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Avis - Disney Dreamlight Valley
La rédaction
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Message Posté le: Mer 14 Septembre 2022, 22:23
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« La rédaction » a écrit :
Parmi les jeux de simulation de vie, deux noms sortent rapidement de la bouche des joueuses et des joueurs : Les Sims et Animal Crossing. Et le succès de ces deux licences donne des idées à d’autres firmes. C’est le cas de Disney qui a commandé à Gameloft un certain Disney Dreamlight Valley, un titre qui semble reprendre les schémas de base de ces titres et les applique aux univers de Disney et Pixar. S’il est officiellement prévu en version 1.0 pour l’année prochaine au format free-to-play, le titre est actuellement accessible en accès anticipé par l’intermédiaire de trois packs fondateurs allant de 29,99€ à 69,99€ (avec plus ou moins de monnaie du jeu à disposition et d’items et autres cosmétiques à utiliser). L’éditeur nous ayant fourni un code du pack Ultime de la version Xbox, nous tenions à vous rendre notre avis, après pratiquement dix heures de jeu, en attendant de voir les évolutions à venir, dont l’ajout de l’univers de Toy Story ou encore celui de Scar, le méchant du Roi Lion qui sont prévus pour cet automne.

Animal Crossing version Wish

On va la faire courte, le scénario de Disney Dreamlight Valley repose sur le fait que depuis la disparition de la couronne qui gouverne le royaume, la vallée a sombré dans les ténèbres, envahie par des épines nocturnes et touchée par le mal de l’Oubli. En d’autres mots, certains personnages ont disparu et ceux qui restent (Merlin, Picsou, Mickey et Dingo) ne se souviennent pas de grand-chose. En tant que joueuse ou joueur, nous commençons par créer l’avatar qui nous correspond. S’il faut bien avouer que nous sommes loin de la variété du créateur d’avatar des Sims, il y a plusieurs paramètres qui font plaisir. On peut ainsi choisir un personnage de genre masculin ou féminin, modifier ses traits, plusieurs attributs physiques avec des paramètres d’inclusivité évidents, et on peut l’habiller comme on souhaite, voire même le maquiller. Ainsi, tout un chacun sera en mesure de créer un personnage qui lui ressemble. En plus, à tout moment dans l’aventure, lorsqu’on débloque de nouveaux vêtements ou accessoires, on peut les revêtir. Notre avatar masculin a ainsi pu se promener en robe pendant un moment, avant d’opter pour une autre tenue avec un t-shirt de Mickey.

Pour le reste, notre guide dans l’aventure n’est autre que Merlin. C’est lui qui va nous demander d’entretenir l’amitié avec les autres personnages, d’enlever les épines nocturnes et de faire prospérer la vallée pour que les personnages disparus reviennent, tout comme la magie. N’attendez pas grand-chose du scénario. Même si quelques dialogues font référence aux univers de base des personnages, majoritairement, les discussions sont assez répétitives dans le fond et demandent grosso modo de jouer le larbin pour chaque personnage. Pour progresser, il faudra donc accomplir bien des tâches qui permettront de monter soi-même en niveau (octroyant notamment plus d’endurance pour faire plus de tâches) et de monter le niveau d’amitié des autres personnages, qui sont au nombre de 17 à l’heure actuelle et qui se débloquent au fil de la progression. L’amitié repose donc sur le fait de « rendre service », pour ne pas dire travailler gratuitement, aux autres et de leur offrir plein de cadeaux. Dans ce dernier cas, chaque personnage a en plus trois cadeaux précis à l’impact extra pour augmenter plus vite le lien d’amitié.

