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GRENESIS
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Salut.
Publié le 05.12.2019 à 11:51 par Grenesis

Ouais, salut.

J'passe dire coucou, nostalgie surement.

Ou bien c'est l'fait de recevoir ma xbox en Thaïlande, peut être. Oui, ça fait un peu plus d'un an que j'suis parti m'expatrier au pays du ... là bas quoi.

Bon, du coup tout va bien, monsieur est instructeur de plongée, la belle vie au soleil, que demande le peuple. Bah, c'était ma Xboite, d'autant que Modern Warfare a l'air bien trippant, ça m'évitera d'avoir à enchaîner les litrons de binouse en attendant que madame finisse le boulot. Allez hop, 2 en 1, économie + kiffance. Eh ben alors.

Du coup j'suis pas venu les mains vides, j'vous file deux trois photos de l'Atlantide, on est pas des sauvages. La bise les gueux.

















Développeur, arnaque à l'assurance, et Thé citron.
Publié le 09.08.2017 à 15:10 par Grenesis

Déjà salut les copains, ça faisait un bail que je m'étais pas connecté sur ce site bordel de fion. J'aurais presque envie de verser une larme mais j'suis un bonhomme, *pain dans la gueule*.

Bref, suite à un malheureux accident je me retrouve en arrêt quelques temps. Du coup, bloqué à la zonzon, je m'allume la Xboite histoire de reprendre de bonnes habitudes. Bim, 2 heures de mise à jour dans la tronche. Ah merde, ça pique.
Je lance un jeu au hasard, Bim, 1/2 heure de mise à jour. Oh bordel je boite.
Bon je profites de ce temps très généreusement offert pour m'atteler à des activités constructives (Bouffe, Fap, mots croisés). Enfin, la(les) mise(s) à jour arrive à son terme. Je reprends donc en main le fameux pad et me mets à dérouiller gaiement du kid boutonneux en ligne, que de belles sensations. Mais j'ai très vite envie de me replonger dans une histoire trépidante, un truc qui te prends aux tripes et qui te lâche pas jusqu'à la fin. Du coup bim bam boum la chatte à Mcdoom, petit tour en magasin, deux trois jeux en plus dans ma besace, on retourne à la maison.

Et c'est là que le coup de gueule commence. Car je me suis pris un très bon Alien Isolation, sur lequel je ferais éventuellement un article si le coeur m'en dit, et un petit DOOM qui m'a foi remplie très bien son rôle de défouloir nerveux. mais j'ai aussi pris Homefront : The Revolution


Et là, c'est le drame.

Je m'attendais pas à l'aventure de ma vie, ni à la grosse claque mais alors bordel qu'est ce que c'est chiant. C'est fade, les discours sans saveur, répétitif, et même pas beau. Bref, c'est bien lourd, et pour pas grand chose au final.
Et du coup, la question que je viens à me poser, aujourd'hui, après mon retour sur Xbox, c'est ça. Comment un studio de développement peut se dire " Okay les gars, on a donné le meilleur de nous même, job's done, tous au bistro fêter ça.
Non parce que sur le papier, comme énormément de jeux décevants, il a ses chances. Guerre Civile, les Etats Unis assiégés (pour une fois que c'est eux qu'en prennent plein la gueule), la résistance se chauffe pour distribuer des timbales et récupérer des tickets resto par la même occasion. Mais une fois que tu lances le jeu, tu te rends compte que rien ne va.
Le personnage principal, comme dans énormément (j'ai conscience de dire " énormément " énormément de fois. Mais j'en ai gros) de FPS de " guerre " est un bon toutou bien obéissant qui fait les 99% du boulot et dont on se permet de douter. Jean-René, t'es mignon tu vas me récupérer un Tank dans la base ultra sécurisée du District 9 et tu oublies pas les plans de la prison dans le bureau du directeur. Puis tiens, en rentrant tu passes chercher le pain ? T'es mignon.
Encore une fois, les dévs (on va les appeler les dévs) se sont pas fouler à te créer un mec qui en a dans le caleçon et qui ouvre sa gueule ne serait-ce que pour dire bonjour. Mais lui d'une il a pas dit bonjour. Mais il dit rien de plus en fait. C'est le type lambda sorti de nul part qui fait les 3/4 du boulot à lui tout seul mais qui n'a jamais une idée à soumettre ou un commentaire à faire. Le gars est vide.

Et les leaders de cette révolution, oh fan de chichoune LE SKETCH ! Le grand " patron " se fait kidnapper dès le départ et le but du jeu, c'est d'aller le récupérer en sacrifiant des milliers de vies. " Mais on a besoin de lui il a des Yeezy Boost ! Du coup le leader par défaut c'est Abdel (j'donnerai pas les vrais noms, on s'en fout personne n'a de charisme dans cette bande de bras cassés). Quarantenaire bien tassé au mental d'adolescent pré-pubère qui fait exactement tout ce qui va foutre l'équipe dans la merde. Tiens, si on rassemblait les armes dans tous les dispensaires médicaux où s'entassent les blessés (morts) qu'on cumule à force de les envoyer au casse-pipe pour aller secourir Kanye West?
Très bonne idée Abdel, t'es un champion change rien.
Ensuite t'as Vanessa, le garçon manqué un poil surexcité qui veut buter tout ce qui bouge, et dans le doute, même ce qui ne bouge pas. Sous prétexte que l'un des leader d'en face l'a sauvagement prise au bord du lac un week-end et ne l'a jamais rappelé. Elle est vénère la bougresse.
Et t'as Ping (c'est marrant de donner un prénom asiat' à un noir, faut visualiser), qui lui est le seul à avoir un minimum la tête sur les épaules, mais qui en bonne victime à qui on devait voler son goûter à l'école, laisse faire les deux autres et te lâche une phrase de philo niveau 4ème pour essayer de les raisonner avant de se faire rembarrer façon Barney Stinson.

