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Borderlands : The Pre-Sequel



Editeur
2K Games
Développeur
2K Australia
Genre
Jeu de rôle (RPG) FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.10.2014
  14.10.2014
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Thème
Post-apocalyptique
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Depuis le premier épisode en 2009, il va sans dire que Gearbox Software rencontre un certain succès avec sa série

Borderlands

. Après un deuxième opus sorti en 2012, suivi de bon nombre de DLC, le studio a récidivé avec un troisième volet, le bien nommé

Borderlands : The Pre-Sequel

. A priori, la recette reste la même : une bonne dose d’action, un humour particulier, de l’autodérision, le tout en cel-shading. Cependant, la formule fonctionne-t-elle toujours ou le studio a-t-il simplement fait du réchauffé ?

Une formule éprouvée…




Comme son nom l’indique,

Borderlands : The Pre-Sequel

est à la fois une suite et une préquelle à l’épisode 2. En fait, pour commencer, l'histoire nous met dans la peau d’Athena (rencontrée dans le DLC L'Armurerie secrète du Général Knoxx) capturée et interrogée par Lilith, Brick et Mordecai, les héros du premier épisode. Tout ceci se passe après les événements de

Borderlands 2

. Cependant, Athena va raconter son histoire, depuis un certain événement, et c’est là que le joueur prend le contrôle. En conséquent, le joueur va découvrir l’histoire vécue par Athena entre les deux opus précédents. Ainsi, une fois que le “flashback” est lancé, comme à l'accoutumée, on peut choisir son perso, défini par une classe particulière. On a donc le choix entre quatre personnages. Non content de retrouver ici certains personnages croisés auparavant, comme Athena ou encore Nisha, vue dans le deuxième, le joueur peut enfin (pour la première fois donc) jouer un Clap Trap ! Notre héros est alors en route pour la station spatiale d'Hélios. Une fois sur place, tout ne se passe pas comme prévu, la station étant la cible d'une attaque d'un groupuscule militaire connu sous le nom de Lost Legion. C'est au milieu de ce conflit que nous faisons la connaissance d'un certain Jack. Notre héros, peu importe le personnage choisi, doit alors faire équipe avec ce dernier. Il sert alors de guide durant une aventure qui permet d’en apprendre plus à son sujet, notamment jusqu’à découvrir ce qui l’a amené à devenir le Handsome Jack, antagoniste principal de Borderlands 2.

En rajoutant les personnages déjà croisés, dont Moxxi, les développeurs arrivent à construire une véritable mythologie ancrée dans les précédents épisodes. Le lien est plutôt bien fait pour mieux comprendre les objectifs de chacun. En dehors de ces éléments, qui servent également le fan-service, on arrive à accrocher à l’histoire. D’ailleurs, même ceux qui ne connaissent pas particulièrement la suite prendront un certain plaisir à suivre Jack, en découvrant en prime quelques problématiques, histoire de s’interroger sur ses motivations. On trouve également un questionnement sur la place du joueur qui est plutôt intéressant (à l’image d’une certaine scène de GTA V). Gearbox propose donc plus qu’un simple jeu de shoot, avec une certaine réflexion sur le jeu vidéo, voire une critique de quelques concurrents plus sérieux chez Activision. En parlant de sérieux, le soft joue constamment la carte du second degré. L’humour est omniprésent. En somme, la recette ne change pas, et cela vaut également pour l’aspect visuel. Les graphismes, en cel-shading, gardent un certain charme malgré un rendu qui nous fait ressentir le poids des années. L’intelligence artificielle a elle aussi quelques lacunes, malgré un comportement général assez correct. En contrepartie, il faut souligner la diversité du bestiaire. Parmi les regrets, on note au passage la répétitivité des missions. Cela dit, si les développeurs exploitent une formule sans surprise, il faut bien reconnaître que cet opus profite d’une nouveauté d’envergure, à savoir le changement de la gravité (plus faible que d’ordinaire) qui est lié au fait que la plupart de l’action se situe sur des lunes.

