anglais) sont à mourir de rire, tout comme certaines situations de combat durant lesquelles on peut faire n’importe quoi, comme se catapulter avec une pierre et finir écrasé contre un mur, enflammer un poulet et le balancer sur nos adversaires... Mais le plus drôle c’est le « Cri de guerre » en appuyant sur X, votre personnage lâchant un « AAAAAAAAAAAAAAAAAAH » ! Il y a plusieurs voix différentes et certaines sont extrêmement débiles. Imaginez tous les joueurs pressant cette touche pendant qu’ils courent prêts à s’affronter dans une grande mêlée ! Si vous cherchez un jeu « sérieux » autant vous dire que vous n’êtes clairement pas au bon endroit ! Pour finir, il faut souligner que le sound design est plus que remarquable, l’impact des coups fonctionne parfaitement, le bruit sourd d’une lame se fracassant contre un bouclier ou d’une flèche qui passe in-extremis à côté de votre tête est vraiment crédible ! Du côté des musiques d’ambiance, sans être exceptionnelles, elles restent en harmonie avec le thème du jeu, même si elles se font plutôt rares lors des affrontements, laissant plus de place à l’immersion du champ de bataille. On regrette en revanche sur nos vieilles consoles un bug sonore lorsqu’il y a trop de joueurs au même endroit, le son saturant !

Point complet
Torn Banner livre un Chivalry 2 très sympathique ! Très agréable à jouer, le jeu demande un peu de maîtrise mais reste néanmoins très accessible, pouvant contenter nouveaux venus et amateurs de la licence. Le soft assume totalement son côté ultra débile en mettant en scène des situations assez loufoques participant à entretenir son ambiance rigolote, quand ce n’est pas simplement par le biais d’une interaction. Avec seulement huit maps, on peut toutefois lui reprocher un contenu assez léger au lancement, et ce même si le level design est parfaitement maîtrisé, avec en prime des objectifs variés. En prime, le jeu est plutôt joli, avec beaucoup d’effets et autres détails, sans parler d’un sound design soigné, du moins sur Series X puisqu’un bug engendrant une saturation survient sur les vieilles One. Attention toutefois, le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il est violent, gore au possible. Il faut également faire preuve d’un peu d’attention et de jugeote, surtout avec un système de pénalités qui peut vite devenir rageant dans une grande mêlée à 64 joueurs. Bref, en quelques mots comme en mille, ce Chivalry 2 s’avère être une très bonne expérience multijoueur que nous ne pouvons que vous recommander.

On a adoré :
Un côté débile assumé
Gameplay technique…
Tout en restant accessible
Un level design maîtrisé
Objectifs variés
C’est super gore !
Une immersion totale
Visuellement très propre
Sound Design de qualité (Series X)
On n'a pas aimé :
Son qui sature sur One Fat
Groupe limité à 4 joueurs
Le système de pénalités de points
Contenu un peu faible


Consulter les commentaires Article publié le 22/06/2021 par Yoann L.


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