Pour chaque ami, il y a dix niveaux d’amitié, en sachant que la première fois on lie l’amitié du personnage à une tâche pour nous aider dans la récupération des ressources liées à celle-ci, et que par la suite le lien se renforce et permet en plus, à chaque niveau, d’obtenir un bonus, soit sous la forme de pièces étoiles (la monnaie du jeu), soit sous la forme d’un item ou d’un cosmétique. Enfin, ces niveaux d’amitié permettent de libérer des orbes qui, une fois placés au bon endroit, libèrent la portion de la carte de l’emprise maléfique. Outre cet aspect, on se retrouve face à une simulation de vie tout à fait classique. Après un petit début aux allures de tutorial, on récupère quatre outils essentiels : une pioche, une pelle, une canne à pêche et un arrosoir. Ainsi, on peut miner des gemmes (à la valeur monétaire non négligeable), casser des roches, creuser des trous pour planter des graines ou déterrer des éléments cachés, pêcher des poissons (mais pas que) dans des lacs définis avec des points de pêche à viser pour optimiser certaines prises (et encore), et enfin arroser les plantes sèches et les graines fraîchement plantées pour faire pousser des carottes, salades, blés, cannes à sucre… Bien entendu, chaque action consomme de l’énergie, ce qui demande, une fois celle-ci épuisée, de manger quelque chose pour la restaurer.

Pas d’inquiétude, même à plat, vous pouvez marcher tranquillement et cueillir des ressources. Outre celles que l’on plante, il est aisément facile d’obtenir des bananes, des pommes et des framboises (c’est cadeau, c’est pour le jeu). Même si le titre se cale sur le cycle jour/nuit de notre vie réelle, en se basant sur l’heure de la machine, il faut bien reconnaître que les cultures (re)poussent bien plus rapidement, ce qui évite au joueur d’être à cours et de faire preuve de trop de patience. De toute façon, il est possible d’en cueillir par avance et de les stocker dans son sac-à-dos qui fait office d’inventaire. Attention par contre, celui-ci est limité en place et ajouter des cases disponibles coûte un certain pécule ! En revanche, la gestion est un peu étrange puisqu’il ne sera pas possible de ramasser un pissenlit si l’inventaire est plein et que nous n’en avons pas ramassé auparavant, alors qu’on peut encore ramasser par exemple trente bananes, vingt carottes et quarante sacs de graines pour faire pousser des salades, simplement parce que nous avions déjà un de ces éléments dans notre inventaire.

Bien entendu, pour faire de la place (et cela est souvent demandé), il faut jeter des éléments ou les transférer vers des coffres annexes, dont un situé chez soi, voire les vendre chez Dingo ou les offrir aux amis. S’il paraît varié sur le papier, le gameplay du jeu est on ne peut plus basique et répétitif. Chaque action se fait en appuyant sur X (creuser, pêcher, miner, arroser…), seule la pêche demande ensuite de venir à bout d’un mini QTE demandant d’appuyer sur A au bon moment à une ou plusieurs reprises. Pour le reste, on se contente de ramasser des ressources selon les besoins, de faire disparaître les épines nocturnes avec A (c’est ce qui devient le plus pénible à la longue) et d’aller vers les panneaux de Picsou qui n’hésite pas à nous soutirer de l’argent pour rénover et améliorer les habitations, son magasin ou encore les stands d’achats/ventes de Dingo. Bien entendu, on peut également passer par le menu pour utiliser les objets à placer à l’extérieur ou pour équiper par exemple son chez soi.

En vrai, l’ambiance étant détendue et 100% sans violence, il y a moyen de passer beaucoup de temps à personnaliser l’environnement, surtout que le pack Ultime permet d’avoir quelques éléments exclusifs. En revanche, si on veut ajouter d’autres éléments non possédés, il faut une fois de plus récolter des ressources et passer par un atelier d’artisanat pour confectionner automatiquement des éléments une fois toutes les ressources nécessaires réunies. Ainsi, on peut faire du fil avec des algues, des sacs en toile de jute, des meubles, des pavés et bien d’autres choses. Pour tenter de varier les plaisirs, nous pouvons rejoindre le château, une fois les épines nocturnes géantes retirées. Pour ces dernières, il est important de récolter de la Dreamlight, une monnaie magique si on peut dire, qui s’obtient en remplissant des objectifs définis (prendre X photos, nourrir un animal, cueillir X éléments, etc.) à valider auprès des puits (ou via l’accès rapide avec la flèche basse de la manette) ou en craftant des cristaux de Dreamlight. Cela permet également d’obtenir l’accès à d’autres zones du jeu, comme la plage, le Bayou ou la montagne enneigée… Et ainsi de partir à la rencontre d’autres personnages qui nous donneront eux aussi des quêtes ou tâches à réaliser.