Avec quelques retouches




La conséquence directe, c’est l’exploitation plus poussée de la verticalité lors des parties. On peut donc escalader des bâtiments en sautant pour surprendre des ennemis ou encore sauter par-dessus un rocher pour avoir une meilleure ligne de mire. Sans être révolutionnaire, cela aurait pu être intégré via un mod/DLC, cette idée rajoute tout de même une dose de fun aux affrontements. En sus, il est nécessaire de surveiller son oxygène, notre héros ne respirant que grâce à un réservoir à oxygène lors des sorties dans des environnements sans gravité. Il faudra alors rejoindre certaines zones avec des balises d’oxygène… Qui peuvent être éteintes à distance grâce à certaines armes. On peut ainsi s’amuser à couper l’oxygène de certains bandits, à distance, grâce à un sniper, avant de les voir paniquer. Autre petite particularité, on peut viser la tête de l’adversaire pour faire “éclater” la bulle à oxygène qui l’alimente. L’association gravité/oxygène rajoute donc une plus-value non négligeable à ce volet, d’autant que le réservoir à oxygène constitue un véritable mod, à l’image du bouclier, permettant de customiser les dégâts par exemple. La contrepartie de cette nouveauté, c’est que les paysages de lunes sont souvent assez froids et similaires, desservant le level design. Heureusement, cela ne représente pas l’ensemble du jeu qui bénéficie d’environnements plutôt variés, les maps étant vraiment très grandes.

Les intéressés peuvent même utiliser un nouveau véhicule, une espèce de moto hoverboard, pour traverser les cartes. Niveau contenu, le joueur s’y retrouve puisque, en plus d’une douzaine de missions pour la campagne principale, ce qui représente un peu moins d’une vingtaine d’heures, il y a une multitude de missions annexes et de l’exploration, avec par exemples la recherche de ECHO ou encore celle des armes uniques et légendaires. Le loot n’est pas en reste, le joueur pouvant entre autres récupérer des fragments de lune sur les cadavres des adversaires, ce qu’il peut utiliser par la suite pour personnaliser son personnage (place dans l’inventaire, chargeurs plus grands…). Il y a de quoi faire ! Les plus acharnés pourront même profiter du faire que les quatre personnages principaux ont chacun trois grands arbres de compétences pour relancer l’aventure en donnant une autre orientation à son perso. Au final, même si la surprise n’y est pas, on retrouve une aventure assez fun et décomplexée, pouvant amuser les néophytes et convenir aux joueurs confirmés, les sensations étant décuplées en multijoueur, ce qui rajoute encore des heures de jeu au compteur.
Article rédigé par Skander N.


Point complet
Avec ce Borderlands : The Pre-Sequel sorti sur nos consoles en fin de vie, Gearbox Software a simplement appliqué la formule à laquelle il a appliqué deux changements majeurs, la modification de la gravité (plus faible) et l’ajout de la gestion de l’oxygène. Sans surprise, les fans de la licence retrouveront une formule éprouvée mais non moins efficace. Certes le cel-shading se fait vieillissant, mais il reste encore agréable à l’œil. Avec un gameplay qui gagne en verticalité et des environnements assez vaste, le tout couplé aux qualités des précédents volets, le titre arrivera à en séduire beaucoup, les sensations étant bien entendu décuplées en multijoueur. Les néophytes ne seront pas perdus s’ils prennent le train en marche, l’histoire restant accessible, tandis que les fans apprécieront les liens avec les précédents opus. Reste que ce Borderlands : The Pre-Sequel reste un opus assez facile qui souffre également d’une certaine monotonie au niveau des environnements lunaires, sans parler des missions à la répétitivité certaine. Faut-il s’en priver pour autant ? Clairement non, même si les habitués se sentiront moins lésés en se prenant le jeu à un tarif un peu moins élevé.

On a adoré :
+ La gravité 0
+ La gestion de l’oxygène
+ Personnalisation poussée
+ Très grosse durée de vie
+ Les liens avec les précédents
+ Un gameplay toujours efficace
+ Enfin un clap trap jouable
+ Une formule qui fonctionne…
On n'a pas aimé :
- Avec très peu de nouveautés
- Paysages lunaires assez monotones
- Le cel-shading commence à vieillir
- Encore quelques ratés de l’I.A.
- Missions un peu répétitives


Consulter les commentaires Article publié le 03/02/2015 par


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