Preview Condemned : Criminal Origins - jeux vidéo Xbox 360

XBOX GAMER
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Condemned : Criminal Origins



Editeur
Sega
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  02.12.2005
  16.11.2005
  31.08.2006
Nombre de joueurs
1
Online
- Classements
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
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Bien que n’étant pas autant médiatisé que les autres titres de la Xbox 360, les différentes vidéos diffusées depuis l’E3 Expo auront permis à

Condemned : Criminal Origins

de capter l’esprit de nombreux joueurs. A quelques semaines de sa sortie, Sega nous a convié dans ses bureaux parisiens pour tester la bête. Le tout dans des conditions rêvées : seul, manette en main et dans une pièce sans lumière pour une immersion totale. Nos impressions.



Le bon, la brute et le junkie




Le scénario de

Condemned : Criminal Origins

prend place sous les traits d'Ethan Thomas, personnage au cœur de l’intrigue que le joueur incarnera. L’agent Thomas est sur l’enquête d’un double homicide, apparemment œuvre d’un tueur en série (qui pour la petite histoire étrangle les femmes et défigure les hommes), lorsque l’équipe en place se rend compte que le suspect est toujours sur les lieux. C’est ainsi que le jeu commence, sous forme de didacticiel caché. Rapidement, toute l’opération dérape et le tueur en question s’empare de votre arme avant de tuer deux agents du FBI et de vous jeter par la première fenêtre venue.

C’est ainsi que vous allez devoir fuir pour prouver votre innocence en plus de tenter de confondre le criminel. Heureusement, il vous reste quelques connaissances pour mener à bien votre quête, Ethan étant constamment en relation avec un agent via son PDA ce qui vous permettra de faire analyser les preuves trouvées sur le terrain. Vous apprendrez également au fur et à mesure de l’intrigue que vous possédez un don qui vous octroie des visions quand vous passez à des endroits où des choses macabres sont ou vont se passer.

Cependant l’homme que vous recherchez est loin d’être idiot. Surtout, il est loin d’être seul. Ce sont en effet toute une horde de drogués et de malades qui ont envahi votre ville et à laquelle l’agent Thomas va devoir faire face. Le fait que ces derniers soient des gens tout ce qu’il y a de plus normal (une case en moins, certes) se répercute d’ailleurs sur l’intelligence artificielle du jeu de Monolith Productions. Ils courent, hurlent, se cachent constamment, n’hésitant pas à se dissimuler derrière un mur pour vous prendre par derrière. Ils usent également par moment, et avec une certaine réussite, d’armes à feu. Ça change du zombie de base.

La peur aux trousses



Qui plus est,

Condemned : Criminal Origins

ne joue pas dans la cour traditionnelle des FPS. Tout d’abord, l’aspect enquête se marie ici avec talent au jeu à la première personne et apporte des temps morts bien venus. Ensuite, c’est tout l’aspect combat qui change de ce que l’on a pu connaître jusqu’à présent sur console. Ethan commence juste avec une arme de défense électrique et devra faire avec les moyens du bord pour affronter tous ces junkies. Différents éléments du décor comme les planches de bois ou les tuyaux peuvent être pris par notre protagoniste et à chaque fois un système de comparaison entre l’arme disponible et celle en votre possession apparaît sous forme de post-it en haut à droite de l’écran. Les armes à feu ne sont pas absentes du jeu mais les munitions seront constamment en quantité très réduite. Le souci du réalisme a poussé les développeurs à vous imposer une seule et unique arme la fois, qui peut de plus casser à n’importe quel instant.

Autre point qui rend ce

Condemned : Criminal Origins

original, son ambiance. Véritablement l’argument numéro un du soft, le côté sombre du titre rendait particulièrement bien. Les hurlements au loin, les bruits de pas qui viennent briser le lourd silence ambiant, les rats qui courent d’une pièce à l’autre, l’absence de musique, seulement quelques secondes suffisent pour rentrer dans le jeu. Les premiers combats, et surtout les premiers coups reçus font prendre conscience que vous ne dirigez ici qu’un simple agent. Du coup, on avance aussi lentement que possible, tentant tant bien que mal d’inspecter une nouvelle pièce avant de rentrer à l’intérieur. Les couloirs en deviennent une hantise (où regarder en premier, à gauche ou à droite ?). Ce sentiment de peur n’est pas sans rappeler celui procuré par un Silent Hill, les amateurs vont adorer.

Condemned à mort




Au regard de la version pas encore terminée qui nous a été présentée, le jeu de Monolith Productions fait tout de même une grosse impression sur le plan graphique. Les textures sont le plus souvent à la frontière du photo réalisme, les animations sont de très grande qualité et le jeu ne souffrait d’aucun ralentissement. La noirceur générale des couleurs ne fait que renforcer l’oppression constante de

Condemned : Criminal Origins

, le joueur ne se sent à aucun moment en sécurité.

Pour ce qui est de la prise en main,

Condemned : Criminal Origins

ne posera aucun problème si vous avez déjà joué à un FPS sur Xbox. Seul le fait de courir via l’appui du stick analogique gauche demande un petit temps d’adaptation, mais il faut avouer que l’on passe plus de temps à marcher à vitesse réduite qu’autre chose. Pour finir, la version française du jeu devrait se voir localiser au niveau des sous-titres, les voix restant en anglais.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Finalement, Condemned : Criminal Origins est à l’heure actuelle le jeu qui, avec Kameo : Elements of Power, nous semble le plus prometteur sur Xbox 360. Le titre devrait apporter ce qu’il faut de nouveautés et de changements dans les jeux à la première personne pour faire rentrer le nom de Condemned : Criminal Origins au top des FPS consoles. Prochain rendez-vous avec notre agent pour le test complet.
Consulter les commentaires Article publié le 21-10-05 par Aurélien B.


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