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Avis de Panzer - We Happy Few

- Publiée le 31.08.2016, à 20:16
- Par Lionel B.
Avis de Panzer - We Happy Few

We Happy Few nous intrigue depuis son annonce et sa première présentation. Le style graphique, tout en couleur, tranche avec une ambiance qui s'annonce glauque à souhait, empruntant beaucoup à BioShock Infinite et sa galerie de personnages inquiétants. Joie, nous avons pu nous essayer au jeu, disponible depuis peu en Game Preview, afin de découvrir les premiers éléments de gameplay. Ce premier contact est-il à la hauteur de nos attentes ?





Disons-le sans tarder : ces premières heures de We Happy Few nous ont laissés perplexes. Précisons tout d'abord que la seule partie un poil scénarisée est celle qui nous a déjà été présentée à l'E3, à savoir le tout début du jeu. Vous êtes un employé de bureau et devez décider de la publication ou non des articles de journaux qui s'affichent sur votre machine. On comprend rapidement que la réalité n'est pas celle que l'on veut nous imposer et que la population doit prendre sa dose quotidienne de drogue pour planer suffisamment et accéder au bonheur artificiel imposé. Petit vaurien que vous êtes, vous refusez de prendre votre petit cachet et allez découvrir à quoi ressemble le vrai monde. Après ce court passage scénarisé, on arrive dans un monde plus ouvert et on découvre son environnement. Des missions se débloquent et il va falloir être discret et s'adapter à la population du coin pour ne pas attirer les regards sur soi et se faire exploser la tête. Mais alors que l'on se lance en direction de son premier objectif, on se rend rapidement compte que le jeu est très (trop ?) orienté survie.

Votre personnage a sommeil, faim ou soif, mais cet aspect s'avère très rapidement pénible, tant ses besoins s'avèrent contraignants et peu cohérents. Il va falloir retourner très régulièrement à votre planque pour vous reposer et votre personnage a sans cesse faim ou soif, vous obligeant à vous détourner de vos objectifs pour l'aspect survie. Espérons que tout ceci sera rééquilibré, car en l'état, cela coupe le rythme et casse l'envie d'aller de l'avant. C'est dommage car le monde qui vous attend (généré de façon procédurale) est mystérieux et donne clairement envie d'être découvert, d'autant que chaque zone est différente et demande une adaptation pour se fondre dans la masse. Attendons donc la version finale, avec ses missions scénarisées, avant de nous prononcer. Côté gameplay, on retrouve les bases habituelles, de l'exploration et du combat, mais on regrette une caméra que l'on a du mal à gérer. Les sticks sont trop sensibles, le personnage est trop rapide et certains affrontements deviennent vite confus. Graphiquement, le constat est mitigé, même si la patte graphique est bien là : les animations sont raides et les textures souvent basiques. Néanmoins, le tout reste agréable à parcourir.

Y a encore beaucoup de boulot pour éviter l’effet du soufflet
We Happy Few affiche une identité forte et un univers procédural dans lequel on a réellement envie de se plonger. Malheureusement, le tout est pour le moment plus pénible qu'agréable, la faute à un aspect survie ultra contraignant et des objectifs manquant de clarté. Le tout s'avère assez confus. On attendra sagement une version plus aboutie et proposant des missions vraiment scénarisées pour nous prononcer. Notre constat actuel est donc mitigé mais nous gardons évidemment un oeil sur l'avancement du titre. À voir d'ici quelques semaines/mois si ces premiers défauts ont disparu.

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