Bref, avec ce résumé pas piqué des hannetons, comment tu veux mener une révolution avec trois empaffés pareil et un chien de chasse qui ramène le bâton sans jamais aboyer ? D'où la question, comment les dévs se sont dit : " Putain là ça en jette " ?



Faut savoir que ces dévs justement, on fait des études dans le domaine, qu'ils doivent pour la plupart être des joueurs, voir même des passionnés s'il en est. Alors comment ça se fait qu'ils arrivent à te sortir des trucs aussi bidon ? Parce que là c'est pas une question de monnaie ou de budget, c'est clairement l'écriture qui est mauvaise, voir inexistante. Les personnages c'est la base, avec l'univers dans lequel le joueur évolue. Et ici rien, aucun qui sort du lot, tous sont des caricatures mal utilisées qui n'ont pas grand chose à faire dans une révolution.
Tout le monde se souvient de Soap McTavish, le bleu de Call of Duty Modern Warfare qui se faisait victimiser par Gaz et le Capitaine Price pour enfin leur montrer qu'il avait des couilles et leur faire fermer leur gueule. Et même devenir l'une des têtes d'affiche de Modern Warfare 2. Infinity Ward avait les moyens à l'époque avec Activision derrière qui a ruiné la licence certes. Mais l'écriture était carrément là, et les personnages ont tous eu un impacte réel sur l'aventure.

Qui se souviendra demain du nom des personnages d'Homefront : The Revolution ? Bah personne, je suis même pas sûr que les dévs eux même s'en souviennent.
C'est triste de voir que les efforts ne sont pas fait sur des jeux qui mériteraient plus. Mais les critiques sur Homefront sont fondées. Le jeu est mauvais.
Les dialogues sont ridicules, les personnages sont à oublier, la trame est répétitive et le " monde ouvert " proposé n'est qu'une néfaste blague qui se divise en zone où les objectifs sont sensiblement les mêmes.

Alors ce message s'adresse à vous, amis Dévs qui buvez une bière accoudé au comptoir de Dédé, binouse à la main en vous demandant pourquoi votre jeu a connu un échec commercial. Ne vous posez plus la question. Vous avez fait de la merde. Vous n'avez rien apporté au genre. Vous n'avez pas sorti votre épingle du jeu, d'ailleurs, vous n'avez même pas réussi à créer une copie de quoi que ce soit. Le jeu est mauvais, comme son histoire et ses personnages. Ce n'est pas en enchaînant des clichés qu'on va réussir à créer un bon jeu. Alors de grâce, sortez vous les doigts du fion, et écrivez nous des scénarios sympa (on demande pas plus), trouvez nous des personnages qui sortent un peu de l'ordinaire (ou du moins qui ne sont pas de vulgaire clichés pour ado attardés).

Bref, cher Dévs, prenez la plume et écrivez quelque chose de plus intéressant. Bande d'enc***s

La nostalgie du bon temps.
Publié le 12.05.2016 à 19:56 par Grenesis

Alors j't'explique, hier soir, 1:37am, je dors pas, et ça me fait bien chier. Du coup j'ai fait un truc que j'avais pas fait depuis un moment, j'ai rallumé ma Xbox. Attention, je te parle pas de la One flambant neuve dont tout le monde à orné son salon. Non moi je te parles de la 360, la stock avec sa poussière et son bruit de tracteur. A l'ancienne magueule. Avec tout ces FPS qui sortent, qui te rassemblent les communautés de kikou les plus oufissime de la stratosphère et qui n'en n'ont pas fini de foncer dans le mur, je me suis pris un gros coup de batte dans la tronche.



Je vois sur l'étagère le Bad Company 2 de Battlefield qui traîne, et j'me dis merde. Où c'est parti tout ça. Elle est où l'époque où dès qu'un jeu que j'attendais j'étais excité comme une pucelle en fleure et j'allais crier sur tout les toits que j'allait perdre volontiers quelques heures de vies à dérouiller de l'IA ou du joueur en ligne. Il est où le temps des groupes d'amis où ça jacassait à plus s'entendre parler, où ça rigolait et gueulait comme des tarés. Bah il est parti mon con. Avec ton Adolescence et ta virginité. Bah ouais, aujourd'hui tu préfères courir les jupes sur la plage que te faire des Lan avec la team de détraqués. Et quelque part c'est normal, mais ça manque bordel.