Pour en revenir au château, là encore, pour accéder à un tableau, il faut payer avec la monnaie du jeu. Sur le premier niveau, on peut ainsi accéder aux univers de Ratatouille, de WALL-E ou encore de Vaiana. La Reine des Neiges est au niveau supérieur et d’autres accès sont actuellement inaccessibles. Alors que nous nous attendions à en prendre plein les mirettes, nous avons été déçus de constater que nous nous retrouvons face à des niveaux extrêmement restreints qui demandent simplement de remplir une poignée de tâches avant de faire revenir les personnages dans la vallée (bien sûr, il faut payer pour leur maison). La cuisine de Rémy est peut-être même la pire expérience. Au-delà de faire la vaisselle avec l’arrosoir, la concoction des recettes est ultra décevante, tout étant automatique (pas de mini-jeu, il suffit juste de sélectionner les bons ingrédients), et l’inventaire étant restreint, on se retrouve à devoir jeter des éléments qui sont alors éparpillés dans la cuisine, favorisant les imprécisions de sélection. On se retrouve ainsi à reprendre un élément jeté au lieu de parler avec Rémy ou d’observer l’un des trois petits stands prévus pour choisir les ingrédients à prendre selon la recette à faire. Pour Wall-E, l’activité est encore plus courte par exemple. Bref, c’est assez décevant.

Dommage, parce qu’il est vraiment sympa ensuite de pouvoir développer l’amitié avec les personnages en question, d’avoir quelques lignes de dialogue en rapport avec leur univers, et d’obtenir de nouvelles quêtes même si celles-ci sont rébarbatives, voire parfois un peu floues, nécessitant de retourner parler au personnage pour comprendre ce qu’il veut. D’ailleurs, les personnages vivent leur vie sans trop de cohérence. Exception faite de quelques pathfindings foirés (Merlin courait contre un mur pendant deux bonnes minutes, Picsou regardait le mur dans l’angle de son magasin…), on remarque surtout que les personnages se téléportent parfois, laissent la lumière de la maison allumée quand ils n’y sont pas, prennent des chemins étranges quand on doit leur parler… Autre point décevant, alors qu’ils profitent d’un doublage français, ce dernier n’est utilisé que pour une ou deux platitudes du type « bonjour, ça va ? » et non pour les dialogues.
On se retrouve donc à devoir lire, beaucoup, sans aucun son ou presque. Les dialogues sont souvent à choix multiples mais disons que les réponses ne changent pas grand-chose. La bande-son est elle aussi assez inégale. Nous avons parfois le droit à des versions instrumentales des musiques les plus connues de l’univers et parfois nous avons de longs silences, sans rien. Visuellement, le titre pourrait diviser. La direction artistique prise a de quoi séduire la plupart des joueuses et joueurs, notamment chez les plus jeunes, les personnages sont bien modélisés, mais plusieurs textures sont assez pauvres, beaucoup d’éléments ne sont que des copiés/collés les uns des autres et l’ensemble est loin de rendre hommage à nos machines actuelles. Les animations en revanche sont assez fluides même si la démarche de notre personnage est peut-être à revoir. Enfin, le titre est assez généreux en éléments à collectionner. Entre les meubles, les personnages à rencontrer, les plantes à récolter, les ressources à faire pousser, toutes les recettes à découvrir, etc., il y a vraiment de quoi faire. En pas loin de dix heures, nous n’avons pas encore récolté l’ensemble des éléments. En plus, il y a également des souvenirs sous forme d’orbes colorés à récolter parfois (au détour d’un coffre, d’un coup de pelle bien placé ou autre), ce qui permet d’obtenir une belle image ou une partie d’une image à reconstituer. Autant dire que celles et ceux qui ne souffriront pas d’ennui, tout comme celles et ceux qui veulent une aventure relaxante sans trop de prise de tête et sans faire les fines bouches, ne verront as défiler les heures, le titre pouvant être vraiment chronophage… Les autres en revanche pourraient abandonner rapidement et retourner sur les Sims ou sur Animal Crossing New Horizons.

