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L'avis flash d'Oni - Power Rangers : Battle for the Grid

- Publiée le 26.03.2019, à 19:20
- Par Vincent P.
L'avis flash d'Oni - Power Rangers : Battle for the Grid

Power Rangers, ce nom me colle des frissons rien que d’en parler. J’étais tout jeune et c’était l’un de mes programmes préférés du Club Do (avec plein d’autres certes). A l’époque, je me fichais des visuels, je profitais de ce mélange entre série d’ados et super héros qui se transforment pour sauver le monde. Les monstres de Rita se faisaient battre, puis ils grandissaient, les Power Rangers faisaient appel au Mégazord et ils les battaient à nouveau. A l’heure actuelle, se remettre la série, c’est s’injecter une dose de nostalgie tout en se disant, bordel, le carton-pâte, les effets spéciaux, ça pique les yeux (alors que le court-métrage d’Adi Shankar est vraiment bon et que le dernier film de Dean Israelite et John Gatins qui, sans être mauvais, met trop de drama et trop de temps à former l’équipe). Pourtant, quand j’étais petit, j’ai pris les Power Rangers en VHS, j’ai eu plusieurs produits dérivés, jusqu’à manier la réplique de Saba J’ai joué au jeu sur Megadrive, j’ai continué à tester les adaptations sorties sur les consoles suivantes et je regrette toujours de ne pas avoir un bon jeu d’aventure sur Xbox One sur la licence. A défaut, nWay propose ce jour un jeu de combat, le bien nommé Power Rangers : Battle for the Grid. Cela tombe bien, je viens d’y jouer quatre heures pour vous donner mon avis Day One, le temps pour moi de tout terminer pour rendre la critique finale (qui sera sûrement assez proche de cet avis tant le contenu est chiche)…

C’est une version lite payante ?




Power Rangers : Battle for the Grid est un « petit » jeu de baston affiché à 19,99€ qui se paie déjà le luxe d’afficher un Season Pass à 14,99€ qui donnera accès à trois personnages supplémentaires et débloque le costume l’armure du dragon rouge pour Jason Lee Scott. De base, on peut se dire que la pratique est un peu douteuse, même si celle-ci s’est généralisée à la majorité des jeux du genre (et même à la majorité des jeux, tout court). De même, le skin du Ranger Vert V2 était réservé aux précommandes. Cela est plutôt rageant quand on voit que les personnages du casting ne disposent que d’une seule version déclinée en deux couleurs. Avoir plus de costumes ou les débloquer en jouant aurait été un plus… C’est déjà là que le bât blesse, le contenu du jeu est rachitique. Une fois le Didacticiel passé, pour apprendre les coups de base, il ne reste plus qu’à s’orienter vers un mode Entraînement offrant quelques options (pour paramétrer l’adversaire – santé, posture, comportement –) que l’on oublie bien vite par la suite. Reste alors le mode Contre pour jouer contre un ami en local ou contre l’I.A., les deux modes en ligne (Classé – avec un système de divisions – et Normal – sans le stress du classement –). Le jeu en ligne se fait via un matchmaking plutôt efficace.

Côté Classé, les quelques parties que j’ai faites, hors les trois premières contre le CPU en pré-saison étaient stables. Par contre j’ai souffert d’une déconnexion aux serveurs du jeu qui a eu pour conséquence de comptabiliser le match comme perdu. Rageant, d’autant plus que je menais ! Pour compléter le contenu, les développeurs proposent un mode Arcade qui se déroule en 7 chapitres, le dernier étant divisé en deux parties, un premier combat contre deux personnages à la barre de vie doublée et un deuxième contre Lord Drakkon (ou le Ranger Vert si on joue avec Lord Drakkon) à la barre de vie quadruplée. Le souci, c’est que le mode Arcade se plie en 20 à 30 minutes selon votre dextérité et qu’il n’y a que neuf personnages. Pour l’heure j’ai déjà bouclé cinq fois ce dernier, je le terminerai demain. Quand je dis que le contenu est faible, je ne rigole pas. Seulement cinq stages sont disponibles, à savoir l’insipide Training Room de Zordon (qui n’a aucun intérêt visuel ou artistique), Lord Drakkon’s Throne, Harwood County, Mystic Forest et Commande Center (le centre avec Zordon en fond mais aucune trace d’Alpha). Côté éléments à débloquer, il y a juste des bannières pour personnaliser un poil son profil.