Bref, je fous la galette au four et je me relance tendrement dans la campagne, et là, j'me prends un pied/bouche du Tennessee. Qu'est ce qu'on se marre bordel, le jeu qui a tout pour lui, un solo fendard et dosé, et un multijoueur bandant et jouissif au possible. Ca pète de partout, t'es pas à l'abris d'une avoine, même derrière ton muret de 30 cm de large, ça bouge, ça court, et même si l'IA allié comme d'hab' n'en branle pas une " Marlowe, pars devant mon couillon on te couvre " , " Marlowe, tu veux pas faire péter la tour de Babel ? Nous on reste là jouer au Cluedo ? " , " Va chercher ma chemise au pressing, et ramène des croissants " ... et j'en passe, mais ils sont quand même là, et même si t'as déjà dérouillé les 4 ennemis d'en face avant même qu'ils n'aient tiré une cartouche à 3, t'as l'impression qu'ils font quelque chose, et ça c'est déjà un exploit en soit.

L'histoire est pas d'une originalité folle, on a droit au grand méchant russe avide de " on va tout faire péter ", l'américain qui passe de l'autre côté parce qu'on lui a menti (il m'a volé mon goûter !) mais on a cette pu*ain d'équipe badasse qu'en a rien à carrer de tout et qui est là pour sauver le saint continent des Etats-Unis d'Amérique, mais surtout le Texas (c'est bien simple Haggard te sors une anecdote croustillante sur son Texas natal entre deux explosions en moyenne, et autant vous dire que sur BC 2 ça pète un max). Pis Sweetwater, (c'est quoi ce nom à la con ?) Qui te lâches une vanouse bien lourde toutes les 3 secondes et demi histoire de pimenter le truc, t'es partagé entre l'envie de lui faire bouffer son fusil et de te rouler par terre à t'en tordre les boyaux d'la tête.

Bref, je sais pas à quelle heure j'ai reposé ma manette, mais j'ai fini le jeu d'une traite sans demander mon reste, et j'ai pris un pied monumental. Alors où je veux en venir avec cet article ? Nul part, juste pour dire que d'ado à adulte, tu changes, et je constate qu'aujourd'hui, à l'annonce d'un jeu, avec du recul je me vois, comme un bobo coincé qui discute politique avec ses bras cassés de collègues de travail. Oh, Jean-Eudes, mais il va faire un flop extraordinaire n'est-il pas ? La mécanique de jeu et la technique commerciale sont totalement foirées Charles-Edouard. Oh mais c'est Activision, Oh mais c'est EA. Ah mais patati patata. Et j'me dis que merde, je le regrette le temps des moutons, où j'me posais pas de question et où je me régalais simplement avec les copains/copines.

Allez, pour la forme, un florilège des phrases de nos comparses

Après une explosion du feu de dieu
Sweetwater : C'était beau j'en aurais chialé

Après une frappe aérienne
Haggard : Ca doit pas faire du bien

En pleine course poursuite
Sweetwater : Y a pas moyen d'aller plus vite ?
Haggard : Non pas possible c'est un diesel

Le pilote
Saloperie de mardi, j'arrive pas à me sortir les doigts du cul le mardi

En parlant d'une bombe qui fait beaucoup bobo
Haggard : Ce truc paie pas de mine hein ?
Sweetwater : Ouais, faut pas se fier aux apparences, rappelez vous la fameuse histoire du cheval de Troie
Sergent : Bah moi j'ai vu que le 1

Sergent : Terminé les Ouiches Lorraine



On se s'ra bien marré quand même
Publié le 26.09.2014 à 16:46 par Grenesis

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bien le bonjour. Ca faisait un petit moment que j'avais plus écrit de conneries sur mon blog, et pour cause. J'ai plus le temps de faire grand chose avec tout ce qui est en préparation dans ma vie de déglingo, de délinquant, de jet setteur … je dérape. Bref, je travail et j'mets un max de côté pour un trip de quelques mois à l'étranger (en Thaïlande pour les plus curieux, et non c'est pas pour la chaire pas chère ou les filles avec des zizis, mais pour quelque chose de plus intéressant à mon goût, la plongée (et le Muay Thai dans un second temps)). Du coup, vous l'aurez compris, je vais quitter XG quelques temps. Etant rédacteur sur le site, j'ai préféré prendre les devants, et annoncer la couleur à Onizukadante qui s'en doutait déjà. Je ne suis donc plus rédacteur pour le site aujourd'hui, bien que je sois toujours en contact avec l'équipe et qu'on continue de débattre sur les jeux vidéo quotidiennement.

Vous avez pu le constater, j'ai pas franchi le cap pour la new-gen, comme beaucoup. C'est un choix volontaire, non pas que je n'arrive plus à suivre, mais plutôt que j'ai de plus en plus de mal avec les jeux récents. Au niveau du marketing, le monde du jeu vidéo a connu un bon monumental ces dernières années, le média le plus rentables mondialement est devenu une machine à fric extraordinaire. Résultat, on se retrouve innondés de pulicités les plus fantasques les unes que les autres, avec des promesses par brouettes et de la poudre aux yeux, pour finir par tomber sur un jeu médiocre. Pour ne citer qu'eux, on a eu récemment les magnifiques croquages de trottoir de Watch Dogs ou encore Destiny. Promesses non tenues, qui n'en font pas des jeux merdiques, mais des jeux loins des attentes. Et c'est de plus en plus fréquent, de plus en plus plombant. J'arrive plus (ou rarement) à trouver cette flamme pour le jeu des grands moments. A l'époque, on avait droit à une perle tous les mois. Je pense notamment à des jeux comme Prey, Clive Barker's Jericho, Bioshock, Dante's Inferno, F.E.A.R, Mass Effect, Dead Space, The Darkness, Condemned, Battlefield Bad Company, Mirror's Edge, Modern Warfare et j'en passe. Et même les titres qui avaient des défauts apparents, avaient ce petit truc qu'on retrouve de moins en moins aujourd'hui, comme Timeshift, Army of Two, Dark Sector et tant d'autres.