L’avis perso de Benoît / BhZ Maiden // La magie de l'ennui


Je dois bien avouer que lors de l'annonce du jeu, le petit enfant qui sommeil en moi était plutôt content de voir débarquer un titre Disney. Cela apporte toujours de la magie et on est toujours friand de retrouver les différents personnages qui ont bercés notre enfance. Mais lorsque que nous avons finalement manette en main, la magie en prend un coup. Disney Dreamlight Valley n'est pas un mauvais jeu, le public visé appréciera probablement le titre mais celui-ci souffre de beaucoup de répétitivité jusqu'à apporter de l'ennui. Vouloir faire un Animal Crossing-like est une chose, et à la rigueur pourquoi pas, mais le rendu est assez soporifique. Beaucoup d'action répétitive entre la pêche et les multiples actions pour enlever les épines etc... Pourtant le jeu propose des fonctionnalités intéressante proche d'un Animal Crossing. Aménager sa maison, crafter différentes objets, mobiliers. Et pour fabriquer, il faut farmer. Et justement c'est parti est totalement inégale et disproportionné. Il faut une éternité pour effectuer certaines tâches ou pour juste amasser suffisamment d'argent pour améliorer les bâtiments grâce à Picsou qui demande une fortune pour juste une petite amélioration de rien du tout. Finalité des choses, on se lasse très rapidement malgré un bon background avec les différents univers et la présence de certains personnage mythique.



L’avis perso de Vincent / onizukadante // Quand la magie s'estompe avec le temps...

Nous avons beau aimer les Sims, nous avons beau adorer les univers de Disney et Pixar, même si nous avons réussi à nous laisser entraîner pratiquement dix heures dans ce Disney Dreamlight Valley, nous avons beaucoup de mal à le conseiller. Nous avons apprécié l’ouverture d’esprit des développeurs pour le créateur de personnages, nous avons aimé pouvoir récolter de belles images, nous avons été pris de nostalgie en dialoguant avec les personnages, en faisant même quelques selfies avec eux via l’appareil photo intégré… Mais nous avons été terriblement déçus par la répétitivité du gameplay, par sa simplicité quasi basique et par le scénario qui sous couvert de quelques bonnes pensées nous prend purement et simplement pour le larbin de service, jusqu’à payer Picsou des fortunes pour équipes le restaurant de Rémy, pour lui faire évoluer son magasin, pour ouvrir de nouveaux stands à Dingo ou encore pour rajouter des pièces à notre maison. Tout est automatisé, l’inventaire est mal conçu dans sa gestion, les activités manquent clairement de fun et les épines nocturnes qui pullulent finissent par entacher notre engouement à force de les retirer. Que ce soit pour avoir de la Dreamlight, des pièces ou pour augmenter les liens d’amitié, il faut simplement répondre à des tâches. Il n’y a pas de gestion des jardins, on peut planter ce que l’on veut là où l’on veut, même au milieu d’une allée dallée après un coup de pelle, on peut faire le plein de fruits sans problème, sans attendre, ce qui vient annihiler l’effort de simulation avec la barre d’endurance… Loin d’égaler les deux modèles cités au-préalable, Disney Dreamlight Valley arrivera pourtant à faire mouche auprès d’un public, nous en sommes certains. Le titre est calme, sans une once de violence, il y a beaucoup d’activités annexes à faire en plus des quêtes principales, il y a des personnages à aller rencontrer, de petits morceaux de cartes à débloquer, il y a plein d’éléments à collecter, des recettes à découvrir, etc. Puis il y a la magie Disney / Pixar, cette surcouche qui en aura certains via la nostalgie ou du moins l’apparence. Mais cela ne cache que bien piètrement un gameplay basique et simpliste au possible qui fait souffler de lassitude à bien des reprises. A voir comment le titre évoluera, surtout que vu les prix pratiqués par Picsou et les montants en Dreamlight à payer pour débloquer les éléments, certain(e)s risqueraient d’être tentés de passer par les microtransactions lorsque le jeu sera free-to-play l’en prochain… A moins d’avoir suffisamment de patience pour tout débloquer à la sueur de ses pouces…


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