Après les franchises à succès Shrek et Madagascar, Dreamworks se lance dans une nouvelle licence avec Les Croods. C’est l’histoire d’une famille préhistorique atypique qui, forcée de sortir de sa caverne, vit les changements de son époque. Menée par un père autoritaire et protecteur, elle fait une rencontre qui changera sa conception du monde extérieur, et vivra une aventure drôle, émouvante et riche en couleurs durant les 1h30 du long-métrage. C’est en tout cas la promesse faite par les studios Dreamworks. Verdict !

Que demander de plus ? Les Croods s’ouvre sur une introduction façon « dessin animé » qui plante le décor : riche, détaillée et drôle, cette petite scène faisant office de générique donne le ton. C’est une vraie réussite pour lancer avec soin la présentation de la famille de papa Crood. Cette inftroduction reflète d’ailleurs bien l’œuvre. Il s’agit d’une succession de scènes d’aventure bien senties, colorées et amusantes, dans un univers d’une qualité irréprochable. Les Croods fait voyager dans des paysages aux multiples couleurs. Que ce soit la faune ou la flore, la direction artistique est soignée et parfaitement adaptée aux maîtres mots du film : humour, aventure et émotion. Ces trois axes sont dosés de telle sorte que le spectateur ne s’ennuie pas, même si des thèmes tels que les relations père/fille ou les dangers du monde extérieur sont abordés. Ces messages pourront paraître enfantins aux spectateurs peu habitués aux films d’animation, mais ils sont plutôt bien amenés, utiles, et comportent toujours des gags visuels légers. Ils mèneront ainsi à une interprétation propre à chacun d’entre nous : l’humour « pour adulte » est lui aussi bien présent… Nul doute qu’un bon nombre de scènes ont un pouvoir comique intergénérationnel. On rit très souvent dans Les Croods, la diversité de ses personnages y étant pour beaucoup.

Allant des animaux du désert à ceux de la jungle en passant par les oiseaux, le monde des Croods regorge de personnages secondaires ayant une personnalité propre, menant à d’ingénieux gags visuels. Les personnages principaux sont également construits de manière intelligente : chaque membre de la famille a ses spécificités et tous ont leurs moments forts. Un vrai plaisir ! Même s’ils évoluent dans un scénario plutôt classique et convenu, nos héros préhistoriques vivent les difficultés liées à un grand changement d’ère. Des scènes d’action sont ainsi présentes, réalisées avec une grande habileté et comportant elles aussi de nombreuses pointes d’humour. Saluons également l’inventivité des scénaristes du long-métrage. Celle-ci s’exprime notamment par la présence de nombreux anachronismes (via des objets contemporains adaptés au monde préhistorique). Drôles, bien amenées et toujours surprenantes, ces trouvailles augmentent le capital sympathie du film, tout en y ajoutant des détails supplémentaires. Il est donc parfois difficile de capter en même temps tous les gags proposés, ceux-ci étant parfois volontairement camouflés. Un second visionnage peut donc s’imposer. La bande-son du film est quant à elle très classique pour le genre : tantôt épique, tantôt discrète, elle accompagne l’action, mais ne s’écoute pas. Il est de toute façon difficile d’en trouver le temps tant décrocher de ce qui nous est proposé à l’écran semble impossible.



Comédie préhistorique hilarante !

En nous proposant un film tout public frais, drôle, riche et coloré, Dreamworks nous montre que ses scénaristes sont aussi talentueux que ceux de la concurrence. Après un bon Madagascar 3, les studios signent une vraie réussite, en termes d’humour et d’action, avec Les Croods. C’est sans effet de déjà-vu, et on peut le voir et le revoir en famille ou avec des amis sans aucun problème.

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