Bien sûr, il y a les exceptions, on trouve des perles même aujourd'hui, c'est clair, avec récemment Brothers par exemple qui m'a incroyablement ému. Mais je n'arrive plus à rentrer dans un jeu comme je le faisais. J'ai bien entendu quelques titres qui m'ont scotchés, même si la presse ne les a pas ensensés, les goûts et les couleurs vous m'direz. Bref, je suis beaucoup moins enclin à allumer ma xbox, à investir dans des jeux, à m'éclater pad en main quoi. Steam et ses conneries de jeux pas chers a contribué aussi, on consomme les titres comme des goûters là dessus, sans avoir le temps d'en installer le quart. Puis faut dire ce qui est, t'as d'autres préoccupations dans la vie à 22 balais qu'à 17 ans. Bordel qu'elle était bien l'époque du lycée, les parties en ligne jusqu'à 6 heures du matin, les soirées à parler et jouer sans se rendre compte que dehors la vie continuait. “ Mais t'as pas court demain ? Bein si pourquoi ? L'est 5 heures du mat' mon pote. Bouarf, j'serai encore en retard. “

Puis faut dire que sur XG, on a connu de sacrés moments aussi. J'en suis à 2045 jours sur ce foutu site, que diantre, 5 années c'est long ! Près de 16500 messages pour moi, une vraie pipelette. On a beau s'en foutre plein la gueule, on en a même passé des bons moments. Et avec du recul, j'me dit qu'on a été dans l'ensemble bien con de s'en foutre plein la gueule. Les débats qui montent d'un cran , les échanges plus musclés, les propos qui dérappent, pour finalement se dire qu'on est d'accord ou pas d'accord. Le forum et le mur en a vu passé des zozos, avec des apparitions, et malheureusement des dispartions. Des allers et venus, des come backs, des adieux. Bref, on en a vu du beau monde.
J'suis carrément nostalgique de l'époque des tournois XG, l'époque où on savait plus comment s'organiser le soir parce que les groupes étaient (et sont toujours) limités à 8 personnes. L'époque où on se réunnissait autour d'un même jeu à faire en coop ou en multi à se marrer comme des baleines jusqu'à pas d'heure. Il m'est même arrivé de faire des jeux solos en multijoueur avec un pote d'XG, à savoir qu'on avançait plus ou moins au même rythme “ t'en es où ? Bah là j'me fais l'boss et toi? Haha j'l'ai explosé y a vingt minutes boloss ! ATTENDS MOI ENCULE !!! ”
Bref, XG ça a été une belle aventure, j'ai croisé tout un tas de personne, j'en ai rencontré quelques uns IRL, avec un FJV catastrophique qui nous aura permis de nous éclater quand même ensemble, un PGW un poil plus réussi, mais tout aussi convivial, et même des séjours chez quelques-uns.

Bref, tout ça pour vous dire que j'vais tranquillement commencer à faire mes valises, et à aller voir si l'herbe pousse plus verte ailleurs. J'ai beaucoup appris sur ce site, que ce soit sur le jeu vidéo en premier lieu, mais aussi en terme de relations, d'amitié et de tout un tas d'autre chose. Et pour ça je vous dit merci. Merci à tous, à ceux avec qui ça a été un bonheur tout du long, et aussi à ceux avec qui il y a eu des accrochages, on est tous cachés derrière des pseudos, mais au final on s'est crée un petit lien faut dire. Bref, j'vais lacher le micro et me faire un petit truc à bouffer, ça donne faim de l'ouvrir aussi longtemps. J'pense pas que ce soit un adieu, mais y'a un p'tit billet à faire quand même. Dépot de bilan pour moi, j'vous fait des bisous sur les fesses, et j'vous dit à la prochaine les lascars.



Lara Croft, la femme moderne.
Publié le 20.03.2013 à 23:53 par Grenesis



Vous n'avez pas pu le louper, on en parle jusqu'au Boukistan. La belle Lara Croft fait son come-back et du haut de ses 21 ans, elle va tordre les clichés abjectes sur l'image de la femme au sein du jeu vidéo. Dans une période où les débats tournent autour du sexisme primaire sur la gente féminine et de sa place dans le jeu, elle aura su choisir son moment la bougresse. Premier constat, refonte totale du personnage. Ce n'est plus une femme accomplie, au tempérament de feu, portant ses deux gros pétards à la ceinture à la Clint Eastwood, mais une frêle et fragile jeune femme en manque d'aventure qui est alors présentée. Échoué sur son île après une bien belle tempête, Lara va comprendre que l'aventure, c'est pas du repassage ou du tricot. Ce qu'elle peut se prendre dans la tronche, et d'entré de jeu, à en faire passer un membre de l'équipe Jackass pour une bonne sœur. Chutes, glissades, perforations et piercings du nombril sans anesthésie sont au programme. C'est pas le club Med, et elle le sent, elle va pas rigoler des masses, Papa, Maman, votre colo c'est d'la merde. Bref, venons en aux faits, qu'est ce qui fait de ce retour un véritable succès ? Facile, Lara, moulée dans son petit débardeur, qui la suivra durant toute l'aventure, pas moyen de se trouver une petite veste ou un vison par ces temps pluvieux. La fille elle frissonne pas, même par -25, elle se ballade en débardeur, rienàfout' j'suis une gueudin moi.





