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Avis - La Légende Final Fantasy VII de Third Editions

- Publiée le 09.05.2020, à 23:03
- Par Vincent P.
Avis - La Légende Final Fantasy VII de Third Editions

En février 2016, Nicolas Courcier et Mehdi El Kanafi, les deux cofondateurs de Third Editions, ont invité tous les joueurs à revenir sur La Légende Final Fantasy VII au travers d’un ouvrage de 224 pages abordant bien entendu le mythique FFVII… mais également les autres projets qui ont composé la Compilation of Final Fantasy VII. L’ouvrage a tellement bien fonctionné qu’il a fini en rupture de stock. Cette année, en mars dernier, avant que FFVII Remake ne sorte, Third Editions a eu la bonne idée de réimprimer le livre pour permettre à ceux qui l’avaient manqué à l’époque de le découvrir avant de se jeter dans ledit remake. Nous en avons profité nous aussi pour nous plonger dedans grâce à l’exemplaire fourni par l’éditeur. On vous en parle…

FFVII, la légende…




Comme souvent avec Third Editions, la couverture, rigide, fait dans la sobriété, le but étant vraiment de mettre en avant l’essence même du sujet de l’ouvrage. On découvre donc un fond blanc avec la représentation d’une épée issue de l’arsenal de Cloud, la plus iconique, et le titre de l’ouvrage, avec la baseline « Création – Univers – Décryptage ». Un petit marque-page en tissu blanc est également de la partie, histoire de ne pas perdre le fil. Le sommaire donne le ton, après une préface de Grégoie Hellot et un court avant-propos décrivant le but de ce livre et donnant quelques informations en plus sur les auteurs, pour ceux qui ne les connaîtraient pas notamment, on s’attaque à l’univers du jeu.

Le commencement, les Cetras, la Shinra, le projet Jénova, les guerres, Junon, le Gold Saucer, etc., tous les éléments sont expliqués de manière claire au travers d’un peu moins d’une soixantaine de pages. Ceux qui connaissent parfaitement le jeu et en ont des souvenirs frais survoleront sûrement cette partie, tandis qu’elle rafraichira la mémoire des joueurs qui, comme nous, ont découvert Final Fantasy VII durant leur jeunesse. En revanche, ceux qui n’ont jamais joué au jeu original vont se faire spoiler. C’est logique mais nous tenions à le préciser. Le gros plus, c’est l’ajout de plusieurs notes pour expliciter certains éléments, donner des anecdotes ou encore faire le lien avec les spin-off, comme lorsqu’une note évoque par exemple la fin secrète de Dirge of Cerberus, fin que tous les joueurs n’ont probablement pas vue. Du coup, à moins de connaître sur le bout des doigts le riche univers de la saga FFVII, il faut bien avouer que cette partie se révèle indispensable pour éveiller ses souvenirs et approfondir ses connaissances.

Le chapitre 2, celui qui s’intéresse à l’essence même du sujet, à savoir le jeu original Final Fantasy VII est clairement l’un des deux chapitres les plus intéressants à nos yeux. Il permet de revenir dans un premier temps sur la création du jeu, sur les raisons qui ont poussé les développeurs à laisser tomber un Nintendo avec lequel ils avaient l’habitude de collaborer pour se tourner vers un Sony qui permettait de faire rêver les créateurs avec sa PlayStation. Sans trop en dire, il revient également sur la création des personnages, sur la manière dont le scénario a été développé, sur la version International ou encore sur les idées abandonnées. Un chapitre instructif suivi par le chapitre 3, qui est du coup à nos yeux le deuxième chapitre le plus intéressant. Intitulé Les Secrets de FFVII, il repose sur un code décortiqué pour aborder certains points, comme un événement qui aurait dû arriver plus tard. Nous ne voulons pas trop en dire sur le sujet puisque cela vous spoilerait la découverte de la lecture. Le passage est plutôt particulier, puisqu’il parle finalement de ce qu’on ne voit pas ou qui a été abandonné mais il permet de mieux comprendre le processus de développement. Le chapitre termine avec une analyse de quelques erreurs et incohérences. Un petit plus qui pointe du doigt certains éléments majoritairement issus d’erreurs de traduction depuis le japonais.

On arrive alors à un peu plus de la moitié de l’ouvrage et c’est à ce moment que la qualité nous paraît plus vacillante. Le chapitre IV s’attarde sur le film Advent Children, un long-métrage qui avait suscité le rêve de nombreux fans de la licence en laissant justement entrevoir un jour la possibilité d’avoir un remake du jeu avec les graphismes du film. La partie sur la création est intéressante, permettant de comprendre comment le projet est né et comment il a évolué pour finir par être ce que l’on connaît. En revanche, la partie décryptage laisse un peu plus à désirer à nos yeux. Si les analyses des auteurs ne manquent ni de sens, ni d’intérêt, il faut reconnaître que nous avons décroché de la lecture à plusieurs reprises, la faute à trop de parallèles développés qui finissent par noyer l’essence même de l’analyse. A trop vouloir faire comprendre le propos en utilisant d’autres jeux connus, les auteurs en ont oublié la simplicité du message.

