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Tonton Vegakiller raconte... Black

- Publiée le 02.05.2016, à 21:09
- Par Vincent P.
Tonton Vegakiller raconte... Black

Le Burnout du FPS. Voilà comment Criterion nous avait vendu à l’époque son petit dernier, Black. En voyant les différents trailers, ça commençait vraiment à me titiller. Il faut dire que les vrais jeux de bourrins où on peut foncer dans le tas et tout faire péter en hurlant comme un viking en rut sont assez rares. Et tel un chant de sirène, Black m’appelait à lui.
C’est ton flingue que je sens ou t’es juste content de me voir ?
Une fois la manette dans les mains, c’est le pied. Un moteur graphique impressionnant, des effets de lumière de dingue, des murs et des vitres qui volent en éclat sous l’action des balles, des gros flingues entre mes mimines… Je pouvais même rester plusieurs minutes dans la même zone afin d’être sûr qu’il n’y avait plus un seul truc à dégommer. Ajoutez à ça une tonne d’ennemis et d’explosions et j’étais presque en train de sortir une bague pour demander au PDG de Critierion de m’épouser. Presque… Car comme tous les films d’action bourrins américains dont il s’inspire largement, Black est d’une vacuité impressionnante. Tout faire péter, c’est cool, ça défoule. Mais ne faire que ça, du début à la fin d’un jeu, c’est très vite redondant. Et ce n’est pas l’histoire bas de plafond, ni les objectifs basiques à base de « détruit ça » ou « tue ce mec » qui améliorent le tout…

Ni l’I.A. un tantinet abrutie et suicidaire (mais bizarrement très résistante) ! Ne vous y trompez pas, Black est jouissif. C’est une bonne grosse claque graphique et une violente dose de sensations fortes bien bourrines. Mais ça ne fait pas tout. Dans le même esprit, je préfère largement Bulletstorm sur 360, qui gardait le même concept mais en offrant un humour décapant et des scènes de grand spectacle. Petite mention spéciale tout de même aux environnements, souvent très vastes, dont certains vous laissent vraiment le choix de l’approche… Enfin, pas de la tactique d’approche, hein, oubliez toute forme d’infiltration. Je parle ici plus du côté par lequel passer ou de quel ennemi vous allez dessouder en premier, ce qui a au moins le mérite de nous épargner une trop grande linéarité.




Le verdict de Tonton Vegakiller // Plutôt café au lait que vraiment noir…
Black est avant tout une impressionnante démo technique, qui n’hésite pas à faire cracher ses tripes à notre petite Xbox, nous donnant un des FPS les plus beaux de sa génération. Une fois le pad dans les mains, les sensations sont là, surtout grâce aux décors largement destructibles et/ou explosifs. Mais au final, le jeu est aussi vide qu’une salle de cinéma projetant Les Visiteurs : La Révolution. Il n’a strictement rien d’autre à offrir que son concept de bourrinage intensif. Alors oui, c’est déjà pas mal, et on passe quand même un bon moment, mais il laisserait au final le même goût amer qu’une partie de Paintball avec des unijambistes : plutôt marrant et défoulant au début, mais ennuyant ou bout d’un moment.

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