Vient le moment où elle trouve son premier arc dans la forêt, sur un cadavre, quelle chance ! Et des flèches sont disséminées un peu partout au pied des arbres, dans leur carquois. Dame nature fait vraiment bien les choses dis donc ! Et voilà qu'elle s'entraîne très gentiment en chassant la biche. Pardon mademoiselle la biche, mais il faut me nourrir, et j'ai besoin de me cuisiner un steak. C'est avec émotion qu'elle te plante une flèche dans l’œil de cette innocente et merveilleuse créature. Pleine de remords, elle fini quand même par se cuisiner un petit quelque chose, « dommage, ça manquait de sauce ». Le petit rot et le Hamdoula qui suivent, et c'est reparti, parce qu'elle en veut la gamine. Et v'la t'il pas qu'après avoir versée une larme pour une biche, la belle se retrouve possédée par l'esprit de Rambo, John Rambo, et décime un camp entier de gros vilains pas beaux avec son arc. « Oh mon dieu, qu'est ce que j'ai fait ? » Sur le sol les cadavres s'accumulent. Là où l'archéologue chassait les meutes de loups en 1996 dans des trous perdus, elle en vient en 2013 à des génocides purs et simples. Elle est devenue le grand méchant loup, et que diantre, elle a les crocs !

Mais ce n'est pas tout, parce que la belle a plus d'une corde à son arc. Le « frêle » et « fragile » jeune femme s'avère en fait être une véritable machine de guerre. D'autant que sa copine et retenue prisonnière. Un salopard de première la prend pour on ne sait quelle descendante de reine, et a des projets pas très bienveillants pour la jeune femme. Il n'en fallait pas plus pour rendre Lara un poil grognon. Rambo toujours là quelque part, est très vite rejoint par un certain Mc Gyver. Avec une pomme de pain et une fougère, elle est capable de faire d'un vieux fusil poisseux une véritable carabine dernier cri. Quelque chose s'est réveillé en elle, et c'est pas prêt de la quitter. Plus elle avance dans l'histoire, plus elle est maltraitée. Des coups de sabots dans la tronche, de nouvelles chutes de 10 mètres avec réception sur le front sans aucune fracture, jamais. Au contraire, plus elle se fait castagner, plus elle semble aller mieux, impressionnante. Peut être son côté Wolverine qui ressort. Les trous se rebouchent, les hémorragies cessent. Même pas un nez cassé, ou un muscle froissé, rien. D'ailleurs plus elle se roule par terre, dans le sang et les excréments d'animaux, plus elle est propre. Pas besoin de Cillit Bang, la belle est auto-nettoyante.



Et de son arsenal, on en parle? Non parce qu'on dirait pas comme ça, mais dans ses poches, elle cache un fusil à pompe, un fusil mitrailleur, un flingue, une gourde, des granny, son arc, une chambre à air, les aventures complètes de Martine et un sachet de Smecta. Pas franchement ce qu'on peut trouver dans le sac à main d'une demoiselle, mais elle a cette volonté de se démarquer. Imposer son identité et sortir du lot. Tandis qu'elle continue à décimer la population déjà maigre de l'île, ses compagnons sirotent des cocktails sur la plage. « Va chercher une clé à molette là bas sur le bateau plein de vilains pas beaux, moi j'monte la garde au camp, des fois que les mouettes essaient de venir nous piller ». Pas à dire, sont vachement téméraires dans l'équipe. « T'inquiètes pas ma petite caille, on va s'en sortir ». Et bien sûr qu'on va s'en sortir gros sac ! C'est moi qui fait tout ! Et si tu m'appelles encore une fois ma petite caille, je te fous ma rangers taille 36 dans l'fondement, Capisci ? Parce que faut plus l'emmerder la gonzesse, elle a pris son petit tempérament, à force de buter à tout va. Bien sûr, elle s’exécute quand même, pleine de bonne volonté, il faut savoir mouiller le maillot. Pour elle c'est le débardeur, qu'elle ne quitte pas, même sous les tempêtes de neige. Pas besoin d'une petite écharpe, si un naufrage, 14 flèches dans le corps, une balle dans l'orteil, un traumatisme crânien et 4 poumons perforés ne l'ont pas tué, c'est pas un petit rhume qui va la faire chier.

Tantôt ici, sitôt là bas, elle chasse la relique sacrée entre deux massacres, fascinée par une locomotive en bois ou une véritable sculpture d'époque estampillée « Made In China » on sent quand même qu'on incarne une future archéologue de renom. Pendant que ses copines d'écoles sortent se frotter contre des poteaux au Macumba Night, Lara grimpe des tours radio, escalade des parois rocheuses, saute de tyroliennes en barres asymétriques. Bref, elle a un emploi du temps chargé. Alors non, non messieurs, non. Lara Croft ne donne pas une image négative de la femme, délurée et lubrique, non, elle ne porte pas de combinaison latex ou autre connerie tendancieuse. Et finalement, cette Lara, elle a des couilles.


