Microsoft – Comme un poisson dans l’eau
Publié le 01.04.2018 à 20:47 par onizukadante
Windows 10, Xbox One, si Microsoft arrive à fédérer une communauté de joueurs, rien n’y fait, la firme n’arrive pas à retrouver les beaux jours de la Xbox 360. Communication foireuse, plans marketings contreproductifs, la firme de Redmond se rend bien compte que la concurrence est intouchable. Mais cela va changer !
Les résolutions pour Windows 10
Premièrement, Microsoft va entièrement revoir l’interface de son Windows Store. Plus de fluidité, plus de clarté, le store fera peau neuve pour être l’outil le plus discret possible, une simple plateforme pour accéder à ses jeux.
Deuxièmement, tous les DRM seront supprimés, laissant ainsi les développeurs exploiter au mieux les machines des joueurs sans que ces foutus DRM ne vienne gâcher la fête, gênant encore et toujours les honnêtes joueurs, les autres arrivant de toute façon à les contourner sans mettre la main à la poche pour autant.
Troisièmement, la firme promet des offres promotionnelles plus régulières avec de véritables baisses de prix venant concurrencer les modèles du genre que sont GoG ou Steam.
Quatrièmement, les prix de lancement seront revus à la baisse pour que les AAA soient affichés à une cinquantaine d’euros, contre les soixante-dix habituels.
Les résolutions pour la Xbox One
Premièrement, Microsoft va arrêter de parler d’exclusivités quand le jeu sort sur plus d’un support.
Deuxièmement, Microsoft va investir un peu plus dans les studios first party afin de fournir des exclusivités Xbox One poussant les joueurs à choisir sa machine, tout en sortant le chéquier pour se payer des exclusivités d’éditeurs tiers et non des exclusivités temporaires sur les DLC.
Troisièmement, la firme va enfin exploiter le cloud gaming avec lequel elle nous a tant rabâché les oreilles.
Quatrièmement, Microsoft va s’engager à fournir des jeux avec un contenu conséquent dès la sortie du jeu. Cela peut paraître étrange mais ça évitera à certains de se confronter à des coquilles vides qui seront remplies trois mois plus tard (Activision devrait suivre le cours au passage).
Cinquièmement, plus généralement, Microsoft va faire signer une charte aux développeurs pour qu’ils s’engagent à fournir des jeux complets qui seront enrichis par la suite en contenus gratuits. Des extensions pourront être vendues séparément, à la condition d’apporter une véritable expérience supplémentaire (seront exclus les packs cosmétiques, les niveaux retirés du jeu original, etc.).
Sixièmement, la firme de Redmond s’engage à ne plus dire que la Xbox One X offre de la 4K sans concession. Même si elle est s’est bien calmée sur le sujet, il est clair que la réalité est assez éloignée de la promesse, même si la Xbox One X reste une très bonne machine offrant un bon compromis par rapport aux PC.
Septièmement et dernièrement, Microsoft obligera les éditeurs voulant proposer un remaster d’un jeu Xbox ou Xbox 360 à faire en sorte que le jeu soit également rétrocompatible, laissant ainsi le choix au joueur de profiter du jeu qu’il a déjà sans repasser à la caisse. Ainsi, les remasters devront montrer un minimum de travail pour que le prix puisse être justifié.
Ma réflexion
Bien entendu, je profite de ce premier avril pour accentuer certains points qui ont changé le paysage vidéoludique avec ce petit poisson d’avril. Microsoft, comme Sony, Nintendo et tous les autres sont avant tout des entreprises, avec leurs bons et leurs mauvais côtés. Je parle bien entendu de Microsoft parce que cela me tient à cœur par rapport à Xbox Gamer et que j’ai envie d’ouvrir le débat. Quand je vois l’ère Xbox 360 et que je compare avec l’ère Xbox One, je me dis qu’il y a des trucs qui coincent. Bien entendu, je n’ai pas tout mis en avant, je me suis contenté de l’essentiel, des plus gros points à mes yeux. Microsoft fait certaines choses bien, la Xbox One X est une bonne machine pour les joueurs équipés, le Game Pass offre une nouvelle façon de consommer le jeu vidéo, avec les revers de la médaille qui risquent d’arriver (un effondrement des ventes pour les jeux first party) et la rétrocompatibilité fait vraiment plaisir à voir.
Malgré tout, Microsoft a encore beaucoup de travail à fournir pour redorer son blason et retrouver l’aura qu’il avait lors de l’ère Xbox 360. Depuis l’annonce de la Xbox One, il y a eu une accumulation de problèmes de communication. Ils se sont empilés, les retournements de veste ont fait tellement d’air qu’on ne savait même plus si elle était à l’endroit ou à l’envers… Bref, avant toute chose, il serait bon que Microsoft fasse en sorte d’améliorer sa communication. C’est déjà sur la bonne voie, on est loin de la période Don Mattrick mais il y a encore énormément à faire.
Enfin, si le zoom est mis sur Microsoft, les réflexions valent également pour tous les autres, notamment lorsque je parle des exclusivités (certains jeux PS4 sortent également sur PC désormais), des DLC (ça concerne 95% des éditeurs/développeurs) ou des remasters (qui se sont largement multipliés – ça reste un marché puisqu’il y a des annonces mais il est bien plus aisé d’ajouter deux ou trois effets, d’augmenter la résolution et de refourguer ça à une quarantaine d’euros plutôt que de proposer une rétrocompatibilité avec un patch pour ajouter gratuitement ces quelques éléments…).