Côté personnages, nous avons donc deux versions de Tommy Oliver, en Ranger Vert (version Mighty Morphin) et en Lord Drakkon (version Mighty Morphin), Jason Lee Scott (le Ranger rouge version Mighty Morphin), Gia Mora (Ranger jaune version Super Mega Force), Ranger Slayer (Ranger rose version Mighty Morphin après le passage de Lord Drakkon – le skin de la version originale est à débloquer), Kat Manx (Power Rangers Space Patrol Delta), Magna Defender (de Power Rangers Lost Galaxy), Mastadon Sentry (Mighty Morphin) et l’incontournable Goldar. Pas de Ranger Bleu, pas de Zedd, pas de Rita, pas de Roi Mondo, pas de Ooze, pas de Power Rangers version Ninja, pas de Alien Rangers, pas de skin Zeo, pas de skin Turbo, pas de skin Lightspeed Rescue, pas de skin Time Force, ni Wild Force, ni Ninja Storm, ni Dino Thunder, ni Mystic Force, ni Operation Overdrive, ni Jungle Fury, ni RPM, ni (Super) Samurai, ni Ninja Steel… Bref, pour un jeu de baston Power Rangers qui se vante de mettre en avant les 25 ans de la licence, c’est très light, surtout que concrètement quelques skins auraient déjà pu faire plaisir aux fans et, quitte à tout avoir, autant avoir des sets complets. Bref, ça démarre très mal pour lui… Mais, parce qu’il y a un mais, tout n’est pas à jeter, loin de là.

Quand le cœur est préservé !

Le gameplay est assez simple. Il se base sur des attaques légères, moyennes et puissantes, auxquelles on ajoute les attaques spéciales, le Super et l’Ex Spéciale, l’Ultra (renfort du Mégazord, du Dragonzord ou de Mega Goldar selon le paramétrage choisi – effet nostalgique garanti même si on ne voit qu’une infime partie de la bête…) et la choppe (qui prend d’ailleurs un peu trop souvent la priorité sur les attaques normales). Toujours est-il que les coups sortent bien et qu’avec un peu de maîtrise, on se fait vraiment plaisir. C’est d’autant plus vrai dès lors que l’on sort des combos à 9 ou 10 hits, voire que l’on complète avec un Super bien placé (la barre se charge au fil des coups donnés et reçus) permettant de cumuler plus de 18 hits. La courbe de progression n’est pas très grosse, la faute à un manque flagrant de séquences possibles pour les personnages mais les combats sont dynamiques. Personnellement, je les ai même trouvés vraiment fun et plutôt équilibrés. C’est même un vrai plaisir de voir le Ranger Vert se servir de sa dague pour commander un Super faisant intervenir son Dragonzord (différent de l’Ultra accessible à tous). Jason, Gia, Tommy (ses deux versions) et Kat Manx sont des personnages très rapides et dynamiques.