Le Xbox Live Show
Publié le 19.12.2012 à 00:21 par Grenesis

Ce qui va suivre n'est pas une fiction. Les propos reportés ont réellement étés prononcés par différentes personnes lors d'une session dans un groupe d'ami XBOX Live. Les personnes ayant participé à la discussion seront présentées par le biais de pseudos imaginaires, pour les protéger d'autrui, mais surtout, d'eux mêmes. Nous auront, Riri, Fifi, Loulou, et Fifou (ce dernier évolue plus en tant qu'observateur, se permettant simplement quelques ébauches de répliques dans ce torrent de merveilles intellectuelles).

Très bien, pour commencer, on plante le décors. 22H26, rien à faire, Fifou décide donc de se connecter à son compte Xbox Live, histoire de tâter un peu du pad avant d'aller se coucher, voir même de discuter avec quelques amis. Ni une ni deux, il rejoint le premier groupe venu, et là, c'est le début d'une épopée à laquelle il ne se serait pas attendu, un banal mardi soir. Quittant le groupe à ce moment précis, la connaissance de l'ami Fifou le laissa donc seul avec ses trois illustres inconnus.

Fifou : COUCOU LES COPAINS !
Riri + Fifi:Ouais … salut
Riri : Bon voilà quoi, elle dit qu'elle m'aime mais qu'elle veut plus qu'on soit ensemble, qu'elle a peur que j'lui fasse un mauvais coup.
Loulou : Peut être que …
Riri : Parce que j'suis dépressif moi au départ
Loulou : Ah mais …
Riri : J'ai fait des conneries, et donc elle a pas confiance, elle a vécu des trucs avec des mecs avant et elle veut pas revivre ça tu comprends ?
Loulou : Bein ouais c'est …
Riri : Donc voilà quoi, on est plus ensemble, mais on est ensemble quoi.
Loulou : En gros …
Riri : Donc en fait j'suis pas très bien en s'moment.



Riri : Bein alors tu réponds plus ?
Fifou : Bein peut être que s'il pouvait en placer une aussi.
Loulou: Non mais c'est bon continue, j'attendais juste la …
Riri : J'vois noir en s'moment, tiens regarde, hier j'ai vu une vidéo, c'était des arabes qui collaient un pétard dans l'cul d'une chouette, et elle s'envolait et pouf, elle explosait.
Fifi : Putain les mecs j'les croises, j'leur fou une balle dans la tête
Loulou: Ouais carrément, c'est trop des …
Riri : Et bein ça m'a fait sourire.


Riri : C'est dark, je sais, mais j'suis dark comme mec aussi faut dire. Y'a que les trucs dark qui me plaisent, j'suis trop dépressif.
Fifou : Clair qu'une chouette avec un pétard dans l'fion, c'est dark comme truc.
Riri : Moi au départ, j'aime pas les humains, au départ, vous, vous êtes tous de la merde, mais je sais pas pourquoi, faut que j'vous aide. J'attends qu'une chose, c'est dans la rue, qu'un arabe emmerde quelqu'un et là paf, j'y casse la gueule.
Fifou : Sont sympas ces arabes hein ?
Riri : Mais après ils rappliquent en bande, et là c'est la merde. Même qu'une fois, ils sont tombés à 8 sur moi, bein j'les ai exploser. C'était pas une bonne journée ...
Fifou : Une journée banale quoi ...
Riri : Ouais, c'était pas une bonne journée, alors les gars ils savaient pas sur qui ils sont tombés. Les 8 bim, rétamés. Moi quand j'suis énervé, faut pas m'chercher. J'deviens fou.
Loulou : Ouais pareil, moi j'suis...
Riri : Bref, j'suis pas bien en s'moment
Fifou : Sérieux ?
Fifi:La dernière fois j'ai fait un rêve comme ça.
Loulou : Moi j'suis insomniaque, j'arrive pas à …
Riri : Ah bein non moi j'rêve pas. J'sais pas comment ça s'fait.
Fifi : Ah bon ? Moi quand je fais un rêve, c'est bizarre, j'ai l'impression qu'ils se suivent en fait. Un jour je fait un rêve, et le lendemain, j'ai la suite, et puis ça continue.
Fifou : En gros c'est un feuilleton.
Loulou : C'est drôle quand même.
Riri: Bein moi non, j'rêve pas. J'sais pas c'est tout noir. Mais quand j'serais mort, j'penses que ça va continuer, parce que si je rêve pas pendant que j'suis vivant, alors après j'penses que ça sera pareil. Puis ça va durer, parce que c'est long, l'éternité.
Fifou : Tu m'étonnes.
Riri : D'un côté, c'est vrai que j'suis dark comme gars.
Loulou : Bon les mecs, moi j'vais y aller …
Riri : Tu t'en vas ?
Loulou : Bein ouais, j'suis cuistot. Enfin APPRENTI cuistot, donc …
Riri : Ah bein j'espère pour toi que tu seras bientôt chef cuisinier !
Fifou : Mais il vient de te dire qu'il est apprenti.
Riri : T'es pessimiste toi.
Fifou : tu trouves ?
Loulou : Donc demain je travaille, j'vais m'coucher.


