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[MXG+] Avis - Le Season Pass de Wolfenstein TNC

- Publiée le 17.04.2018, à 12:24
- Par Vincent P.
Apres six mois d’absence, Wolfenstein 2 est de retour pour massacrer du Nazi. Cette fois, notre ami Blazko laisse sa place à trois nouveaux protagonistes pour les contenus regroupés dans le Season Pass baptisé Freedom Chronicles. Ce dernier est disponible depuis le 12 mars. Il faut débourser 25 euros pour profiter de l’ensemble des trois épisodes. Nous avons fait couler le sang, il est désormais l’heure de faire le bilan.

Blazko vous présente ses nouveaux alliés

Dans le premier DLC, vous incarnez Joe, alias « Gunslinger », un ancien quaterback qui a pour mission de retrouver son père et de nettoyer les rues de Chicago à sa manière. Dans le deuxième contenu, vous incarnez un ancien agent de l’OSS, Jessica Valiant qui est connue sous le nom de « Death Silence ». Elle doit lâcher sa bouteille de whisky afin de reprendre du service pour retrouver l’assassin de son mari et bien entendu l’éliminer. Pour finir, dans le dernier DLC, vous êtes le capitaine Gerald Wilkins, qui considère que la guerre ne s’est jamais finie. Les trois personnages sont charismatiques et ont leur propre identité malgré des histoires personnelles qui ont une sensation de déjà-vu...

Trois nouveaux héros pour trois façons de jouer ? Malheureusement la réponse est non, Machinegames a simplement repris les trois pouvoirs de Blazkowitz dans le jeu de base, les a séparés et en a attribué un à chaque personnage. Joe peut défoncer certaines cloisons ou certains ennemis avec sa course, ce qui assure un bourrinage intensif. Jessica, quant à elle, peut se glisser dans les conduits étroits afin de s’infiltrer et d’éliminer discrètement ses ennemis (Quoi que...). Wilkins peut atteindre des endroits surélevés avec des prothèses jambières, ce qui donne un bon mélange entre l’action et l’infiltration. De plus, les niveaux sont moins grands, donc moins ouverts. De fait, segmenter les capacités réduit encore un peu plus le choix d’approche pour le joueur. Heureusement le jeu dispose de quelques moments très sympathiques, comme par exemple un stade de foot US rempli de membres du KKK à éliminer… Hélas ils ne dépassent jamais ceux de The New Colossus.

Freedom ? Hum pas vraiment…
Cette fois-ci pas de cinématiques à proprement parler, la narration utilise des planches dessinées pour exposer les enjeux et planter le décor. Pas d’inquiétude, l’esprit « Tarantinesque » a été conservé, avec des personnages hauts en couleurs et des punchlines qui fusent dans tous les sens. Bien évidemment la VF est toujours d’actualité et, tout comme son ainée, elle fait très bien le job. Le tout est accompagné par une bande sonore dantesque, toujours dans le style Rock Heavy Metal. Du côté du level design, l’ensemble est très décevant. C’est à la limite de la fainéantise… Ne vous attendez pas à un dépaysement total, l’environnement est le même que celui déjà visité dans The New Colossus. Même si la narration évoque le Brésil et l’Alaska, on se coltine une collection de couloirs sombres, tous plus ou moins identiques. Nous sommes de mauvaises langues, il y a tout de même un endroit totalement nouveau dans le DLC consacré à Wilkins.

Passons à la loupe les nouveautés de ces contenus niveau gameplay… Y a-t-il de nouvelles armes ou de nouveaux ennemis à zigouiller ? Ou alors de nouvelles capacités ou des véhicules inédits à conduire ? La réponse est encore non, il n’y a absolument aucune nouvelle idée incorporée dans ce Freedom Chronicles. Le comble, c’est que d’anciens défauts refont surface, comme le grand retour de Gilbert Montagnier pendant les phases d’infiltration, l’intelligence artificielle des nazis n’ayant toujours pas été corrigée. Pour la durée de vie, là encore la déception est au rendez-vous. Il y a seulement trois missions par DLC. En difficulté Max (Je suis la mort incarnée ou, pour les plus fous d’entre nous, le mode Mein Leben), vous allez mettre moins de 5h, en comptant les trésors et papiers à ramasser. En difficulté simple, à titre personnel, nous avons « plié » l’aventure en moins de 2h… Aïe ! Pour compenser, le rythme se fait plus soutenu, quitte à provoquer quelques crispations dans les modes de difficulté les plus avancés. On retrouve alors les sensations qui font le succès de Wolfenstein, à savoir massacrer tout ce qui bouge et s’en prendre plein la gueule ! De plus, neuf nouveaux défis ont fait leur apparition dans le mode Arcade. Avis aux amateurs, vous allez clairement en chier surtout que les succès ne se déverrouillent qu’en difficulté Max...

On a aimé

On n’a pas aimé

Trois persos charismatiques
Quelques moments sympathiques
Le style BD des cinématiques
Toujours aussi jouissif de massacrer des Nazis
Prix trop élevé
Aucune nouveauté
Toujours des soucis d’IA
Les Succès en Mein Leben
Reprise du level design de The New Colossus
Durée de vie faible


Le point final de Yoann / kyl3rs95 : Un Season Pass décevant
Ce Season Pass vaut-il réellement ses 25 euros ? Vous l’aurez compris, la réponse est non. Machinegames a eu un poil dans la main sur plusieurs points : une durée de vie faiblarde, des niveaux qui se répètent malgré quelques passages sympathiques, des soucis d’IA pendant les phases d’infiltration qui n’ont toujours pas été réglés, aucune réelle nouveauté malgré une bonne idée de départ (mettre trois nouveaux protagonistes à la place de notre cher Blazko). Nous espérons d’ailleurs revoir ce dernier car à l’heure actuelle, la déception de ce contenu supplémentaire contraste fortement avec la qualité du jeu original. Dommage !

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