Magna Defender est quant à lui plus lent mais il profite d’une attaque au sol qui permet un bon enchaînement en se servant de la largeur de l’écran et d’une attaque aérienne dévastatrice, sans parler de son Super qui tape facilement les 12 à 14 hits. Goldar quant à lui est assez puissant même s’il reste moins agile que la plupart du casting. Quant à Mastadon Sentry, il est plus lent, moins aisé à prendre en main au début, surtout quand on passe derrière les autres (et ce même si concrètement chaque personnage se joue de la même façon, seule la manière dont les coups sortent et s’enchaînent changeant) mais il profite d’un Super en deux temps qui, lorsqu’il touche, enlève plus d’un tiers de la barre de vie. La subtilité, comme dans un Marvel vs Capcom par exemple, c’est que les affrontements se font généralement (pas toujours dans le mode Arcade) à trois contre trois. Cela veut dire qu’en plus de notre personnage principal, on en ajoute deux autres en renfort. Bien entendu, si un perso tombe, un autre prend le relais, jusqu’à ce que les trois soient K.O. On peut également assurer des remplacements pour permettre au combattant touché d’aller récupérer un peu de vie (avec un système de double barre, le bleu représentant la vie que le perso peut potentiellement récupérer). Quelques coups forçant le switch ajoutent une petite subtilité pour essayer de forcer le swap chez l’adversaire et ainsi finir son perso déjà bien entamé…

Bref, ce système qui n’a rien d’original est vraiment bien foutu et intégré. Il ajoute un dynamisme non négligeable et assure le spectacle dès lors qu’on maîtrise les switch/appels de renfort (limités par un petit cooldown quand même pour éviter les abus), voire l’appel des deux renforts en même temps. Bref, le gameplay est plutôt bon, sans égaler les ténors du genre, loin de là, et je prends du plaisir à y jouer. C’est du coup d’autant plus rageant de voir un casting si pauvre, multipliant souvent les combats qui se ressemblent puisqu’un tiers du casting est déjà utilisé pour former une équipe… Côté enrobage, la musique est répétitive et anecdotique, les personnages ne parlent pas et on a juste le droit à quelques phrases écrites de temps en temps. Côté visuels, les niveaux ne sont pas spécialement beaux, le titre ayant une bonne grosse génération de retard, si ce n’est deux. Par contre, les combats sont fluides et les animations plutôt correctes. Je souligne quand même qu’un certain soin a été apporté à la modélisation des personnages, ce qui est très agréable à voir. Les textures sont assez moyennes certes, mais les personnages sont reconnaissables au premier coup d’œil et fidèles aux modèles d’origine.

On a aimé

On n’a pas aimé

Un gameplay dynamique
Le système de renfort, bien foutu
Des combats fluides, des animations correctes
Les Ultra pour la nostalgie
Un certain soin apporté aux modélisations des persos
Stable en ligne
Une I.A. qui se défend un minimum
Un prix doux (19,99€)
Un Season Pass un peu cher (14,99€ pour 3 persos et un skin)
Un contenu rachitique
Un casting bien pauvre
Un multi qui a quelques déconnexions
Un mode Arcade vite bouclé
Un mode Entraînement minimaliste
La bande-son à revoir


Le verdict de Vincent / onizukadante // Un plaisir coupable au contenu trop rachitique !
Très sincèrement, je n’ai pas encore terminé le mode Arcade avec tous les personnages et je tiens à progresser dans le mode Classé pour mieux étudier le système de divisions mais ma critique sera certainement très, très proche de cet avis Day One. Le constat est donc assez simple, les développeurs ont assuré le strict minimum syndical, à savoir une modélisation assez soignée des personnages et un gameplay vraiment fun, à défaut d’offrir une grosse marge de progression. On atteint vite ses limites mais je trouve le système de renfort bien intégré et les combattants suffisamment bien équilibrés pour que l’on puisse vraiment profiter du jeu. Hélas, le contenu est rachitique, le casting est bien trop pauvre vue la richesse de l’univers de la licence, il manque au moins un gros paquet de skins, il manque des stages, les musiques sont à retravailler, il n’y a pas de doublage, il n’y a pas de mode Histoire (il y avait de quoi faire pourtant), bref, il n’y a pas grand-chose. Certes, le jeu est proposé à 19,99€, ce qui est un prix assez bas mais à mes yeux, ça reste encore un peu cher par rapport au contenu. Ca me fait d’autant plus grincer des dents que je vois que le Season Pass affiché à 14,99€ ajoute trois persos et un skin, soit l’équivalent de 33% du casting initial…

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