Fifou : Mais c'est pas toi qu'as dit que t'étais insomniaque ?
Loulou : Bein en fait j'vais essayer de …
Riri : Bein ouais.
Loulou : J'prends des médicaments
Riri : Moi aussi.
Loulou : Mais pas des somnifères, des trucs un peu plus lourd, ça …
Riri : Ouais, même un jour j'ai fait un mélange putain, j'étais bien tagada ce jour là, ça m'a flingué, mais j'ai pas dormi.
Loulou : Bon allez, bonne …
Riri : Ciao.

LOULOU S'EST DECONNECTE


Riri : Putain, j'suis en dépression.
Fifi : Ouais moi aussi putain.
Riri : Bein si tu veux, j'suis un drogué, dépressif et psy.
Fifou : Psy ?
Riri : Je suis drogué en fait, j'ai toujours le blues, j'me sens pas bien, mais les thérapies que j'enseigne aux autres, je suis pas capable de me les enseigner à moi.
Fifou : Ah ouais quand même.
Fifi : Et moi j'suis en correctionnelle préventive et mise à l'épreuve, si j'fait une connerie, j'prends 3 ans cash.
Riri : Et qu'est ce t'as fait ?
Fifi : Bein des conneries
Fifou : Bein oui.
Fifi : Et puis comme j'étais drogué aussi. Ça a pas arrangé les choses.
Fifou: Bein non
Riri : Bein si tu veux, j'ai perdu 8 ans de ma vie, j'étais accroc à la cocaïne et …


Et là en fait, Fifou se dit que bon, cinq minutes ça va, mais les 3 lascars là, ils sont quand même un tantinet violent, et que le cerveau qui commence à fumer, c'est jamais bon signe, il est temps de se retirer. Accompagnant sa dérobade de quelques encouragements tels que « bon les mecs, bon courage, gardez la pêche » et autres formules équivalentes, il ne tarde pas à appuyer sur le bouton qui mit fin à cette épreuve de chaque instant.

FIFOU S'EST FAIT LA MALLE


Bref, le Xbox Live regorge de merveilles


Concours de la mort qui tue
Publié le 11.10.2012 à 15:04 par Grenesis

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. Bonjour.

Par un acte totalement désintéressé et impromptu, je mets en place un tout petit concours de rien du tout qui permettra à l'élu de gagner un exemplaire dématérialisé du jeu Crysis 2.

Pour participer c'est simple. Chacun doit se lever, aller allumer la télévision et regarder 5 minutes durant TFOU à 6 heure du matin. Une fois fait, on fait 3 fois le tour de soit même sur un pied, une roulade, on tape 1 fois et demi dans ses mains et on chante la marseillaise en péruvien.
bonus : Si la roulade est faite sans les mains et en arrière, vous multipliez vos chances de gagner de 0,012 %

La première étape franchie, vous amène donc à la seconde.

Simplicité extrême, il faut répondre à la question suivante :
Que pensez vous de l'importation des clés à molette dans le Jura ?

Important ! Un paragraphe d'au moins 5 ligne est nécessaire pour que la réponse soit prise en compte.

Ensuite, et c'est seulement après avoir bu un verre de limonade que l'on peut se présenter au 3ème stand et commencer l'avant dernier challenge.

Mais où est Charlie ?




Et enfin pour finir. Combien cette image compte t'elle de carrés ?






Une réponse par personne, ceux qui auront répondus à toutes les questions et participé à tous les ateliers, seront en lice pour le tirage au sort final ce Dimanche 14 Octobre 2012, aux alentours de 20 heures, 12 minutes et 76 secondes.

Nous vous rappelons que le prix est une version digitale du jeu Crysis 2 sur XBOX 360.

Bon jeu à tous.

Kane & Lynch 2, deux hommes qui se cherchent.
Publié le 22.08.2012 à 13:35 par Grenesis

Tout d'abord, je tiens avant de commencer à mettre en garde les âmes sensibles, que ce qui va suivre va être une véritable boucherie. Les parents inconscients qui laissent leurs gosses traîner sur le net sur des sites de testicules ou mâter les rediffusions de TF1 sont priés de venir chercher leur progéniture et de faire leur travail au moins une fois dans leur satanée vie. D'ailleurs, voyez ci-dessous les logos qui présentent les dangers du texte qui va suivre, laissez moi vous dire que ça va être gratiné.



J'ai pas mis le logo drogue parce que j'en ai pas vu dans le jeu, ou bien j'ai pas fait attention mais …
Oh et puis merde, tiens, voilà le logo pour les développeurs qui, au moment de l'élaboration du gameplay et surtout de la maniabilité, devaient forcément être sous l'emprise de substances aussi illicites que les chocapics.

Bref, on va quand même se rendre au cœur du sujet, à savoir, Kane & Lynch 2. Sâchez avant toute chose, que ce billet contiendra des SPOIL, des propos insoutenable, de la mimolette et du canevas.
On vous aura prévenu !

Ah ! Oui, aussi. Ceci est tout sauf un test du jeu.

Bon, allez, c'est parti.

On y va.

Hééééééééééé ! ACTION !

