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Avis Day One - Skully

- Publiée le 04.08.2020, à 23:21
- Par Vincent P.
Skully est un petit jeu de plateforme qui a été présenté en mai dernier par Modus Games. Peu mis en avant, le titre de Finish Line Games est arrivé ce jour sur nos Xbox One. L’éditeur m’ayant fourni un code pour assurer la critique du jeu, je tenais à vous proposer un petit avis day one, à défaut d’une critique. Je n’ai pas eu le temps, faute d’impératif professionnel imprévu, de terminer le jeu mais j’ai déjà pu faire la première moitié. Voici donc un aperçu de ce que j’en pense en attendant la critique complète qui sera proposée d’ici la fin de la semaine.

Un jeu à en perdre la tête




Dans Skully, le joueur se retrouve à contrôler un crâne auquel Terry, dieu de la terre, a rendu vie grâce à un peu d’argile magique. Sans trop en dire, il veut mettre fin à une guerre avec son frère Brent et ses sœurs Fiona et Wanda. Comme Terry est faible, c’est au joueur de l’aider. L’histoire se laisse suivre pour le moment, surtout qu’il y a quelques cinématiques pour agrémenter l’ensemble et un doublage anglais de qualité, les sous-titres français permettant aux non anglophones de ne pas en louper une miette. Dommage que les cinématiques en question se résument à l’enchaînement de quelques plans fixes avec un poil de mouvement au niveau de la caméra pour donner un effet de dynamisme. Bref, en attendant d’avoir le fin mot de l’histoire, même si je sens venir le rebondissement à plein nez, je ne peux que saluer l’effort de narration.

Visuellement, le titre offre quelques jolis rendus, notamment grâce à un véritable travail sur les lumières. Les textures ne sont pas folichonnes en revanche et on constate de sacrés retards d’affichage des textures lors du lancement d’un niveau. Parfois plutôt mignon, voire joli, avec ses environnements dessinés à la main, Skully peut aussi se montrer sous un mauvais jour avec des passages plus ternes, voire moins inspirés. On sent que c’est un petit jeu avec un petit budget. Même la direction artistique est en demi-teinte, avec de belles trouvailles qui côtoient des éléments peu inspirés (par exemple, si Terry a un certain style, le design de Wanda paraît totalement lambda, tout comme celui des ennemis). Les musiques sont agréables dans l’ensemble mais on les oublie assez rapidement, d’autant qu’il n’y a aucune variation de rythme entre un passage de plateforme et un autre plus axé combat.

La particularité de Skully, c’est son gameplay. A l’image d’un Marble Madness ou d’un Super Monkey Ball, le titre nous fait incarner une boule. En l’occurrence, c’est un crâne animé avec de l’argile magique comme je l’ai dit précédemment, mais Skully, c’est son nom, se comporte exactement comme une bille/boule. On le dirige avec le stick gauche, on le fait sauter avec A et on s’agrippe à certains endroits spécifiques avec de la végétation pour passer quelques phases de plateforme. Disons-le clairement, si les développeurs ont eu la bonne idée de laisser une caméra libre à gérer avec le stick droit, le résultat s’avère plutôt décevant. Bien souvent, celle-ci ne suit pas convenablement l’action, même quand on essaie de la replacer, quand elle ne crée pas une confusion en restant bloquée derrière un élément de décor par exemple. Il en résulte une certaine imprécision qui s’ajoute à celle des déplacements et des sauts de Skully.

C’est dommage parce que certains passages sont très agréables et la difficulté croit doucement au fil des niveaux, ajoutant par exemple des blobs d’eau, des sortes de tentacules, de la pluie, etc., l’eau étant le pire ennemi de notre ami d’argile… Pour ajouter un peu plus de difficulté aux amateurs de 100%, il faut récupérer des fleurs pour débloquer des artworks. Certaines sont un peu planquées et d’autres sont difficiles d’accès. Comme Skully peut mourir assez rapidement, mieux vaut passer par un checkpoint (un cercle d’argile magique) avant de s’y risquer. Pour le reste, nous avons le droit à de la plateforme pure et dure, avec même quelques énigmes et autres subtilités. En effet, dans le premier tiers de l’aventure, on débloque la possibilité de se gorger d’argile au niveau des checkpoints pour intégrer un colosse ayant la possibilité de briser certains murs, de renverser des menhirs prédéfinis ou de provoquer des secousses anéantissant les blobs d’eau. Durant le deuxième tiers, toujours via les checkpoints, on peut invoquer un deuxième bonhomme d’argile qui a cette fois la particularité de courir très vite (ce qui donne de l’élan pour des sauts plus lointains) et de déplacer des plateformes spécifiques. Je n’ai pas encore essayé la troisième et dernière forme en revanche.

En tout cas, ce qui est sympa, c’est que les énigmes demandent d’utiliser les personnages d’argile et les facultés de Skully pour résoudre quelques énigmes à base de murs à briser, de plateformes à déplacer et de sauts à effectuer. J’ai également eu le droit à d’autres phases pour varier les plaisirs mais le déplaisir était hélas au rendez-vous. En effet, lors des phases de poursuite, non seulement la caméra devient vite problématique, mais en plus on a un vieil effet visuel à l’écran et le besoin de se déplacer rapidement renforce les imprécisions du gameplay. Mais le pire, ça reste le combat contre Wanda, le premier boss, qui demande d’atteindre sa plateforme après quelques sauts, d’invoquer le golem d’argile le plus costaud, de donner un coup dans un mur et de repartir avec une caméra horrible façon course-poursuite pour éviter de se faire engloutir par une vague géante, et cela deux fois d’affilée, le troisième et dernier coup marquant la fin du combat. En somme, le gameplay pourrait encore être amélioré car en l’état il souffle aussi bien le chaud que le froid.


L’avis perso de Vincent / onizukadante // Le petit jeu sympa pour deux ou trois soirées
Encore une fois, je donnerai mon avis définitif d’ici la fin de la semaine, une fois que j’aurai terminé complètement le jeu. Pour l’heure, je n’en suis qu’à la moitié mais je peux déjà dire que ce n’est pas le jeu de plateforme de l’année. La direction artistique est en demi-teinte, les visuels également, entre des effets de lumière très beaux et certains passages presque oniriques, à l’inverse d’autres ternes et peu inspirés ou encore des nombreuses textures datées… La musique est sympathique mais elle n’est pas en lien avec l’action et elle s’oublie vite. Le scénario quant à lui est agréable à suivre même si les cinématiques avec de simples écrans fixes enchaînés trahissent le petit budget du jeu. Reste un gameplay inspiré par des classiques comme Marble Madness ou Super Monkey Ball qui change un peu des concurrents actuels. Il y a de bonnes idées, comme l’utilisation des trois formes avec l’argile et les énigmes qui ponctuent l’aventure. On avance sans trop de difficultés et c’est plutôt plaisant. Dommage que les imprécisions, liées en plus à une caméra libre qui n’est pas toujours à notre avantage, nuisent parfois à l’expérience. De même, le combat contre Wanda n’est pas inspiré du tout et les parties façon courses-poursuites sont clairement à retravailler. Bref, c’est un petit jeu avec du potentiel qui mériterait un peu plus d’attention. J’espère que la deuxième partie me permettra d’être plus enjoué…

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