Le chapitre V s’attarde sur Before Crisis, un RPG 2D sorti au Japon sur le mobile NTT DoCoMo FOMA 900 series. Comme c’est une préquelle que nous ne connaissons que peu, le chapitre, aussi court soit-il avec ses quatre pages, permet au moins de faire un point sur ce spin-off. S’en suit logiquement le chapitre VI qui parle d’un jeu qui a pas mal divisé les fans, sans pour autant se présenter comme un étron. Nous parlons bien sûr de Dirge of Cerberus, un jeu d’action orienté shooter qui met en scène Vincent Valentine, soit en somme un TPS. Si le chapitre revient sur la création du jeu, les différences entre la version japonaise et l’occidentale et permet d’éclairer sur quelques éléments, nous regrettons fortement que les auteurs aient la plume si acide lorsqu’il s’agit de parler du jeu. Cela fait bien partie de leur liberté d’expression et ils essaient parfois de se justifier en disant bien que certains fans ont pu adhérer mais, dans l’ensemble, les critiques sont fortes et ressortent très clairement par rapport au reste. Dommage, car ce n’est pas un test du jeu (pour exagérer un peu) que nous attendions mais plutôt des secrets autour de sa conception, des anecdotes, etc.

Le chapitre VII parle de Crisis Core, le très sympathique opus sorti sur PSP. C’est là que l’on sent la passion des auteurs. On retombe sur un chapitre intéressant, qui revient sur la conception, sur le nouveau héros et qui permet de décrypter certains éléments du système de jeu. Comme nous connaissons bien le titre, ce n’est pas le chapitre qui a été le plus instructif, mais il est bien structuré et reste suffisamment intéressant pour que ce soit un plaisir de le lire, que l’on connaisse ou non ce volet de la saga. Le huitième chapitre agit comme un complément d’information pour parler des autres projets autour de FFVII, comme Last Order, de jeux parus sur mobiles, de livres ou encore des apparitions des personnages dans des jeux, comme Ehrgeiz, Chocobo Racing ou les Dissidia. Le chapitre neuf, composé de quatre pages, permet de s’attarder sur Tetsuya Nomura. En connaisseurs, nous n’avons rien appris de plus que ce que nous savions mais le chapitre a le mérite d’exister pour les néophytes ou ceux qui ne connaîtraient pas du tout le character designer principal de FFVII.

Le chapitre X, quant à lui, fort d’un peu plus d’une vingtaine de pages, permet de poser plusieurs éléments et de les expliciter. Il s’attarde sur les thèmes forts du jeu, à commencer par les personnages principaux, la légende des cristaux, les matérias, la mort, Midgar, la Shinra, Gaïa, la musique ou encore les références faites aux diverses croyances. Un chapitre intéressant qui offre une vision supplémentaire du jeu. Enfin, les auteurs concluent en abordant le remake. Comme le livre est sorti début 2016 et qu’il a simplement été réédité avant la sortie dudit remake, ne vous attendez à rien de plus qu’une double page parlant du risque pris par Square Enix, de la crainte des développeurs d’écorner le mythe mais également de l’impatience des fans de découvrir ce que certains attendent finalement depuis des années, depuis que le film Advent Children a fait naître l’espoir, qui a été confirmé durant l’E3 2015.


L’avis perso de Vincent / onizukadante // Un livre de chevet intéressant à lire !
Comme beaucoup de joueurs qui ont la trentaine à la quarantaine à l’heure actuelle, j’ai découvert Final Fantasy VII sur ma PlayStation lorsque j’étais gamin. J’y ai passé plus d’une centaine d’heures, j’ai été fan rapidement, ce qui m’a poussé à m’intéresser aux autres jeux et à me les procurer. C’est aussi cet opus qui m’a fait acheter l’édition collector numérotée d’Advent Children, avant d’investir plus tard dans le Blu-Ray, c’est lui qui m’a fait acheter des goodies (bijoux, cartes…) et qui m’a fait investir dans plusieurs spin-off, dont Ehrgeiz, les Dissidia, Crisis Core, Dirge of Cerberus… Bref, c’est un sujet qui me tient à cœur. Je n’avais pas succombé à l’ouvrage en 2016 et quand j’ai voulu me le procurer plus tard, il était hélas en rupture de stock. J’étais donc content de recevoir cette réédition de la part de l’éditeur. Très sincèrement, le livre vaut le coup. Toute la première partie est intéressante, bien structurée et il en va de même pour le dernier chapitre sur les thèmes. En revanche, et c’est peut-être mon cœur de fan qui parle, j’ai eu plus de mal avec le décryptage du film Advent Children, sur lequel j’ai décroché plusieurs fois, et avec le chapitre sur Dirge of Cerberus que je trouve beaucoup trop négatif, mettant plus en avant les critiques du jeu que les informations croustillantes et autres analyses que j’aurais justement aimé lire. A part ces deux éléments, je n’ai rien à redire sur la qualité du reste de l’ouvrage.



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