Tout d'abord tu commences l'aventure dans la peau de Lynch, crane dégarnie et cheveux longs sur ce qu'il a pu laisser pousser, bref, le playboy, le vrai. Il a refait sa vie à Shanghai avec une petite Chinoise qu'il a dû trouver sur place au moment des soldes, pas de soucis, la belle vie. Slip noir, débardeur tout crade – on vous l'avez dit qu'il avait la classe le bonhomme – le type se lève pour aller pisser. Il est tout excité le lascar, demain, y'a son poto Kane qui viens le voir.
Bim, un petit tour à l'aéroport, 5 minutes de retrouvailles hors caméra et on est parti pour une nouvelle virée où les 2 compères pourront se retrouver dans de joyeuses fusillades et autres scènes testostéronées. Gros moments biens fendards en perspective. Déjà d'une tu commences par amener furtivement ton pote Kane dans les ruelles sombres et étroites de la ville, peut être pour rattraper ces moments passés à deux par le passé. D'ailleurs il le sent monsieur K, il est pas sûr de lui le type, en plus avec la nouvelle gueule du Lynch, n'importe qui avec 2,3 neurones de dispos commencerait à flipper sa race quelque chose de sévère. Mais il n'en est rien, le fait est qu'il rends visite à un petit gros qui s'amuse comme il le peut avec une jeune demoiselle tenue d'Eve. S'ensuit course poursuite et là le jeu commence réellement. Tout comme le supplice.
Bein ouais, on se dit que ça va être du jeu couillu et explosif (l'un dans l'autre c'est ce qu'on aura par la suite, patience les enfants). Histoire bien mature, système de caméra immersive. Mais alors cette maniabilité … Toucher un ennemi relève totalement du hasard, on veut quelque chose de réaliste certes, mais quand on tire vers une cible, est il normal pour un tueur à gage professionnel de faire des trous dans les mur à plus de 3 mètres de l'objectif ?



Va falloir rendre des comptes les gars, parce que soit c'est le fournisseur d'arme, qui s'est royalement foutu de notre gueule, soit les dévs ont enchaînés les soirées arrosées ! Ou bien, une troisième solution s'offre à nous, et c'est là que ça devient intéressant. Peut être, Lynch rate aussi souvent ses cibles car il est tout simplement concentré sur autre chose ...



Le regard est évocateur, la tenue laisse place au doute.

M'enfin, toujours est il, que malgré ces quelques petits soucis de pratique, la théorie est plutôt sympathique. Oui, sympathique c'est le mot. Car le jeu a le mérite de posséder l'une des scènes les plus tendre et romantique de l'histoire du jeu vidéo, jugez plutôt.
Encerclés par la police, complètements nus et dégoulinants de sang et sueur les deux compères vont proposer un moment d'anthologie.

Ce qui va suivre, est absolument vrai, aussi choquant que ça puisse être.

« Messieurs Kane & Lynch, c'est la police, je me présente, agent FONG, le bâtiment est cerné, veuillez vous rendre. La Chine est un pays en plein essor certes, mais se balader complètement à poil dans nos rues et encore interdit. 
Putain Lynch, j't'avais dit que c'était pas une bonne idée cette soirée sans slip, y'en a qu'on essayés, ils ont eus des problèmes!
On va s'en sortir mon bichon, crois moi. ATTENTION AGENT FONG, Kane et moi somment armés, on a des bites, et on hésitera pas à s'en servir!»
Posez immédiatement vos bites sur la table et sortez les mains en l'air, il ne vous sera fait aucun mal ! J'en donne ma …. »

Bon, les propos ne sont pas exactement ceux cités ci-dessus, mon mandarin étant assez faible. J'ai fait au plus simple. Toujours est il qu'on incarnera nos deux « héros » dans le plus simple appareil vestimentaire pendant un niveau entier, poursuivi par la police de Shanghai et quelques autres homophobes complexés.





Après quelques emplettes, revoilà notre duo, mieux fringué que jamais repartir à l'assaut des quartier. Pas de jugements hâtifs sur les quelques moments d'égarements que viennent de vivre ces deux hommes dans la fleur de l'âge, chacun a le droit de vivre sa propre expérience.

On repart ensuite pour de la castagne, à décimer le peuple de ces ruelles étroites et toujours aussi sombres afin de trouver des réponses. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Et oui, telles sont les questions. Sur le chemin, on percera encore des murs sans le vouloir, on prendra des hommes en otage, toujours en bouclier humain, histoire de rester collé … serré … manifestement, ce chère Lynch a besoin d'affection. Enfance difficile ou manque de succès auprès de la gente féminine ?
Il devient de plus en plus évident que le bonhomme ressent l'étrange besoin de se rapprocher de son prochain. C'est sûrement ce qui pousse Kane à vouloir se barrer au plus vite. Peut on lui en vouloir ?

Le doute persiste, et ne sera peut être jamais dévoilé, mais la question est légitime. Collègues ? Amis ? COUPLE ? ? ? Qui s'ont-ce ces 2 énergumènes que rien ne semble arrêter ? De quelle violence fait usage notre bon vieux Lynch, l'image est elle à double sens ?



Petite balade en hélicoptère plutôt mouvementée, visite guidée du pâté de maison, incursion en chantiers, vous l'aurez compris, le jeu propose des activités diverses et variées. A conseiller aux personnes biens accrochés. De préférence.

" Tempora Mori, Tempora Mundis Recorda. "

" Le roseau pli, mais ne rompt ... qu'en cas de pépin "

à méditer.


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